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Anonyme
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, oui. J'aime beaucoup cette évocation de départ, de voyages, de lointains à partir des êtres qui y ont le moins accès : les grands arbres. Jolis, ces embruns de poussière qui donnent le titre ! Le vent bruissant fort dans les feuillus m'a toujours fait penser à une rumeur marine...
Mes quatrains préférés sont le premier et le troisième, je leur trouve une ampleur particulière, une belle allure voiles au vent. La voile des branches, la mer de mousse et surtout l'écho qui dénigre les géants immobiles me parlent. Mais, à mes yeux, l'ensemble du poème est de qualité constante, le rythme est assuré, fluide, les rimes solides ; pas très inventives selon moi. De la belle ouvrage sur un thème qui me botte ! |
Anonyme
3/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Très beau poème classique sur les arbres en général. On sent que l'auteur aime à se fondre au milieu d'une forêt. Le dernier vers est magnifique. Il n'est juste que ce : géant immobile au singulier pour respecter la prosodie de la catégorie, mais c'est peu de choses aux regards de l'ensemble. |
Lebarde
8/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Hommage bucolique à des arbres vénérables liés par leurs "racines blanches", "Témoins silencieux du voyage du temps", rêvant à une autre destinée peut être plus glorieuse (mais mortelle) qui les aurait unis dans la construction de "vieux vaisseaux".
Ce rapprochement de la forêt et de la mer avec le choix de mots ambigus à double sens est bien vu: "horizon", "mer de mousse", "voyage de temps", "embruns de poussière", "port de verdure", "caravelle anonyme, La cale vide", "l'appel du large". Beau texte sans emphase à la poésie certaine et aux images originales. J'aime bien par la simplicité douce et reposante qui s'en dégage. Sur la forme un classique qui tient bien la route et mérite sa catégorie . En EL Lebarde |
Donaldo75
9/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai beaucoup aimé ce poème ; il y a dans ces vers une forcé évocatrice qui rend bien hommage au thème – j’avoue qu’il fait partie de ceux que je préfère – et projette le lecteur dans cet univers. Le champ lexical déployé dépasse même le monde végétal et nous donne l’impression de voyager ailleurs, différemment. Les vers développent ces images sans jamais tomber dans la redondance ou la molle répétition. L’usage de la première personne du singulier rend l’ensemble plus incarné, plus personnel, sans pour autant exclure le lecteur mais au contraire en lui faisant partager cette expérience, ce sentiment, cette presque communion.
Bravo ! |
papipoete
15/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Myo
Avec ce vent qui gonfle leur ramure, les arbres de la forêt ont accompli un long voyage, sans jamais lever l'ancre ! Mais, si vous prenez le temps de les écouter, posant votre oreille contre leur tronc, ils vous feront le récit de ces innombrables embarquements... passez votre main le long de leurs rides, et vous sentirez battre leur coeur quand " le charme étreint l'érable roux. " NB ce port aux grandes nefs amarrées par leurs racines blanches, semble ne pas bouger, mais l'auteure qui sait tendre l'oreille, être à l'écoute d'humains souffrant, montre son amour de la nature de si belle façon ! Elle parle aux grands arbres, ils lui répondent... L'avant-dernière strophe nous fait prendre la mer, dans cet océan de mousse ; nous ne craignons pas le naufrage. Un poème dont je partage la substance, ayant moi-même parlé à ces créatures : quand j'eus l'obligation d'arracher la vigne-vierge qui ceignait ma maison, en même temps que je tranchais son tronc, je lui demandais pardon ! Durant des semaines, son " sang " coula de cette plaie ; j'étais si contrit ! Votre dernier vers... si beau ! Des alexandrins au classique sans faute, coulent si limpides et paraissent si simples à écrire et pourtant... |
apierre
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle idée ,un beau poème.Fluidité et musicalité au rendez vous.
Bel hommage à ces arbres géants mais qui ne peuvent s'élever jusqu'au ciel. Une très belle lecture ,merci beaucoup ! |
Miguel
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel beau chant ! Je me suis laissé bercer par ces rythmes et ces sonorités, et j'ai rêvé à ces belles images. Un souffle lyrique qui vient de la force tellurique de la forêt, sans doute, et une mélancolie qui ne rend pas triste mais songeur. De la poésie comme je la préfère.
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Anonyme
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau poème classique, une évocation originale et émouvante. La personnification de tous ces arbres est habile et bien rendue, ainsi que la métaphore forêt/océan.
Magnifique vers final ! Je citerai, par exemple : "Quand je pose ma main sur leur tronc buriné, J’entends l’appel du large et l’amertume intime D’être pareillement, caravelle anonyme, La cale vide, sèche et le cœur confiné." PS Je mettrais une virgule après "sèche" |
Cristale
15/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un très joli poème Myo !
Un plaisir pour moi et sans doute les très nombreux qui adorent les arbres. "Quand je pose ma main sur leur tronc buriné, J’entends l’appel du large et l’amertume intime D’être pareillement, caravelle anonyme, La cale vide, sèche et le cœur confiné." Attention à la redondance des "leur-leurs" "Je sens battre la vie en des larmes de sève." Une belle image, est tellement vraie. Merci pour cette paisible ambiance. Cristale |
Ligs
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir,
Un beau poème, apaisant, et qui valorise la Vie. On est emporté par sa cadence assez lente, les images de voyages, l'intériorité du poète. J'adore le dernier vers pour ces mêmes raisons. |
Capry
15/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'adore le thème, rien qu'en lisant les trois premiers quatrains je me suis sentie auprès d'eux. Vos vers m'ont fait voyager. Les trois premiers quatrains sont mes préférés. J'ai un peu décroché au quatrième. Je pense qu'il aurait fallu continuer avec du descriptif. Le Je me ramène dans une autre réalité qui n'est plus mienne. On est pris d'amour pour ces arbres qui représentent l'ancrage.
Ces vers "vieux vaisseaux oubliés Sur une mer de mousse" sont émouvants et parlants. L'analogie avec un port est parfaite et colle parfaitement dans votre poème. Bravo pour ce travail d'orfèvre ! |
Anonyme
16/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Encore une belle personnification de l’arbre.
« Mais si quelques rayons, la chaleur d’une trêve, Se posent sur mon front dans un souffle plus doux, Quand la cime du charme étreint l’érable doux, Je sens battre la vie en des larmes de sève ». Dès l’éveil du jour, les arbres sont le symbole vivant de l’espoir. Et leurs étreintes sont comme des caresses, aussi nécessaires à la vie que leur feuillage. « Parfois, un arbre humanise mieux un paysage que ne le ferait un homme. » Comme tout est pureté et beauté dans ce poème ! Merci ! pour toute cette douceur mélancolique. dream |
inconnu1
16/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Beau poème classique et romantique, l'appel du large, l'éloge de la nature avec un côté mélancolique. Techniquement c'est parfait et de belles formules. J'aime particulièrement la première strophe
Bien a vous |
Hiraeth
16/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Oh, c'est beau !
Le plaisir de la métaphore, de la métamorphose, se fait pleinement sentir dans ce poème qui voyage immobile. Nous nous prenons littéralement de compassion (= "souffrir avec") pour ces arbres qui, tout comme nous en ces temps moroses, voudraient prendre le large. La cale vide de la quatrième strophe me fait penser à Baudelaire, à son "mauvais moine" et à sa "cloche fêlée". Mais la dernière strophe vient apporter un rayon de vie malgré tout, au plus profond de la mélancolie. La vision poétique est dense et touffue, et l'image qui donne au texte son titre est fort belle. Une vraie réussite. PS : j'aurais peut-être utilisé un autre terme que "dénigrant" dans la troisième strophe. "Maudissant" par exemple me semble meilleur. |
domi
18/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle chute magnifique, merveilleuse : ."je sens battre la vie en des larmes de sève" !
Un hommage sensible aux arbres, et les images de combattant, et de vaisseau immobile, auxquelles l'auteure(e) se compare, sont très émouvantes.. Et encore merci pour cette fin dans la douceur, après la pudique allusion au confinement actuel :) |
Quidonc
18/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne ferai qu'ajouter le souffle d'une vague dans l'écume des branches aux embruns de poussières.
Un texte très agréable à lire, apaisant et tout en finesse. j'aime beaucoup les derniers quatrains et notamment "Quand je pose ma main sur leur tronc buriné, J’entends l’appel du large et l’amertume intime ... Je sens battre la vie en des larmes de sève." Merci pour ce partage |
Myo
19/3/2021
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Malitorne
20/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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Coïncidence, je me promenais avec ma fille il y a peu de temps dans une forêt de ma région, et nous nous sommes arrêtés devant un hêtre imposant au fût interminable et bien droit. Je lui faisais alors remarquer qu’il aurait fait un joli mât de bateau, si tant est que cette espèce fut utilisée pour cette fonction. Ceci pour dire que je suis réceptif à votre poésie, où seul «Leur écorce connaît les embruns de poussières » me chagrine, dans la mesure où vous évoquez un milieu en général humide. Un détail, l’ensemble reste joliment décrit et respire la puissance de ces forêts défiant le temps. Je ne me prononce pas sur la prosodie étant donné que je n’y connais quasiment rien mais je ne doute pas de sa solidité.
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Atom
20/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime l'idée générale qui ressort de ce poème qui mêle deux mondes que tout semble opposer. Forestier et marin.
L'ensemble est très bien écrit avec des vers parfois superbes. Ceci étant, si ces arbres n'ont certes pas accès aux horizons marins, ils ont au moins cette consolation de pouvoir se rapprocher du ciel. |