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Poésie néo-classique
myshadows : The beast within
 Publié le 07/02/08  -  4 commentaires  -  2508 caractères  -  13 lectures    Autres textes du même auteur

Voici l'âme de la bête.


The beast within



Des coups de fouet
Sur ta robe sombre,
Des marques de sang sombres
Griffent et blessent ta beauté.

L'homme n'a pu su voir
Le désespoir
Dans lequel Il est tombé.

Ta fureur, ta colère
Sont venues te libérer
De tes chaînes, de cette empreinte
Emprisonnée.

Ton cœur a bondi
Sur nos vies.
Nos âmes se sont enfouies,
Devant ton beau cri.

Un jour, dans un monde
Tu ne connaîtras plus
Cette peine, cette souffrance.
No cry, no pain.

Plus de peur, plus de douleur
Que des cris de bonheur.
Mais avant l'heure,
Il faut anéantir les misérables insectes.

Écoute ton chant d'espoir,
Ta danse de la victoire.
Tes cris, tes griffes vaincront
La peur des gens qui sont tellement cons.

Tu es libre, de courir,
De chanter, de danser.
Mais avant il faut croquer la chair humaine.

Leur montrer qui est le plus fort
De la chaîne alimentaire.
Qui est le roi, et qui est le bouffon.

Plus rien ne peut t'arrêter,
Même pas la pluie qui goutte
Sur ta robe noire. Même pas
Le bruit d'un coup de fusil.

La haine te ronge, ton sang se vide
De sa peur, de ses douleurs.
Tes yeux devenus rouges de courroux
Qui te glacent le sang quand on les touche.

Ta démarche lente, paisible
Ta queue qui se claque contre
Chaque barreau de ta cage,
Effraye les stupides gens.

D'un bond, tu sautes par-dessus
Le grillage. La foule court dans tous les sens.
Les autres animaux sont affolés,
Pendant que tu dévores la tête de sang.

Maintenant, tu entends tous ces cris
De peur, de douleur, de terreur.
Même les gardes n'osent prendre leurs fusils.

Tu es plus futile, plus rusé
Que nous. Tu te sauves dans des bois éloignés,
Où plus personne ne t'a jamais revu.

Mais de temps en temps,
Je te vois, près de mon jardin
À travers ma fenêtre dans le coin
De ma chambre.

Tu caresses les fleurs,
Tu joues avec les papillons
Tu es mon griffon,
Tu câlines ma pelouse.

Tu n'as pas peur de moi,
Et je n'ai de crainte pour toi.
Je te prends dans mes bras,
Et tes crocs me brisent la nuque.

Tu es libre comme le vent,
Galopant sur les braises de feu.
Tu t'envoles comme l'eau
Qui se glisse dans l'océan.


 
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   Lariviere   
7/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Merdre !

Mon anémie légendaire en parlé anglosaxon m'empèche de comprendre le titre...

Ah !
Myshadows et son bestiaire...

Après l'amour des araignées, l'admiration des panthères, ou des lions, ou des... bon ... Des fauves, en général...

C'est un hommage vibrant (j'ai retrouvé dans cette poésie,le souffle, le rythme dénonciateur de certaines poésies "engagé" des années 60-70, style Pablo Neruda sur d'autres sujets...) à la liberté au sens brut et sauvage... Pour l'animal, mais aussi pour l'homme, ce fauve, qui ne devrais jamais être dompté...

Sur le style, malgré quelques maladresses créees à mon avis, par des images parfois de qualité inconstante, c'est un beau texte qui est livré ici...

J'aime particulièrement la dernière partie...

Merci !

   Anonyme   
7/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Désolé myshadows et maître Larivière, mais
je ne vois pas trop de relation entre ce texte et les
vers de Pablo (que j'affectionne particulièrement).

Le poème commence par une rime "sombre/sombre" qui,
en ce qui me concerne ne donne pas trop envie de poursuivre sa
lecture... J'ai continué évidemment.

Alors, il y a de bons vers, le dernier est très beau par exemple,
mais certains comme "La peur des gens qui sont tellement cons",
"qui est le roi, et qui est le bouffon" ne me transcendent pas.
Sur le fond ce féroce animal de compagnie me parle, sur la
forme, il ne fait que murmurer à mon oreille...

   myshadows   
7/2/2008
Pour tous ceux, comme Larivière, qui ne comprennent pas le titre de ce poème; voici la traduction " L'âme de la bête".

   Anonyme   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Tiens, maintenant le titre d'un film.
Privilégiez le français, vous serez peut-être plus inventif !!

J'ai eu droit là, au déroulement d'un véritable film d'horreur,
ceci explique cela, d'où votre titre "Les entrailles de l'enfer".

Je ne vais pas m'attarder sur votre écrit, plus que cela,
la lecture en a été franchement désagréable, au bout
d'un moment, cela m'exaspère "du sang, toujours du sang",
et puis c'est sempiternelle horreur, je vous cite :
"Mais avant il faut croquer la chair humaine."

Et puis pourquoi cette affirmation :
"La peur des gens qui sont tellement cons. "

Tout votre "charabia" me dépasse, c'est un méli-mélo de tout
et de rien. Votre formulation ne permet de mieux accéder
au sujet développer ici. Il y a trop de confusions qui s'installent.

Apprenez à rédiger, à avoir un fil conducteur bien plus précis,
et puis essayez un peu de changer de registre.
Vous êtes asphyxiant.

" L'homme n'a pu su voir
Le désespoir
Dans lequel Il est tombé. "

Ce n'est peut-être pas l'homme mais peut-être vous, qui avec votre regard, ne savez que voir le côté sombre de la vie.


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