Le troisième vers ne comporte-t-il pas un "le" de trop? Je ne comprends pas trop non plus "beige blanc". Les répétitons (blanc, froid, toucher, vie, manteau), si elles sont j'en suis sûr volontaires, ne servent pas, à mon sens, la silhouette onirique du texte. La neige, sujet du poème, devrait fondre sur votre feuille et engourdir nos prunelles, je trouve modestement que le but n'est pas réellement atteint. Par ailleurs la fin est plus qu'obscure, je ne vois pas bien ce que le sang a avoir avec vos sentiments face à ce paysage immaculé, peut-être pourriez-vous éclairer ma chandelle verte... Malgré ces remarques qui ne sont en aucun cas des repproches, j'entrevois tout de même le masque hésitant d'un flocon d'irréel à l'abris de vos mots.

Même remarque que notrac : il me semble que le "le" du troisème vers est de trop...
Si l'idée me séduit, j'accroche moins avec la forme : il y a trop de répétitions à mon goût et cela te sied pas à l'univers que tu voulais recréer...

L'idée n'est pas originale bien sûr, mais traitée de jolie manière
elle est toujours plaisante à lire, le "Manteau blanc" fascine.

Vous n'avez pas réussi à donner de l'envol, de la profondeur
à votre texte. Il fait un peu trop style "écolier". C'est bien trop
simple, c'est sans relief.

Je suis déçu par ma lecture.