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Anonyme
26/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Rien que pour la rime tsunami/ami je commente. Très la classe ! Insolite, cette rime, et pourtant naturellement amenée.
Le sujet aussi me plaît par son originalité, l'ensemble du poème que je trouve expressif… … Toutefois un peu long et outré. Je ne vois pas trop l'intérêt, par exemple, du quatrième quatrain qui me semble simplement annoncer le dernier (mon préféré). Un bémol aussi sur la rime pouvoir/devoir que je trouve facile. Dans l'ensemble, un poème pour moi de bonne tenue mais qui tend, ai-je l'impression, à pécher par manque de sobriété. |
Cristale
27/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah !!! Je m'arrache les cheveux et m'arracherais bien les yeux pour ne point voir cette diérèse oubliée dans ce si joli poème.
Techniquement, (j'espère que l'auteur, qui présente son texte en classique, attend quelques retours sur ce point de vue), les mots à la rime sont un peu trop de même nature et les "e" accentués un peu trop nombreux, ce qui peut nuire à la fluidité et la mélodie. Ceci dit, la plume est très élégante et le discours pétri de sensibilté et d'émotion. "La voix au téléphone...est celle d'un ami." Ce dernier vers est adorable et, pour connaître ce réconfort, je ne puis que dire combien cela est précieux. Merci pour cette lecture. Cristale |
Miguel
29/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a selon moi quelques expressions eu peu obscures et quelques vers maladroits ; mais aussi beaucoup de réussites et de passages émouvants ; la fin est touchante dans sa simplicité et son authenticité.
Miguel, en EL |
Vilmon
2/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Côté technique, vers en alexandrin, rimes embrassées pour les cinq quatrains, césure au 6 pas, presque toute des rimes riches. Je crois que c’est bien réussi ! Pour le thème et la manière d’exprimer, je crois que les sentiments que procurent les conseils et l’avis d’un ami sincère en un moment difficile sont bien exposer. Une recherche minutieuse pour éviter la répétition et le banal. Je sentis qu’il a une évolution d’un quatrain à l’autre, l’auditeur se sens conforté de mieux en mieux par cette voix. |
papipoete
9/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Myo
Cette voix au téléphone me prend " dans ses bras ", et sans poser de question, trouve les mots pour le dire ; cette douce musique qui passe sur mes blessures, comme un baume apaisant appliqué par des mains de velours. Cet ange qui passe en moi via le téléphone, me veut tant de bien... normal, c'est mon ami ! NB comme ce poème vous va bien, madame l'infirmière ! On l'appelle, elle accoure et nous soulage ne serait-ce que par sa présence rassurante ; ce poème en est une représentation, dans le quel on ne trouve pas : " faudrait que " bouge-toi un peu " du courage que diable ou " si t'avais connu ce que j'ai vécu... " la dernière strophe, où le " traitement " fait effet, est ma préférée ! au 10e vers, " patience " se lit en diérèse ; aussi, ce mot lu en synérèse vous interdit le classique ( dommage ! ) |
inconnu1
9/6/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Myo,
C'est fou comme la manière de lire un poème est importante. Je l'ai fait rapidement avec du bruit autour et bon j'ai apprécié mais... Je l'ai relu à mi voix, sans bruit parasite, en insistant les rimes féminines. Et là, tout s'enchaine, c'est fluide sans accroc, je comprends tout. Certes il y a une synérèse malencontreuse, mais ce serait un comble de la relever alors que je n'avais pas vu ce poème proposé visiblement en classique en EL et alors que je suis complètement passé à côté d'un e muet et d'une synérèse dans mon dernier poème. Donc faute pas vue ... j'ai beaucoup apprécié la rime tsunami-ami (il fallait la trouver). Sur le thème, il est original. je suppose qu'on parle ici de ces numéros verts qui sont à l'écoute de la souffrance des autres Bien à toi |
plumette
9/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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une fois encore, je retrouve dans vos mots, quelque chose qui m'est familier ( ce réconfort apporté par la voix amie) et je salue le pouvoir de vos mots, ou plutôt de leur agencement!
j'aime beaucoup la deuxième strophe, l'alliage des m et des ss donne chair à cette voix qui apaise, les deux strophes suivantes me sont un peu plus complexes à l'oreille, mais la force de l'intention poétique me touche. et puis, "cueillir le présent de la sollicitude" voilà un qui sonne comme une recommandation bienvenue. Merci pour la lecture |
StephTask
9/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte très doux m’a fait penser à SOS amitié. Il est simple et authentique et très bien construit sur le plan technique.
Pour ceux qui subissent des “vraiment pas”, qui butent sur la prosodie ou qui sont harcelés par des trolls, plusieurs remèdes : le poème de Myo puis l’appel à un ami ou à défaut… l’avis du public ou le 50/50 ;-) Plus sérieusement, ce thème est joliment traité et bien dans l’air du temps, après une crise sanitaire qui a exacerbé, notamment chez les jeunes, les moments d’angoisse, de solitude et de fragilité psychologique. |
pieralun
9/6/2022
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Bonjour Myo,
Je vais me permettre d’être très franc avec vous. Votre talent d’écriture est incontestable si je m’en réfère au rythme, à la fluidité de ma lecture: bref, vous avez une qualité certaine dans vos vers: la musicalité. Mais c’est un grand dommage de la mettre au service d’un pathos très excessif qui rend votre poème lourd, un peu indigeste parfois. Bien sûr ceci n’est que mon ressenti et je peux avoir faux sur toutes les lignes. Bien sûr, la tristesse, la nostalgie, la souffrance sont les thèmes utilisés par nos plus grand poètes, mais si le champ lexical est dédié entièrement à la douleur, alors cette douleur perd sa capacité à émouvoir, sa poésie donc. Voyez, sur cinq quatrains, vous avez utilisé: tourment, brûlure, fièvre, fêlure, sombre, angoisse,chaos, remous, l’amer, maladie, fragile, triste, joug, souffert, larme, froid, tsunami, solitude… Quel dommage que vos qualités d’écrivaine ne laissent pas la place à la respiration nécessaire des vers, à l’effleurement indispensable à la transmission de la douleur…. Relisez « Demain dès l’aube » où le pire des deuils, celui de son enfant laisse la place à la campagne qui blanchit, la forêt, la montagne, au magnifique dans le contexte: « je sais que tu m’attends » ou « je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » Laisse la place à « l’or du soir qui tombe » ou « les voiles au loin descendant vers Harfleur » , à un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Pour la souffrance: seul, triste, tombe et rien de plus… C’est donc la confrontation de toutes ces beautés, de la douceur des pensées, qui met sur un piédestal émotif la tristesse voire la puissance du deuil. Bien sûr ni vous ni moi ne sommes VH, mais j’ai vraiment envie de lire vos vers épurés, car je crois en toute sincérité à votre talent. Pardonnez-moi d’être si direct. |
Anje
10/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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La voix n'est pas celle de Claude François et le téléphone ne pleure pas. Il console. J'aime beaucoup l'image de cette présence, mais éloignée, amicale et bienveillante. Et le deuxième quatrain trouve ma préférence.
D'autres les ont pointées, je ferai silence sur les petits manques à la prosodie car le poème reste pour moi de très bonne facture. Merci Myo. |
Anonyme
17/6/2022
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Myo,
Votre poème décrit une situation assez originale de ce que j'ai pu lire de poésie. Cela dit, vous proposez ce coup de fil en le rendant complètement insensible, abstrait, dévitalisé, et ne lui donnez aucune place concrète dans le poème. Les termes sont génériques : Ma brûlure, laquelle ? Le sombre jugement, lequel ? La maladie, laquelle ? etc. Quelques mots, comme "modeste mélodie" semblent piochés pour les seules considérations de la métrique. La ponctuation hasardeuse de ce poème me l'a rendu extrêmement difficile à lire, et, puisque les termes renvoient à des notions abstraites, comme à l'humanité, le joug de n'avoir su tracer un rêve en chaque larme, les flots gonflés de solitude, l'amer, et nombre d'idées que vous n'incarnez en aucune narration, je me suis parfois demandé si je ne comprenais pas le poème ou s'il était simplement en train de me tenir un propos particulièrement vide. L'on peut relever la rime "trsunami/ami" comme une originalité, bien que douteuse, mais heureusement, parce que les autres rimes sont toutes d'une banalité vertigineuse. Les relisant, à l'instant, et ne regardant que les rimes, je pourrais croire à une farce. La situation présentée est trop concrète pour du surréalisme, et seul le vers "De n'avoir su tracer un rêve en chaque larme." porte la touche onirienne de l'imagerie des fracasseurs de ciboulot. Bien cordialement, roi |
Edouard
13/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Tout est beau et, excusez le mot facile, bien connecté. Un bouche à oreille, un coeur à coeur, j'imagine même le cordon du téléphone, image d'un passé dépassé comme un amour perdu.
Merci de ce coup de fil qui m'a fait du bien. |
Lulu
13/7/2022
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Myo,
Pour ma part, j'ai été peu touchée par ce poème, sans doute parce qu'il est centré sur la voix. En effet, si le poème correspond bien à ce que dit le titre, je trouve dommage que l'émotion ne vienne s'inscrire qu'au dernier vers vraiment. Il m'a semblé qu'on parlait d'une voix, certes essentielle - sans cela elle n'aurait pas été l'objet d'un poème ou d'un intérêt particulier - mais d'une voix presque étrangère. Ainsi, peut-être que "Cette voix" plutôt que "La voix" m'aurait plus touchée. On l'aurait désignée comme unique, propre à une personne en particulier. Mais c'est là un ressenti tout personnel, bien évidemment. De même, j'ai trouvé ce vers un peu lourd car, d'une certaine façon, il semble dire les choses au sens propre quand on attendrait peut-être une image pour faire poésie : "Dont le baume puissant soigne la maladie". Et quand bien même ce serait une image, ce que j'imagine fort bien, cela a résonné en moi comme une formulation peu originale. Mais la recherche des rimes a sans doute peu permis ce qu'une écriture plus contemporaine aurait offert ? Pour la troisième strophe, j'ai eu du mal à rester dans le ressenti peu éprouvé jusqu'alors, du fait sûrement de ce terme pour la voix "Experte" dont la connotation pour moi va loin vers d'autres domaines que la douceur, la chaleur, comme si l'expertise relevait plus du travail et de l'effort, soit d'autre chose que le naturel qui touche plus, finalement, comme l'authenticité ou la sincérité. J'ai bien aimé ce vers fluide au coeur de la troisième strophe, cependant : "Porté par la chaleur de ce chant qui pardonne". En revanche, je n'ai pas du tout aimé le vers qui suit : "Ma fragile pensée et son triste devoir." D'abord, parce que je le trouve chaotique, non fluide. Puis, parce que je saisis à peine de quoi il s'agit quand est évoqué "son triste devoir". S'agit-il de "Ma fragile pensée" ? La formulation me semble complexe et peut-être à revoir. L'avant-dernière strophe me semble intéressante, claire et plus fluide car centrée aussi sur le narrateur (la narratrice ?) et l'émotion est plus palpable. Comme quoi, partir de soi, d'un point de vue narratif renforce vraiment le sentiment que l'on souhaite partager. La narration à la troisième personne (Exemple : La voix au téléphone = Elle) me semble moins pertinente car moins efficace, ici. Dans l'avant-dernière strophe, j'ai d'abord eu du mal avec "De n'avoir su tracer un rêve en chaque larme", mais la relecture m'a permis d'en saisir une portée que je trouve finalement belle et originale. La dernière strophe m'a semblé touchante car elle amène un mot essentiel qu'en tant qu'auteur (autrice ?), vous avez souhaité mettre en dernier lieu, mais c'est précisément ce qui m'a manqué tout au long du texte. Je crois que l'effet de surprise, si c'était un souhait, n'a pas marché en ce qui me concerne. L'évocation de l'ami clairement énoncé plus tôt m'aurait assurément davantage touchée. Le suspens ne semble pas fonctionner. En fait, j'ai eu l'impression que ce "froid tsunami" évoqué en dernier lieu dans la dernière strophe était omniprésent, finalement. |
Louis
8/12/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C’est une voix, juste une voix, à l’autre bout du fil.
Sans présence charnelle, elle ne s’accompagne pas de regards, de mimiques, de gestes qui, ordinairement, lorsque deux personnes sont présentes physiquement l’une à l’autre, soutiennent, nuancent, accroissent l’expressivité de la parole. La voix au téléphone, pour agir, ne peut compter que sur elle-même, sur son seul pouvoir sonore, qui est associé, il est vrai, à celui de la parole qu’elle porte. Pourtant, le poème fait remarquablement ressortir le pouvoir de la voix, alors que la parole et son sens sont à peine évoqués, sinon allusivement. Ce pouvoir repose sur les particularités de sa matérialité sonore : son « souffle », son « timbre », sa « musique », elle qui ne se donne pas dans la seule abstraction du sens des mots, mais se rend présente par sa matérialité même. Un ‘corps de la voix’ en quelque sorte se rend présent dans un entre-deux du sens et du son. Le premier quatrain montre l’effet bienfaisant que prodigue la voix. Un rapport s’instaure entre les personnes au téléphone : une relation entre soignant et soigné. Soignant, du côté de la voix émise ; soigné, du côté de la personne auditrice. L’être à l’écoute se reconnaît dans la situation du malade ou du ‘souffrant’ : « Dont le baume puissant soigne la maladie ». Mais le mal dont il souffre n’est pas une pathologie du corps ; l’âme est malade, l’âme est en peine. Et cette âme, pensée sur le modèle du corps, comme lui peut souffrir de « brûlures », de plaies, de déchirures, de « fièvre » encore, ou de « fêlures ». Dans ce rapport, la voix prodigue des soins, agit en véritable médecine de l’âme. Enveloppante voix : « … elle enlace mon tourment De son souffle léger, effleure ma brûlure ». Douceur et enveloppement : la voix agit telle une compresse de gaze, qu’on applique sur une brûlure ; elle « enlace », et « effleure», toute en délicatesse et douceur ; et n’appuie pas, précautionneusement, là où naît la douleur. Voix panseuse ; elle sait soulager les blessures, favoriser les processus qui cicatrisent. Voix caressante. Voix apaisante. Sans doute est-elle en accord avec ce que disent les mots qu’elle porte, mais sa tonalité douce agit avant tout, dans ses inflexions de légèreté et de tendresse. Souffle léger sur une brûlure, souffle frais pour en atténuer les braises, la voix aussi « apaise la fièvre » Comme un analgésique ; comme une suture des plaies ouvertes. Le souffle sur l’âme n’agit pas par chimie, ni par magie, mais par l’intensité affective dont il est porteur. L’âme était autrefois désignée comme un « souffle » et le « souffle » semble l’âme même de la voix, âme qui s’adresse à une autre âme ; voix qui rend présent celui qui la profère, corps et âme. La voix agit encore par sa « musique ». L’action thérapeutique s’effectue par la musique de la voix : « le timbre des mots », la « modeste mélodie ». Musique des mots : antalgique, sédative. Cette musique a le pouvoir de « bercer » une angoisse. Ce bercement anesthésique doit ses effets à ce qu’il est une harmonie, dans des sonorités accordées, venant se substituer au vacarme chaotique d’un tourment intérieur : « angoisse ancrée au chaos des remous » La voix est pénétrante ; sans intrusion elle vient prendre place des «remous », se substitue à leurs troubles. L’âme souffrante ne se laisse plus alors emporter dans les turbulences qui l’assaillent, mais se recompose sur la ligne mélodique, calme et harmonieuse de cette voix. Si l’auditeur se pose comme atteint de maladie, il se sent aussi victime d’un choc affectif, d’un traumatisme qui l’a violemment secoué, un trouble puissant, une force de désordre ; il se sent la proie d’une tourmente, renversé par un « tsunami ». La voix se donne alors comme bruissement d’une eau calme, bercement qui vient prendre place du fracas de la tempête, du raz de marée affectif, si déstabilisant, si bouleversant. La maladie semble la conséquence du tumulte affectif, dont la cause n’est pas révélée, et n’a pas besoin de l’être. La voix agit encore comme un baume apaisant, « un baume puissant», comme pommade pour l’âme, onguent sonore appliqué sur les plaies de l’âme. Dans la 3éme strophe, la métaphore médicale se poursuit. La voix « distille », habile, efficace, « experte », comme par une perfusion, des mots de soulagement. De nouveau, le principe actif du médicament vocal est plus dans l’expression sonore des mots que dans leurs sens. S’effectue une sorte de transfusion des âmes ou des esprits, par laquelle s’insuffle : « la vitale patience où l’espoir s’abandonne » Il faut, à l’auditeur, être « patient » au double sens du mot : endurer, subir, supporter, et se reconnaître objet de soins, dans la nécessité de recevoir des remèdes, des potions aux ingrédients de tendresse, d’attention et de « sollicitude ». Il lui faut de la patience : savoir attendre ; espérer. Le temps aussi fera son œuvre médicinale, et l’espoir ira renaissant. Le grain de la voix se fait germe d’une espérance retrouvée. Les potions sont toutes de nature vocale, musicale, et débordantes de la chaleur humaine ; elles réconfortent à la « chaleur de ce chant», permettent d’oublier le fracas des vagues tumultueuses, aident à se relever après leur déferlement renversant. La voix est chaleureuse « qui pardonne / Ma fragile pensée » Bienveillante voix, qui n’adopte jamais le ton du reproche. Sa chaleur est communicative, quand le tsunami subi était si « froid» ; quand le choc affectif éprouvé s’est avéré un ‘coup de froid’. La fin du poème insiste sur un dernier effet de la voix : elle ouvre chez l’auditeur un espace de quiétude, libéré du « joug » de la douleur, et rend disponible pour cueillir « le présent de la sollicitude » ; elle crée un ‘terrain’ d’entente d’où s’écoulent et refluent « les flots gonflés de solitude ». La voix peut ainsi laisser place à la parole, prédispose à son écoute porteuse de sens. Une ‘entente’, en effet, se réalise, au sens premier et fort du terme, et à celui d’un accord, d’une union fraternelle. Entente mutuelle, qui permet un être-en-commun, un être-ensemble, loin de la solitude. Entente dans laquelle on peut dire que la voix au bout du fil est celle d’un « ami ». |