Dans un sommeil profond
Rien ne m’empêche de vous regarder
Tel que vous êtes.

Messieurs, avides et mercantiles.
Mesdames, manipulatrices et viles.
Enfants, ingrats et hypocrites.

Vous n'avez aucun cœur, mais dans mon cœur
Vous ne pourrez jamais vivre.
Vous pensez que Dieu s'est incarné en vous.
Mais, vous n'êtes rien.

Le néant a plus de valeur dans mon cœur.
Le paradis me sera confié dans mon âme.
Mais, pour l'instant je vis dans un Enfer.

Quand je ferme mes yeux,
Je vous vois, ingrats et mercantiles.
Rien ne vous touche, même pas la bassesse
De vos actes, de vos paroles.

Quand je ferme mes yeux,
Je sens ce pouvoir vous quitter,
Vous avez peur de mon monde ;
Qui représente la Vie, que j'ai connue
Grâce à vos inepties.

Maintenant, rien ne m'arrête.
Je possède le pouvoir de la peur
Qui me glace le sang.
Mon âme sera purifiée
De vos vilenies.

Mes cris, Mes peurs
Ne seront que passés.
Mes espoirs, Mes douleurs
Ne seront que passés.

Quand je ferme mes yeux
Quand je ferme mes yeux bleus,
Je sais que je pars dans un monde
Où les cieux m'attendent.
Bientôt, j'irai le rejoindre.