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Anonyme
2/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Une poésie au maigre contenu, basé sur la répétition et le passage du porno à l'enfantement. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais peut-être que d'autres apprécieront.
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Capry
2/3/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Magnifique et tragique.
Tragédie mystérieuse, le locuteur devient-il aveugle et sourd ou est-ce une perte qui provoque cette douleur ? Le thème de l'eau pour l'être humain en poésie laisse place à de multiples drames. J'aime ici le basculement de la joie à la tristesse profonde, cela nous laisse amer, une sensation étrange émerge à la fin du poème. Les mots sont simples, le rythme bien calculé, le poème coule de lui-même jusqu'au choc. Tension, incompréhension et mystère. |
Provencao
13/3/2022
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Bonjour Myo,
"et mes larmes avec elle." A la lecture de votre poésie, la dissimulation et l'obscurité me font dire que l'on a tendance à attendre de l'écriture qu'elle nous guérisse non seulement de frisson représentatif, mais également, de certaine façon de spasme moral, qui viennent afficher de manière tout à fait ruineuse et malsaine la relation à la vie et ....le vivre. C'est ainsi que j'ai perçu et ressenti votre poésie Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le porno exhibe, expose tandis que l ' érotisme ne fait que suggérer la sensualité dans l ' amour . Votre poème ajoute à ce dernier la tendresse . Ne voulant pas plagier Capry , je m' arrête là .
C'est curieux comme on peut voir dans l ' association de la femme et l ' eau sans doute une femme qui mouille ou qui perd les eaux . Porno ou enfantement . Mais pourquoi pas ! |
IsaD
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quand je lis parfois les commentaires, je me fais souvent la réflexion que je dois être une vraie quiche en matière de "critiques", qu'elles soient positives ou négatives...
C'est pourquoi d'ailleurs je préfère la plupart du temps ne pas commenter tant j'ai l'impression que je dois certainement passer à côté de quelque chose, je ne sais pas voir la beauté magnifique de certains textes, ou vice versa. Mais il est vrai aussi que chacun voit le monde à sa manière et c'est pourquoi finalement aucune réalité ne peut découler de ces multiples visions. Alors, je vais ajouter ma propre vision, qui va peut-être paraître naïve, en vous disant qu'à la lecture de votre texte, j'ai simplement été embarquée par la danse des mots et ce qu'ils racontent... ou plutôt ce qu'ils m'ont raconté, à moi : une douceur tendre qui crie le désir d'être aimé... Merci pour ce partage |
papipoete
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Myo
" ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive... " et son flot se fait sauvage sur mes joues ; douce sur mon corps où tu t'avances ; sur mon âme qu'à mes larmes elle se mêle... NB l'eau peut être amie, voire complice à la laisser couler tranquille ; l'eau peut être torrent quand au passage, elle emporte tout sourires mots-doux et larmes... Une jolie variation sur l'eau source de vie, source de joie, source de pleurs... L'auteur laisse ce jour ses alexandrins de côté, pour écrire en " liberté " de tendres vers à l'endroit à l'envers ; " sur ma peau... " est ma strophe préférée dans cette forme nouvelle ! |
Miguel
13/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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Ce n'est pas mon style d'écriture préféré, mais il y a là une douce sensualité, avec des vers fluides (harmonie imitative ) des répétitions bienvenues, et une chute inattendue qui nous sort brutalement de ce bien-être.
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Mintaka
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Myo,
L'eau coule, les vers aussi. Une courte poésie où l'auteur semble simplement vouloir nous dire " j'ai juste une petite chose à vous raconter..." Au minimalisme du texte s'ajoute le contenu des entrelignes où l'imagination du lecteur y inscrit ses propres mots. Et à deux - l'écriture avec la lecture - se créent la magie du partage et de l'imaginaire, tout près du soleil. Au plaisir |
Vincente
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Première lecture, une découverte qui si elle est agréable par sa douceur n'emporte pas plus que cela, sauf par ce vers final, "…et mes larmes avec elle", qui laisse entrevoir une dimension autre et ordonne, puis conduira la deuxième lecture.
C'est bien là que la proposition prend tout son sens et va habiter la lecture. Cette option narrative, un brin déstabilisante au début, s'avère la clé de voûte du poème ensuite ; j'ai beaucoup apprécié cette façon subtile de décupler l'argumentaire émotionnel, tout en privilégiant l'économie de mots. Ainsi l'eau/amour ne cesse de couler ses caresses dans cette poésie, elle ne se tarira pas même pas quand après la disparition, ou la rupture de l'un, l'autre lui donnera encore vie par ses "larmes" irrépressibles, sorte de continuum par le biais mémoriel du sentiment amoureux. J'ai un peu tiqué sur "…mon ventre / tendre nid accueillant", entre le mièvre et le convenu. Il me semble par exemple que plus suggestif et moins facile, il aurait pu être écrit : "sur mon ventre tendre", exprimant plus simplement l'accueil généreux et délicat qu'il représente, éveillant aussi à son côté sans défense préparant à la fragilité face au final de la séparation/disparition. |
EtienneNorvins
15/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Elle coule cette eau, avec cette grâce mélancolique qui vous est particulière, ce sourire qui n'est pas triste et jamais résigné - mais à cette fine pointe où l'on ne sait pas si les larmes finales sont encore de joie ou déjà de nostalgie.
Il y a comme un instant suspendu dans cette cascade de mots - et le vers 'libre' est tellement bienvenu, qui esquisse dans sa fluidité l'incertitude (comment tombera chacune des gouttes, en quel rebond inattendu ?) et la fatalité (puisqu'elles tomberont), ce spectacle de la cascade qui semble devoir être 'toujours recommencée' comme la mer selon Valéry... jusqu'à la strophe finale. Et elle emporte, elle brasse sensualité et sentiments, d'où mon incompréhension quand on lit 'porno' à son sujet... Certes ça mouille, ça mousse, mais en penchant vers Bachelard... et en avouant que tout cela est sans doute 'trop grand'. L'eau coule, tempus fugit - seules nous sont accessibles la peau des autres et l'écume des choses, mais quel bonheur on peut y cueillir, dans l'instant puis dans les mots... Merci pour ce partage. |
apierre
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très joli partage de ces instants intimes.Des mots simples coulent tout le long de ce tendre et sensuel texte où la poésie ruisselle.
Merci Myo pour cette jolie lecture. |
Cristale
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Myo,
Et oui, la chute est bruyante de non-dits, d'absence, de souvenirs silencieux dans ces vers légers et visuels. J'aime bien l'anaphore qui schématise joliment cette eau qui coule et coule longuement sur la peau, j'aime un peu moins la deuxième partie de la deuxième strophe, mais à peine un peu moins ^^. Merci pour ces lignes délicates. Cristale |
GiL
13/3/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Myo,
Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Moi qui suis insensible – voire réfractaire – à la poésie libre, je me suis surpris à être emporté par le rythme des vers, touché par la sensualité des images, bref, conquis par la justesse et l’intensité de ce bref poème, admiratif devant sa construction, sidéré et ébloui par le dernier vers. Le sujet ? Je suis peut-être simpliste ou ingénu, mais pour moi il s’agit d’une douche après l’amour. Rien de plus et rien de moins. Quant à la chute, mille interprétations se croisent encore dans ma tête… Bravo Myo ! Cette incursion dans la poésie libre est une superbe réussite. |
Ascar
14/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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vous quittez votre registre classique habituel pour nous livrer ces vers libres comme l'eau.
Je vous ai suivi sous cette douche qui reste un moment de reconnexion a soi. Vos mots saisissent parfaitement l'instant comme une photo polaroid. Les images sont fortes, évocatrices tout en restant pudiques. La chute fait penser à une rupture sentimentale. merci pour ce partage |
inconnu1
14/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel surprise de vous trouver dans le registre de la poésie libre, mais le résultat est plutôt réussi. Il y a mille façon d'interpréter cette eau qui coule de la douche, des yeux ou d'ailleurs. Mais tout est dit de manière pudique et la lecture reste fluide et coule...
Bien à vous |
pieralun
14/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me transformerais bien en gouttelettes moi….
Je me contenterais d’être un grain de pluie, une petite fontaine, un petit ru en rut où vous vous glisseriez très chère. Tel est le rôle de la poésie: provoquer l’émotion quelle que soit sa forme. |
Anonyme
16/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'eau, élément majeur de toute vie, coule comme la vie passe...
Je ne peux m'empêcher d'interpréter la musique de votre poème comme un triptyque de cette vie. - La pré naissance, vie in utero ''vraie ''cascade de mousse'' où l'on baigne dans cette eau si particulièrement ''tiède et sauvage'' ; - en passant par l'eau de l'âge accompli, celui de la plénitudes des sens. J'adore cette image, elle sublime la sensualité et votre façon de la faire irradier ''Sur mes seins juste ronds pour tes mains'' ; - puis l'eau de la fin, celle qui dissout, ensevelit et ''ruisselle'' emportant tout, et ''mes larmes avec elle...'' Une vie pleine d'amour et de grâce, qui n'oublie pas sa part de peine aussi... C'est ce que je retrouve à chaque fois dans vos poèmes, et qui me plaît tant, Myo, cette aura d'amour dans laquelle vous semblez baigner en toute félicité. Merci pour le partage. |
Myo
19/3/2022
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chVlu
26/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette douche partagée ! La sensation globale est suave et douce. Les larmes de la fin seraient elles des larmes de lâcher prise, d'une émotion qui déborde en trop plein calme et serein ?
Reste cette sensation d'avoir pris avec la narratrice une douche apaisante et pleine de sensations, toute en introspection. Assurément un bon moment |