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Poésie néo-classique
nada : En plein milieu d'une île...
 Publié le 04/02/09  -  4 commentaires  -  1050 caractères  -  105 lectures    Autres textes du même auteur

En plein milieu d'une île, à ta voix je me plie...


En plein milieu d'une île...



En plein milieu d'une île, à ta voix je me plie,
Sans daigner protester, du regard te supplie,
D'exalter mes envies de repeindre mon corps,
Déjà, émets un oui et m'en impose encor !

Loin du grand sacrifice, en tsunami dans l’âme,
Nue et toute exposée, je m'exhibe et m'enflamme.
Cet éphémère instant, fébrile rien qu’à moi,
Estime que j'existe en fontaine d'émoi.

J'égrène le silence exhalé d'une essence,
Pique de mon esprit la froideur de l'absence
Et, du bout de tes doigts, si fiers de leur parcours,
Tu domines ma peau qui hèle le secours.

Puis, tout droit sur ma rive où vit ma poésie,
Tu m'injectes l'amour en belle anesthésie.
Bercée par ton calice inondé de douceurs,
L'écume se réveille au gré d'un bon dresseur.

Je serpente vers toi, roule ma voix plaintive...
Par peur de censurer, tu me gardes captive
Et souffles ton serment : « je serai dans tes vers ! »
Sur cette île céleste œuvrée de plans divers.


 
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   Anonyme   
4/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'idée est assez originale, de cet amant qui se projette déjà dans la poésie de sa maîtresse. Mais qui doit faire de serment? Celle qui écrit, non? L'avant-dernier vers me parait incohérent.

De jolis alexandrins, comme "je serpente vers toi, roule ma voix plaintive" et puis un rythme qui berce comme le flux et le reflux des vagues.
Mais dans le détail, certains vers me semblent plus maladroits: "déjà, émets un oui et m'en impose encor" ou "en tsunami dans l'âme" ou "sur cette île céleste oeuvrée de plans divers" (pour moi, un peu hermétique). Pourquoi aussi "par peur de censurer"?
Sinon, j'apprécie peu l'image chirurgicale de l'injection et de l'anesthésie. Très abrupte dans ce texte "romantique".

   Ephemere   
4/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour, la majorité des vers sont agréables, l'anesthésie me gêne moins que le dresseur, quoique dans l'amour l'insensibilité est néfaste. J'ajoute un demi vers que je trouve lourd : "fébrile rien qu’à moi".
Je retiens les trois premiers vers, le reste est plus abscons.
FMR

   Anonyme   
7/2/2009
Bonjour Nada,
Un poème qui se veut aussi fort que le moment qu'il décrit. La force est dans l'audace du lexique et des images "injecter" et "anesthésie" côtoient dans une même strophe "calice" et "écume". Il faut l'oser!
Au fait, ce poème n'évolue pas en métaphore filée mais en gerbe d'images indépendantes les unes des autres, aux"plans divers" comme le dit le dernier vers. Poésie originale

   David   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Nada,

Moi aussi je me censure un peu en lisant ces vers, je les trouve fougueux, assez bien agencés, une belle énergie qui passe au travers. J'aime bien cette façon de rester au bord de quelque chose tout le long, enfin je crois.


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