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Miguel
27/7/2021
a aimé ce texte
Bien
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De beaux vers, très mélodieux ; on pense à Rosemonde Gérard. Mais, ben que l'alternance des rimes masculines et féminines ne soit pas requise en néoclassique, on sent combien elle est esthétiquement souhaitable, et à quel point elle manque ici. Le "là" du vers 18 fait varient cheville et constitue à mon sens une vilaine dysphonie. Mais la tonalité d'ensemble est charmante, et la douceur de ce bonheur proche a quelque chose d'apaisant.
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GiL
1/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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De beaux alexandrins classiques (à l’exception d’une rime et d’une césure, dommage !) qui s’enchaînent en douceur et laissent comme une impression d’inéluctabilité : tout est simple, tout était écrit, tout se passe comme prévu… J’aime beaucoup ce texte calme, pondéré, tendre, pudique et qui laisse le champ libre à l’imagination.
J’ai particulièrement apprécié ces quatre vers : Tu seras là, assis, pas loin de la fenêtre, Un livre dans les mains que tu liras peut-être. J'entrerai sans frapper, ça n'en vaut pas la peine, La porte reste ouverte et la cruche d'eau pleine. (je verrais bien une virgule après « eau » pour indiquer que « pleine » est attribut). Je citerai également : Nous ne parlerons pas mais goûterons le fruit De ce moment unique où nos âmes se glissent Pour écouter le chant de nos doigts qui s'unissent. ,trois vers qui me plaisent beaucoup par leur musicalité (malgré le choix des termes à la rime). Je pourrais également citer les deux quatrains suivants… Bref, ce poème me touche. Merci, qui que vous soyez, pour ce joli moment de lecture. GiL en EL |
Corto
11/8/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Un poème de silence, de tendresse, de complicité, de proximité.
Le vécu intense mais tout en délicatesse est magnifiquement résumé dans ces deux vers: "De ce moment unique où nos âmes se glissent Pour écouter le chant de nos doigts qui s'unissent." La durée dont on ne voit guère le terme est proposée par la répétition du premier quatrain en final. On sent la paix, pleine d'un vécu présent mais à peine évoqué. Ce tableau est très réussi. |
papipoete
11/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Myo
J'entrerai sans frapper, là où tu passes à présent tout ton temps ; sans se parler, nos regards se diront tout, et nos mains feront le reste. Que ne donnerais-je pas, pour être certaine que demain tu sois encore là, près de la fenêtre, un livre dans les mains... NB je vois un compagnon désabusé, comme résigné devant un combat perdu d'avance, la maladie dont on ne guérit pas ? Mais, que vienne à paraître sa chérie, la vie reprend le temps d'ouvrir les bras, le temps d'en profiter... jusqu'à demain-matin... L'avant-dernière strophe ( je me trompe peut-être ) me rapproche de l'infirmière, qui elle aussi ne peut rien... J'aime particulièrement le premier quatrain et son écho final : et la 3e strophe très touchante ! des alexandrins lumineux, mais dans la seconde strophe, je pense que les rimes " peu/yeux " empêchent la forme classique ? |
Pouet
11/8/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
j'ai bien aimé lire ce poème, d'une tendre "simplicité", de son titre au final. C'est un décor dépouillé d'artifices, un paysage de l'amour, un instant immuable sur fond de non-dits. On peut songer à une "visite clandestine", pourquoi pas d'une jeune fille à un homme plus âgé. J'ai particulièrement apprécié: "J'entrerai sans frapper, ça n'en vaut pas la peine" que je trouve profond sous ses airs assez commun. J'aime aussi beaucoup la musicalité et "l'évidence" de: "Car ma quête prend fin quand tu m'ouvres les bras." Ainsi que le côté "suspendu" de: "Un livre dans les mains que tu liras peut-être." Ces trois vers d'apparence fort "simple" encore une fois trouvent à mes yeux une belle résonance et une certaine, encore une fois, profondeur qui à mon sens confinent à l'essence de la "poésie", chose qui n'est pas facile à faire émerger. Seul le deuxième vers (et du coup l'antépénultième) du poème m'est apparu un peu plus laborieux, sonnant moins bien, me faisant trébucher plus sur le son que sur le sens: je n'ai pas su appréhender "de ton grand lac fumant", mais c'est sans doute très personnel. Au final, une lecture fort agréable, coulante, touchante. |
Lebarde
11/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème d’une belle originalité dans le propos, d’une remarquable douceur et élégance dans l’écriture, d’une simplicité reposante dans beaucoup de vers que d’autres ont déjà appréciés et cités.
Sans copinage, Merci Myo pour cette poésie feutrée et délicate que je n’ai pas eue l’occasion et le plaisir de commenter en EL Lebarde |
Davide
14/8/2021
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Bonjour Myo,
Je suis très sensible à ces moments racontés qui s’affranchissent de toute temporalité, à leur intimité cotonneuse et ouatée, à ce que le silence impose de vérité, de sagesse et de recueillement. C’est infiniment doux et l’on sent une émotion sincère affleurer d’entre les lignes, d’entre les mots. Mais tout y est vague, trop vague, et l’on aurait aimé un ancrage émotionnel plus personnel, plus révélateur, pour entrer plus avant dans l’histoire et partager pleinement le vécu de la narratrice – et de l’auteure ? Ajouté à cela, j’ai trouvé fâcheuse, mais vraiment, la multiplication de petits mots encombrants, glissés par-ci par-là pour que les vers ne boitent pas. Déjà, ce "grand lac fumant" que l’on se figure bien lorsque l’hiver glace le paysage, c’est joli, mais… pourquoi "ton" ? On serait presque tenté d’y voir une métaphore quand on comprend, au vers suivant, que le destinataire est censément un être humain, et non une propriété ou un domaine. Je parlais donc de petits mots encombrants – adjectifs épithètes, adverbes etc. –, voici pour exemple trois vers que j’ai trouvés vraiment "laborieux", où l’évocation devient, tel que je l’ai ressentie, assez fade : "J’irai m’asseoir plus près, sans faire trop de bruit" "Dans ce geste si tendre où, le plus simplement" "Loin de tous mes combats, auxquels là je renonce" Ce flou artistique, cette pâleur, peut-être volontaire, et que, d’ailleurs, le style néo-classique légitime tout à fait, me laisse un goût de trop peu, la sensation d’avoir lu un poème anémié, certes beau, mais tronqué, allégé de son suc nourricier, alors que moult vers mélodieux et expressifs (belles surprises dans les deuxième et cinquième quatrains, par exemple) étaient venus glisser sur les neiges éternelles de cet amour quasi mystique. |
Vincendix
12/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Myo,
Un joli tableau, je vois ce lac en hiver à travers les vitres givrées, un décor hivernal mais finalement chaleureux. Une lecture agréable, apaisante, avec des mots simples et pourtant tellement « parlants ». Vincent |
Anonyme
12/8/2021
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Myo,
Le vers dix-huit me paraît facilement retravaillable pour gagner en souplesse de lecture, et l'accroc qu'il provoque ne me paraît pas particulièrement désirable, mais peut-être n'en comprends-je pas la volonté. Le vers second m'est très étrange, parce que l'usage de perler m'est une licence ici, et que je ne comprends que mal ce de ton grand lac fumant, mais j'imagine qu'il y a quelque chose de très personnel à cela et n'en ai que beaucoup de respect. La chose est déjà dite, mais la sérénité, la confiance, la simplicité que dégagent ces vers sont tout à fait exquises, et j'y vois l'humilité d'une pièce mineure composée par un puissant artiste. Votre lyrisme ici contenu se concentre dans le pli des vers, à leur revers dirais-je sans mauvais jeu de mot, à leur ombre, et c'est dans la douceur que vous touchez à une profondeur qu'il m'est plus habituel de trouver par de violents coups creusant la langue. Votre originalité se fait ici très discrète, et votre poème dégage ce charme de la beauté qui n'a rien à prouver, de la séduction sans désir de plaire, et le ton ne m'est pas celui de l'épanchement personnel mais celui de la confidence, du secret fabuleux, du murmure enchanteur, musical et tremblant des amis au fond de quelque nuit qu'étoilent des plasmas. Merci pour ce partage. |
Cristale
12/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème parfumé de tendresse qui semble renaître des tiroirs secrets d'une plume qui disait "Je reviendrai demain"...j'espère qu'elle l'a dit encore ce soir...
Nulle retouche n'est venue entacher la pureté des émotions et ce n'est pas plus mal ainsi. Pourtant, vu les progrès de l'auteure, depuis..., je verrais bien quelques reprises dans la versification, un petit leefting en sorte. Mais je sais qu'il est, parfois, des lignes qui tiennent à coeur pour de profondes et légitimes raisons et que l'idée d'oser en changer la moindre virgule serait sacrilège. Oui, revenez demain Myo, ce sont les "lumières d'horizon" qui vous le disent. |
Myo
15/8/2021
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Robot
16/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a toute une symbolique de la complicité amoureuse dans ces vers souples et gracieux qui donnent un récit fluide. Le récit - le fond - est posé dans une réflexion qui ne pèse pas sur la lecture et rien que pour ça c'est un superbe texte.
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Louis
18/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce poème est écrit tout entier au futur.
Ce n’est pas sans justifications. La narratrice introduit une temporalité en brisant la durée présente avec son ami complice, elle ne reste pas près de lui à son côté, elle repart au loin, mais pour revenir le lendemain. Cette rupture de la durée, cette discontinuité qui fait alterner absence et présence, crée un passé et un futur. Mais le poème tout entier tend à montrer comment s’abolit cette temporalité que la narratrice a pourtant produite par ses actes. « Je reviendrai demain » : déclare-t-elle. Et demain sera le même qu’aujourd’hui. Demain ne sera pas le surgissement d’une imprévisible nouveauté, il sera le retour du même. Demain et après-demain, comme hier. La temporalité s’abolit ainsi dans un éternel retour du même, il prend la forme cyclique d’une éternité, dans laquelle passé et futur perdent leur sens. Le temps s’enroule, laisse-t-elle entendre, autour d’un point fixe, d’un point immobile, stable, invariable. Le futur s’enroule autour d’un présent et s’abolit en tant que futur. Ce présent se tient dans la présence l’un à l’autre d’elle, la narratrice, et lui, cet homme, son ami, son amant. L’homme vers lequel la narratrice reviendra possède cette fixité d’un immuable, d’un inaltérable. Il est présenté dans l’immobilité, en une stabilité inébranlable. Le mouvement, ainsi que le temps, sont du côté de la narratrice. C’est elle qui est venue, elle qui vient, elle qui reviendra. Alors que l’homme, quand elle est de retour, semble ne pas avoir bougé, toujours présent dans la même position, comme une statue, immuablement assis. Assis pour toujours. Il ne se lève pas pour accueillir la nouvelle venue, il demeure dans sa position, celle d’un lecteur assis. Il est une assise dans la lecture. Il en est une personnification. Ainsi dans la lecture se trouve le point fixe d’une vie, celle de la narratrice. Lecture : ce vers quoi l’on revient toujours, ce vers quoi régulièrement l’on fait retour. Pour nourrir son âme. Pour y trouver le repos. Pour jouir d’une paix sereine. L’homme pourtant n’est pas la simple personnification d’une idée abstraite, il est de chair et de sang, bien que sa nature comporte, métaphoriquement, une part minérale ; bien que son essence tienne du cristal. « Je reviendrai demain, quand le givre brillant Perlera le décor de ton grand lac fumant » L’homme, en effet, est indissociable du paysage qui est « décor », qui est "de corps" avec lui. Et ce paysage est celui du « givre » qui « perlera » ; il est celui d’une glaciation, de ce qui se fige dans les cristaux de glace, non pour indiquer la froideur des sentiments, mais pour renforcer la dimension d’un immuable qui le caractérise, lui, l’être figé dans un temps suspendu, lui d’une surface solide, alors que dessous stagne une eau profonde et douce, comme celle d’un lac. Ainsi le paysage fait corps avec l’homme exprimant l’immutabilité brillante, la permanence, la persistance d’une stabilité, qui le représente dans son caractère premier. L’homme de cristal n’est ni dur ni froid, il n’est pas de glace, mais de fixité et de constance. D’autres propriétés de l’homme sont présentées par la posture hiératique qui forme l’image de celui que la narratrice va retrouver : il est « Assis pas loin de la fenêtre », en proximité avec ce qui ouvre. Il se tient près de l’ouverture qu’est la fenêtre. Il est lecteur, plongé dans un livre, mais ouvert sur le monde, ouvert sur l’extérieur, et non fermé sur lui-même. Nulle opposition entre le livre et le monde. Et le livre aussi est une fenêtre, sur la vie, sur le monde, sur autrui. La porte aussi n’est jamais fermée : « La porte reste ouverte » L’ouverture sur l’extérieur est aussi accueil de ce qui vient du dehors ; projection sur le monde, et accueil de ce qui vient ; accueil de celle qui vient chercher près de lui un peu de stabilité. « La porte reste ouverte et la cruche d’eau pleine ». Elle renforce encore l’idée d’accueil, cette eau dans la cruche, cette boisson naturelle, simple et limpide, prête à désaltérer qui vient du dehors, du monde et de son agitation, et apaiser qui a soif de stabilité et de tranquillité. Si la narratrice est mouvement, en effet, c’est un mouvement qui fuit l’agitation, et trouve près de cet homme amène et avenant, le calme et l’apaisement. Une connivence s’instaure avec cet homme, faite de gestes et de regards plus que de paroles « Nous ne parlerons pas mais goûterons le fruit / De ce moment unique… » L’union entre elle et lui se traduit dans les contacts sans rudesse, sans brutalité, dans la délicatesse d’un regard, qui « frôle » et qui « caresse ». Son regard à lui, caressant, n’est pas inquisiteur : « Je sais que ton regard me frôlera un peu, / Sans question… » Sans les questions qui seraient des reproches : où étais-tu ? Pourquoi tu ne n’es pas venue plus tôt ? Pourquoi tu n’es pas restée?Pourquoi es-tu repartie... ? Ainsi les yeux de l’homme sont « sans regret ». L’homme est tout entier dans ce moment présent, dans cette complicité qui unit leurs doigts et leurs âmes, son esprit ne s’échappe ni dans le passé des regrets, ni dans la crainte de l’avenir. Il n’est ni d’avant, ni d’après, tout entier dans un perpétuel présent. Ensemble, ils « goûteront le fruit / De ce moment unique » Ce moment à la fois unique et perpétuellement répété, en une «itération unique et infinie », comme écrit Roland Barthes, itération dans le retour de ce qui se vit qu’une seule fois. Sans question. Il est l’homme sans questions. Sans questions sous forme de reproches, mais aussi sans questions qui signifient un manque de savoir. Inutiles d’interroger : « Tu sauras plus que je ne saurais dire » Il est l’homme de la compréhension, celui de la pénétration du cœur et de l’âme. Il ne lit pas seulement dans les livres, il lit dans le cœur et dans l’âme ; sa porte est ouverte sur le monde et ouverte sur l’intimité de l’autre. Dans cette communion avec lui : « Tout deviendra réponse ». Moment précieux de l’union complice, ce moment qui fait cesser toute interrogation, toute quête, toute poursuite effrénée, toute recherche inquiète. Moment précieux de profonde sérénité, pendant lequel rien ne manque, moment d’apaisement, de calme et de satiété. Moment de plénitude. Quand tout « répond » et que rien ne demeure en attente, en flottement, dans le doute. Tout est là. Sentiment de plénitude. Dans ce moment cessent les luttes et les « combats ». Cessent les doutes et les incertitudes. Prennent fin les questions et les problèmes. Plus d’action pour faire advenir ce qui n’est pas. Tout est là. Tout est en présence. Rien ne manque. Et « ma quête prend fin quand tu m’ouvres les bras ». « tu m’aimeras » En cet instant précieux de retour, quand elle se serre dans ses bras, tendre effusion, dans l’union intime loin du monde, naît l’instant serein, tout de calme et de plénitude, l’instant d’éternité. |
Anonyme
20/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Myo,
Je profite, après avoir lu vos remerciements, de venir laisser quelques mots sous ce joli poème dont j'apprécie la douceur, la tendresse et la simplicité des alexandrins ( simplicité qui n'empêche pas l'efficacité) Je comprends mieux les quelques maladresses et je comprends très bien la difficulté à retravailler un texte . Je connais moi-même ces difficultés sur d'anciens textes écrits et laissés de côté depuis un grand nombre d'années. |
Anonyme
30/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de douceur dans ce poème, mais aussi une énigme : qui est cette femme qui reviendra sans cesse demain? Qui est cet homme immuable et statique, qui ne semble même pas attendre ? Un père ? Un amant ? Quelle est cette belle complicité qui les unit, et à laquelle j'aimerai tant accéder ?
Deux fois je suis venue lire ce poème. Par deux fois j'ai été freinée par ce second vers ''Perlera le décor de ton grand lac fumant'', tant ce grand lac fumant casse un peu l'ambiance de ouate. Même s'il doit être important, ce lac, pour le retrouver par deux fois à la même place... En plus de la douceur, j'aime aussi beaucoup ''Un livre dans les mains que tu liras peut-être'', pour toute l'amplitude que cela laisse au destin. Merci pour le partage, Myo. Cat |
EtienneNorvins
30/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'admire l'intense retenue qui irrigue chacun de ces vers, qui eux-mêmes en sont comme les écrins - ciselés de givre ou de fumée au dehors, et si chauds sans être mièvres au-dedans...
Ma seule réticence serait pour la répétition à l'identique de la première strophe en conclusion du poème - qui, du coup, me semble trop bien retomber sur ses pieds, se refermer sur lui-même en un cercle-parcours trop parfait pour être "vrai"... J'aurais envie d'une inversion des vers, quelque chose comme : "Tu seras là, assis, pas loin de la fenêtre / Un livre dans les mains que tu liras peut-être / Je reviendrai alors, et le givre brillant / Perlera le décor de ton grand lac fumant." Mais cela aussi parce que je suis peut être incapable d'une telle confiance et d'un tel abandon... Je garde votre texte comme remède aux jours de déprime. Merci du partage, Respectueusement. |
Virou64
15/9/2021
a aimé ce texte
Bien
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Je dois vous l'avouer, il m'a un peu fallu "sortir les rames" dans les deux premières strophes. Mon oreille a accroché sur certaines sonorités: givre brillant, grand lac fumant, là assis. J'ai aussi eu du mal à raccrocher les hémistiches "et la cruche d'eau pleine" et "la caresse des yeux" au reste du texte...
Et puis, miracle! A partir de la 3è strophe j'ai été emporté par le courant, séduit par la fluidité et la musicalité des vers 9 à 20. (petit bémol pour l'enchainement "auxquels là") Après avoir traversé une petite zone de turbulences, je me retrouvais ainsi, ravi, sur un cours d'eau paisible et harmonieux. L'ensemble, du point de vue de la forme, m'a paru bien construit Un bon moment de lecture poétique. Merci |