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Gemini
23/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Heureusement que l'exergue éclaire le sujet.
J'aurais bien eu du mal à deviner l'inspiration dans cette série de questions qui, une fois son identité acquise, dépeignent la Muse avec finesse, en images à la fois justes et poétiques, comme si la folle du logis elle-même avait soigné son portrait. À lire et à relire, je suis convaincu par ce poème bien travaillé qui, sous couvert d'éloges, ressemble au final à un serment d'allégeance. Peut-être une ou deux fausses notes sur la témérité de l’espoir (un "téméraire" qui fait tiquer un peu), et la rime force/écorce où je ne vois pas trop l’arbre de l’écorce, mais ce sont vraiment des broutilles en rapport à la qualité générale. Ah ! Il me semble que la citation de l’exergue est sortie d’un contexte particulier. Je conçois sa portée sur des moments extatiques, et donc peu communs, mais pas dans le cas général. À débattre ? |
fugace
23/1/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Les hasards de la vie nous font parfois rencontrer des êtres d'exception qui, malgré les échecs, les déboires, sont rayonnants d'amour, de joie, d'espoir.
Face à cela, avec admiration et une pointe d'envie, deux mots nous viennent: "dis-moi..." Dis-moi comment trouver ce chemin qui permet de sublimer la noblesse et la froide cruauté de l'humain; qui puisse avec pudeur nous faire remonter des abîmes sombres... La quatrième strophe est pour moi le "coeur" de ce poème: "Dis-moi, par quelle vie peut-on ainsi comprendre De l'autre les secrets, aux reflets de miroirs, Et faire de son verbe un semis à épandre Que la nuit voit germer d'un téméraire espoir". Avec une écriture pudique, simple, de belles images, "Pour qu'autant de lumière éclate dans ton souffle", "Ces fragilités dont tu construis ta force", ce texte touche juste et fort. Si la poésie a pour but de créer un écho émotionnel, là, vous avez monté les décibels à leur maxima. Bravo et merci. En EL, Fugace |
Miguel
26/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà un beau chant d'amour à un être mystérieux que l'on peut penser être la femme aimée. Les questions la rendent comme inaccessible, tant son vécu nous est celé, et pourtant c'est auprès d'elle que l'auteur va trouver sa propre vie. Quelques fort beaux vers, dans les questions souvent, et les vers 17 et 20.
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papipoete
3/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Myo
" Dis-moi, comment fais-tu pour qu'en toi toujours, irradie la foi, l'envie après tout ce que tu traversas ? " On perdrait pour trois fois rien, le centième de tout ce que tu dégages... tombée, tu te relèves ! écorchée au corps et au coeur, jamais ne grimaces ! Je voudrais venir puiser à ta source, mais en aurai-je le cran... NB un poème tout en sous-entendus, suppositions et affirmations où, je dois bien l'avouer je m'égare, perds pied et le cap ! Certes, l'auteure nous dépeint un être qui l'impressionne, lui en remontre sans gloire, mais vos vers pour une fois ne me transportent pas sur des eaux limpides. Techniquement, je ferais le reproche de conjuguer au participe passé, plutôt qu'au passé simple, par exemple au 4e vers ( qui ont pu modeler ) que j'aurais préféré voir écrit ( qui purent modeler ) les dodécasyllabes néo-classiques sont sans faute, avec quelques hiatus ( permis dans cette forme ) |
Robot
3/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nombre de vers possèdent une belle présence poétique faite d'images et de métaphores. Un questionnement, envers l'autre qui demeure une énigme, mais dont le côté secret suscite l'attirance.
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inconnu1
3/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci à Gemini de m'avoir éclairé. D'abord enclin à penser à une déclaration d'amour à un être humain, je pense qu'il s'agit effectivement d'une ode à l'inspiration, à Erato et Calliope
Poème néoclassique brillamment écrit. Un ou deux hiatus sont tout à fait acceptables dans la forme néoclassique (et y puiser… En écho à...). Je regrette un peu dans "Et nous livre le vrai", l'utilisation de l'adjectif vrai en tant que substantif. Mes strophes préférées sont les deux dernières, en particulier la dernière où l'auteure s'implique dans la relation avec sa muse. Merci de votre confiance. Bien à vous |
Anonyme
3/2/2021
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Bonjour Myo,
Bon courage à ceux qui n’ont pas compris de quoi vous parliez, et je pense qu’ils seront nombreux si personne ne vend la mèche. Personnellement j’ai bien rapproché le thème du poème d’un mot clé de l’exergue, mais je trouve celui-ci tout de même bien maladroit. Le titre indique une mauvaise route plus qu’autre chose, alors que c’était probablement le meilleur endroit pour éclairer une petite lanterne à vos lecteurs. Pourquoi tant de mystère ? Cela dessert l’intérêt qu’on pourrait porter au texte. Eluard aurait-il eu l’idée d’intituler son poème autrement que Liberté ? Il le rappelle même à la fin de son poème, au cas où un lecteur distrait n’aurait toujours pas compris de quoi on parlait. Ce qui serait amusant, c’est que votre texte soit sanctifié tout en étant totalement incompris :) Mais bon, il parait que la poésie n’a pas besoin d’être comprise pour être acclamée. Alors bonnes plumes. A part ça, une fois le thème assimilé, le ton me parait bien emphatique, voire boursouflé par endroits. Au-dessus de vos épaules je vois Racine vous faire les gros yeux. J’ai vraiment dit que je ne parlerai plus de versification sur Oniris ? Oui je l’ai dit, alors je vais tenir ma promesse… Une légère régression poétique. Bellini |
Lebarde
6/2/2021
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Myo: Dis-moi.
S'il n'y avait pas eu certains esprits perspicaces pour m'éclairer un peu, j'aurais à coup sûr marché dans l'ombre longtemps et même avec la lampe torche qu'ils m'ont prêtée, je me cogne encore dans des murs ...d'incompréhension!! Il est vrai qu'on m'a souvent fait comprendre que la poésie avait besoin d'énigmes pour stimuler l'intérêt du lecteur; sauf que moi, je dois me raccrocher à quelque chose pour apprécier pleinement. Alors je me rabats sur la forme. Les dodécasyllabes ont bien leurs 12 pieds (sauf le v4 qui en a peut-être 13 avec "fièvreuses") et leurs rimes, acceptables en néo-classique mais aussi regrettables ( toutes masculines) dans la 2ème strophe. La lecture est fluide et plaisante mais je m'abstiendrai de noter. J'en suis désolé et un peu confus sachant bien qu'en d'autres circonstances j'ai souvent pu prendre plaisir à vous lire. A bientôt Lebarde |
oiselle
3/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Grandir à travers toi, simple flamme à ton feu"... voeu d'humilité, du poète totalement lié à sa Muse. Dans chacune des strophes on souffle le chaud et le froid, poème du mouvement, du dynamique élan de la Vie. Bravo Myo, c'est très touchant
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Provencao
3/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Dis-moi, par quelle vie peut-on ainsi comprendre
De l'autre les secrets, aux reflets des miroirs, Et faire de son verbe un semis à épandre Que la nuit voit germer d'un téméraire espoir ?" J'ai bien aimé "ces reflets des miroirs" où personne ne connaît jamais, vraiment, le pari et le griffon définitifs d’une vie. À tout moment, et à la cadence où elles se déferlent, les fragilités se célent sous elles et contraint le secret à apprécier son propre chaos. Au plaisir de vous lire Cordialement |
emilia
3/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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De belles envolées poétiques et lyriques dans ce questionnement ayant pour thème « les sources de l’inspiration », liées aux empreintes d’une vie qui s’écoule : «remous/tumulte/douleurs/détresses, errance/mystère/sang et beauté de l’humain, abîme/lumière/vérité/pudeur(camouflée)… dans la simplicité de la célébration, par une narratrice qui demande au poète interpelé, ce « tu » qui le désigne : « Dis-moi d’où vient ton souffle (éclairé) ? », même si l’espoir de comprendre l'autre et ses secrets peut sembler « téméraire », en s’appuyant sur ses « fragilités » qui aident à construire « sa force » (bel enjeu que procure la poésie…), en faisant de son « verbe » un semis à épandre et faire germer(jolie métaphore), en puisant dans cette inspiration qui permet de se nourrir et de grandir, telle une « simple flamme à ton feu », unis dans la même passion… (une chute magnifique qui mérite bien un peu de cette emphase qu’elle peut générer…)
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Anonyme
4/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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On hésite à ajouter quoi que ce soit à un texte aussi parfait. C'est une déclaration d'amour, ou une allégorie. Le poète ne fera qu'un avec l'être aimé, simple flamme à son feu. Bravo !
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Quidonc
4/2/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Myo,
Une déclaration d'amour presque mystique. Déclaration admirative aux poètes en général, à la poésie ou à un poète en particulier? J'opterai pour la poésie dans laquelle l'auteur (trice) veux s'immerger pour ne faire qu'un seul et même feu. Quoi qu'il soit l'amour y est total. Bravo et merci pour ce partage Ps: J'aurais peut-être mis un "ou" à la place du du "et" dans le 6eme vers |
Wencreeft
4/2/2021
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Je passe rapidement, pour signifier que j'ai beaucoup aimé la formulation "simple flamme à ton feu" : très poétique, très imagée ! Qui plus est dans le dernier vers, cela constitue une très bonne chute !
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Edgard
8/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Myo,
Il me semble que l’inspiration glisse subtilement vers l’inspiratrice, ça me plaît bien cet effleurement des mots et des idées. Cette personnification délicate de l’inspiration… (Champ lexical du corps très présent.) Le thème est difficile : s’interroger sur l’inspiration. Le poème est ciselé. La philosophie devient poème. Simplement. Bravo. |
Myo
8/2/2021
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