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Anonyme
30/3/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Commenté en EL
Je suis partagé. Il y a un élan, quelque chose qui jaillit de ce texte mais néanmoins j'ai le sentiment que rien n'aboutit vraiment de tous ces efforts louables. A moins que je ne sois passé à côté de l'intention. Écriture automatique ? Surréalisme tardif ? Je ne sais vraiment que dire... Je mets une appréciation pour valider mon commentaire mais c'est là que je souhaiterais pouvoir choisir une option du genre "incompris" ou "pas d'avis définitif" |
Brume
11/3/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
J'ai du mal à apprécier votre poème à cause de son traitement. Le choix des images me heurtent: - "Un cosmique récif déchire" - pourquoi cette inversion ? "Un récif cosmique déchire " est selon moi plus fluide à la lecture. Dès la première strophe les images ne m'emballent pas, je les trouve too much et me posent question : - "Le silence âpre de soleils morts" - silence âpre ne me parle pas et selon moi ce qualificatif est de trop. Soleils morts au pluriel me questionne. Si c'est une image qui défini les étoiles alors ce choix est étrange; mais pourquoi pas. Et d'autres encore comme "la voilure de la clarté soudaine", arraché les ailes du vaisseau stellaire", "Le crépuscule alourdi rampe". J'aime le surréalisme en général mais faut que les images soient cohérentes et amènent de l'émotion. Vous en dîtes trop et donc l'effet perd de sa puissance. Par exemple la dernière strophe je l'aurais trouvé plus percutante écrite de cette façon, simple suggestion : - " Éventré par le jour Rampe le crépuscule. De sa robe infinie, L'alphate volatile S'évapore. " Et je trouve le dernier vers " mutilé par l'aurore " inutile puisque vous dîtes déjà que le crépuscule est éventré par le jour. Malgré cela je trouve le fond intéressant, facile à visualiser. Et j'aime beaucoup le rythme fluide et posé bien mis en valeur par le découpage de vos vers, il y a de la nuance, ce qui donne vie à votre poème. |
papipoete
11/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
Le jour et la nuit évoqués en si peu de lignes, mais quelles lignes ! " le crépuscule alourdi rampe, éventré par le jour ". NB un exercice réussi, tant il est ardu de " faire court " ! C'est lumineux ! ( point n'est besoin en début de ligne, de mettre une majuscule, en " libre " ) papipoète |
Myndie
30/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour ma part, j’ai accroché tout de suite à ce « cosmique récif ». Pourquoi, je vais vous le dire : j’ai pensé au « Cosmic debris » de Frank Zappa. Rien à voir, bien sûr, une parenthèse, juste l’appel de l’Apostrophe.
J’aime infiniment votre poésie qui rompt avec la vie figée et choisit l’intensité de l’instant – éphémère par définition – . J’aime cette poésie du moment, de la fêlure, de l’éclatement nécessaire pour que la vie renaisse. Briser pour mieux faire revivre. Il faut en passer par la violence pour que revienne l’instant ardent du point du jour. C’est ce que me disent vos vers, c’est ce que je lis dans vos images contrastées et suggestives : « qui brûlent de luire, illuminent la nuit » « accablent de lumière » C’est ce que me soufflent vos allitérations en v, donnant l’effet rythmique de l’élan, fougue et fureur mêlées. Je ne trouve pas mieux que papipoete : c’est lumineux. |
Anonyme
30/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve qu'il y a dans ce texte de belles images, d'autres un peu heurtantes (à mon goût bien sûr) pour décrire l'apparition de l'aube.
Ce " cosmique récif " est bien trouvé pour définir, je pense, une barrière d'étoiles, " soleils morts Qui brûlent de luire"(?) par contre "déchire" me gêne. "L’éveil à l’invasion Un sol en mosaïque, vitrail Accablant de lumière " belle image ; mais " Arrache les ailes du vaisseau stellaire Et le jette à bas." me paraît un abrupt. " Le crépuscule alourdi rampe Éventré par le jour " celle-ci aussi est très intéressante ; " l’asphalte volatile...S’évapore " me plaît moins. |
Queribus
31/3/2017
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Bonjour Nahkriin,
Je me sens très perplexe devant votre texte; je trouve que celui-ci dégage une atmosphère très personnelle mais sans aboutissement véritable; par ailleurs l'écriture a quand même un côté de déjà vu à maintes reprises, depuis des décennies maintenant. Je suis très embarrassé pour donner une appréciation honnête aussi je préfère m'abstenir. Bien à vous. |
Anonyme
31/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé dans votre poème la volonté de mettre des mots sous l'inexplicable, la volonté (peut-être) de donner un sens à ce qui dépasse l'entendement. La manière de le faire est sans doute imparfaite mais la démarche me plaît. Je garde l'idée des soleils qui illuminent la nuit dans leurs rêves. Je note aussi que le jeu du 'je', souvent arrangeant, est absent de votre texte, lui conférant une appréciable universalité.
Bonne continuation. |
Raoul
1/4/2017
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai éprouvé de sentiments curieux et contradictoires à la lecture… C'est un texte personnel, qui ne se déploie pas sur des je & moi, judicieux choix.
Ce qui me laisse plus dubitatif, c'est la pléthore d'adjectifs qui boursoufle le poème en même temps qu'ils le construisent, du coup, à la lecture, on se dit que les images - même si elles ne sont pas si courantes que ça - ont un murmure bien classique (trop tradi.) et chantourné. Sol en - ou de - mosaïque ? Les mélanges haut/bas sont, eux, plutôt réussis, sombres/illuminés un peu moins, mais bon… Pour moi, c'est un poème intéressant, un peu indigeste aussi, il me manque une étincelle de qqc. - de liberté peut-être ? - pour être emballé. |
Anonyme
3/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je ne pourrais pas dire avec exactitude ce qui m'a plus dans ce poème.
Je l'ai lu et relu, et j'ai toujours cette même impression. Je suis attiré, comme devant un tableau abstrait, mais troublant, les mots me percutent, me feacinent. Je suis à la recherche d'une émotion enfouie qui se révèle tout en gardant ce mystère, pourquoi parfois un phrasé vous fait autant d'effet. Belle et étrange dernière strophe : " Le crépuscule alourdi rampe Éventré par le jour. Que l’asphalte volatile De sa robe infinie S’évapore ! Mutilé par l’aurore. " Et surtout bouleversante, par le choc des mots porposés. |