|
|
Anje
4/4/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Classique.
Les deux premières strophes se lient par des rimes féminines différentes. L'alternance imposée par la prosodie est donc rompue. Les e de prie, aux cinquième et treizième vers, ne sont pas élidés. Celui de délavée au douzième vers également. Emotion et passion, au quatrième quatrain, se disent en diérèse. Les vers qu'ils clôturent mesurent donc 13 syllabes. On se demande souvent, quand on est parti, ce qu'ont gardé de nous ceux que l'on connut. On peut déposer dans l'éther un poème mais sera-t-il lu ? C'est ma traduction de ce poème. Anje en EL |
Anonyme
1/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
Un bien joli poème en ce jour de 1er mai et de confinement. Les 2 vers de fin du quatrain 2 sont magnifiques : L'arpège de mon encre où le vent vient gémir Comme un chant de sirène éloigne de la terre. Et j'aime bien le dernier quatrain, également. Pour, peut-être, un premier texte sur le site, c'est une belle réussite. |
papipoete
1/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Myo
" Ne vous fiez pas aux apparences, malgré mon silence épistolaire ! ma plume devenue nonchalante, hésite à courir sur le papier, quand bien même elle aurait tendance à " s'égarer où l'ombre prend ses droits. Gardez de moi le souvenir de ce qui fut " nous "... NB un premier poème qui en appellera d'autres c'est certain ! Qui ne fut cet écrivain dont l'encre remplissait des feuilles enflammées ! Qui ne fut celui qui soudain, ne trouva plus les mots pour dire " je ne vous aime plus...mais restons amis " à la suite de l'encre sympathique, vient parfois une encre mélancolique, et rien ne pourrait lui rendre ses arpèges chromatiques... ah, si tous les amants désaimés pouvaient se séparer en paix... de beaux vers ( l'arpège de mon encre où le vent vient gémir/comme un chant de sirène éloigne de la terre ) et l'avant-dernière strophe est ma préférée. techniquement, je vois des dodécasyllabes parfaitement néo-classiques ( en classique : émotion et passion se lisent en diérèse ) |
Vincente
1/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup l'exergue.
"L'arpège de mon encre où le vent vient gémir". "Ma plume", "mystère", "muse", "flamme" (un prélevé par strophe), et pour finir "souvenirs" et "poème", autant de mots qui ne sauront dissimuler cette élégie sur l'amour essoufflé d'un poète pour sa muse. C'est d'une douceur très sensible, presque sensuelle, caressante, le ton et le regard sont à la fois attentifs et, malgré "mes mots [qui] se font vains…, / Comme meurt une voix quand son âme s'essouffle", d'une vigueur rafraîchissante. La passion n'est pas morte, le recul des ans semble même lui apporter des ailes renouvelées. Agréable à lire, séduisante à regarder, bien que teintée d'une mélancolie imposant une certaine lenteur, la nostalgie, en poésie, y vit en noblesse son chant. J'ai constaté que l'on pouvait substituer à la "muse" l'être aimé d'un amour ancien mais toujours irriguant les pensées du narrateur. Dans cette lecture, le "ton" prend alors une "dimension" affective très vivante, ne transitant pas dans l'abstraction, mais allant directement dans une émotion "organique", effusion entre deux individus. Le dernier vers, très beau, nous incite aussi à cette lecture : " De tout ce qui fut chaud, de tout ce qui fut nous. " |
Stephane
2/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Myo,
Une belle plume que la vôtre avec ce poème très doux à la lecture. J'espère que votre plume ne s'éteindra pas, tant celle-ci se laisse lire aisément. Beaucoup de délicatesse, donc, dans ce merveilleux poème. Laissez l'encre couler à l'heure des voyages et laissez-là nous bercer de rêves et d'illusions. Cordialement, Stéphane |
Michel64
2/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Myo,
Un très beau poème assurément. L'essoufflement des souvenirs, des sentiments est ici très bien exprimé avec cet espoir que tout n'est pas éteint, qu'il en reste quelque chose. "Gardez, je vous en prie, la flamme qui fut mienne, Celle qui dansait haut pour cueillir l’émotion, Qu’elle palpite un peu d’un reste de passion Dans ce reflet furtif d’une lumière ancienne." C'est très beau. Au plaisir de vous relire bientôt |
Provencao
2/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
" Et pour vos souvenirs, un poème plus doux,
Que je vous ai laissé dans le bleu des nuages, Pour qu'il vous parle encore à l'heure des voyages, De tout ce qui fut chaud, de tout ce qui fut nous." J'ai bien aimé votre souvenir qui entretient la flamme. Ce souvenir est un salut pour le poète, vraiment, ce n’est pas un mot : le souvenir sauve, le souvenir veille, il ne laisse pas les ténèbres gagner sur la lumière. Quand la poésie, paraît obscurcie, le souvenir devient la mémoire de la lumière. Le souvenir est à lui seul un dévoilement, en vos mots. Le souvenir nomme et sourit. Auprès du souvenir , on peut cueillir l'émotion. Merci pour ce partage. Au plaisir de vous lire Cordialement |
emilia
2/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une jolie renaissance pour une plume éteinte par « l’étreinte du silence » et dont la « flamme » se ranime « d’un reste de passion » dans l’imploration d’une prière redoublée : « Gardez, je vous en prie… », par l’évocation si poétique de votre métaphore « l’arpège de mon encre où le vent vient gémir… », en lançant l’appel d’un nouveau voyage à la « muse égarée/embrouillée… » ; avec tous mes vœux et encouragements pour vous laisser porter par ce nouveau " souffle " inspiré…, bonne continuation à vous…
|
Anonyme
2/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Myo,
Une première poésie prometteuse, et j'ai déjà hâte de découvrir ce que me proposera votre plume. Des vers de toute beauté . Biensûr quelques petites erreurs de prosodie à régler, mais je sais que ce ne sera qu'une formalité. Vous en avez, c'est certain, le potentiel. Bravo |
Castelmore
11/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Myo
Nous voilà prévenus. Si votre Muse s’égare, ou disparaît définitivement, si votre encre se brouille à tout jamais, nous nous souviendrons de vous; c’est promis ! Ce sera d’ailleurs chose aisée ! Comment pourrions nous oublier votre souffle, l’arpège de votre encre, et votre aisance à dire vos émotions... Ce premier opus m’a conquis et je suis certain que les suivants seront de la même eau ... vive, claire, reflétant un beau regard sur le monde... même sous une « lumière ancienne » Un grand merci pour ce poème très élégant, dont j’ai du mal à extraire quelques vers tant j’aime chacun d’entre eux, leur équilibre, leur musicalité et leur douceur... En me forçant ...Une petite préférence pour le dernier quatrain « Et pour vos souvenirs, un poème plus doux, Que je vous ai laissé dans le bleu des nuages, Pour qu'il vous parle encore à l'heure des voyages, De tout ce qui fut chaud, de tout ce qui fut nous. » Un Bravo que j’envoie dans le bleu des nuages ... |
Quidonc
11/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Myo,
J'ai beaucoup aimé cette rupture en forme d'excuse. Je vous ai aimé mais ne vous aime plus. Ne m'en veuillez pas mais je dois vous quitter. Mais pourquoi demander un souvenir heureux,à l'autre , à celui ou celle qui se voit abandonné(e). Quoi qu'il en soit du fond, la forme est si fluide et si romantique que je ne peux que me laisser attendrir par le souvenir de la belle idylle qui fut vôtre. Merci pour cette lecture |
Anonyme
18/5/2020
|
Je l'ai déjà martelé à d'autres, mais la présentation des poèmes ne se fait pas usuellement de la sorte ; le vers le plus long est généralement centré, et les autres lui sont alignés (dans le cadre d'un mètre commun) à gauche. La lecture de vers tous centrés individuellement ne m'est pas très agréable pour d'obscures raisons.
J'aime assez les façons récursives dans l'art, votre poème y prend part, et le second vers, qui s'achève très incompréhensiblement pour moi par un point, m'est splendidement régredillé par le vers cinquième, et votre plume gardera pour moi cette part de mystère. Pour le dixième vers, la virgule est une épopée que je ne parviens pas à, mais pourquoi pas, même si, puis vous brouillez, vous brouillez, et couic ! au cachot mes lunettes ; ça me fait vraiment penser à la ponctuation de Lautréamont, complètement folle et musicale sans égard grammatical. Au vers second, j'aurais naturellement (cela ne veut rien dire) mis secrets au singulier, comme pour "Et les fruits passeront la promesse des fleurs" vers si doux à l'oreille de Dominique Rabaté, dont la magie opère par cette alternance des nombres. Cueillir l'émotion, la flamme, étrange, étrange, ça m'attaque un peu le cortex dans un texte au style coulant type mûres mûres d'été antéposées je crois à leur alibi. Il y a la facilité d'un Musset dans les vers, mais avec une vibration surréelle comme en savait écrire Éluard, cela rend la chose intéressante et palpitante en plus de la friandise — l'exécution de la plume est vive, le ton vague et mélodieux, maussade et non plaintif, debout, calme et insidieusement amer ; j'apprécie délicatement ces vers, que j'aurais souhaité aimer moins pour vous enrichir les commentaires de pointes d'intérêt. |
Anonyme
19/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Myo,
Un sujet pas facile à aborder, à mon sens tout en présentant une originalité par rapport au nombre de poèmes (à travers les temps) évoquant l'écriture, l'amour et l'éloignement. Pas trop fan de classique ou contemporain, j'avoue avoir été séduite par ce texte (hormis la présentation centrée qui, à mes yeux, me semble obsolète). Vos images sont délicates et appréciées. Le style (à mes yeux un peu désuète) est agréable. J'ai aimé, en particulier : "L'arpège de mon encre où le vent vient gémir". (Placé en exergue, d'ailleurs, belle idée) Merci du partage, Éclaircie |