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LeopoldPartisan
11/12/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Voilà ce qui pour moi est vraiment de la poésie contemporaine, c’est-à-dire en reprenant Jean-Charles Hachet (critique et mécène en sculpture principalement) qui définit et distingue l’art moderne de l’art contemporain comme ceci : L’on peut me semble-t-il y remplacer le mot art par le mot poésie :
« L’art moderne se traduit par le refus du passé considéré comme académique et avec lequel il entend marquer une rupture. L’art moderne, comme l’art contemporain, est étroitement lié aux mouvements de société et aux courants de pensée dans lesquels ils évoluent. Ainsi l’art moderne se développe avec l’ère industrielle et l’évolution de la technique, il appartient au régime de la consommation. Quant à l’art contemporain, il se nourrit de la mondialisation, des mutations technologiques et de la circulation de l’information. » Ces villes que nous décrit avec brio et un rythme très jazz cool mâtiné d’influences electros, sont tout à la fois des lieux de vie quotidienne, de paradoxe, de drames, de violence mais aussi de nonchalance, d’existence. L’œil du poète ne prend parti qu’avec beaucoup de distanciation et même parfois (j’adore) avec une désinvolture très flegmatique. « Deux turcs qui s'engueulent Deux turcs qui s'embrassent Une poussette passe » C’est aussi une peinture si réaliste qu’elle en est presque sublimée avec comme dernier constat : « Où suis-je? Les villes vont me dévorer. » Bravissimo, perso je suis conquis et même presque jaloux…. |
Anonyme
24/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des villes dévorantes, entre bitume et musique, ambiance.
J'apprécie l'ambiance de ce poème, l'écriture dansante, j'aime visualiser ce que raconte la poésie et j'aime bien quand elle raconte quelque chose. Il s'agit certainement des immenses villes, parce que je ne retrouve pas l'ambiance des villes petites, plus ou moins. Un bon moment de lecture. Edit : Un bémol, la seconde phrase de présentation, on ne sait pas si finalement on a pu mettre en forme comme le souhaite l'auteur. Cette phrase n'apporte rien, sinon un regard technique inutile, parce que j'ai entendu le jazz, peu importe la disposition à l'écran. |
Edgard
25/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Narbah
J’aime beaucoup votre « vision clip » de la ville. Cette succession de plans très rapides dont chacun arrive comme un petit poème très visuel ; votre regard et votre écriture, très précis, simples et poétiques. On ne peut qu’y être…fasciné , paumé… J’aime tout, mais particulièrement « Dans les intestins frêles, viscères écoulements… » J’aime beaucoup aussi le passage flash « Digicode phares, far away, square » et plein d’autres dont la modernité est tout à fait en phase avec le sujet. Peut-être un petit peu moins quand vous situez la ville « C’est mon quartier… » parce que les images finales nous emportent vers d’autres villes, et que la vision n’est pas vraiment, tout au long du poème, celle d’un sédentaire, mais plutôt d’un voyageur. C’est un très beau texte pour moi, et ce serait dommage que vous n’ayez pas plus de commentaires en ce jour de Noël. Merci. Bien cordialement |
Marite
25/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La ville en kaléïdoscope ... quiconque, venu de province dans une grande ville peut retrouver ces visions au travers de votre poésie. En avez-vous oublié ?
C'est si dense, si riche et varié, les mots eux-mêmes nous entraînent dans cette découverte. Difficile de choisir une strophe car, en dépit de leur disparité, elles s'enchaînent et il devient impossible d'écourter la promenade. |
Anonyme
28/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup votre poème car je sens que vous êtes dans le vrai et surtout le vu, le vécu.
Un poème vivant et moderne aux accents parfois houellebecquiens. Il y a de très beaux passages et de belles fulgurances comme ici : "Le soir tombe mal En ville De travers Sur les barres immenses" |
Anonyme
5/1/2014
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Narbah, ton poème est un carnet de voyage,
il y manque les crobards familiers de ce genre d'ouvrage mais tes mots sont suffisamment évocateurs pour que chacun puisse les brosser dans sa caboche on t'imagine près du hublot d'un aéronef notant sur un carnet à spirale tes observations et les pensées qu'elles t'inspirent à mi chemin entre le réel et l'imaginaire En outre l'écriture est fluide limite musicale C'est un plaisir pour l'oreille et pour les neurones Pas déçu du voyage J'en reprendrais bien un autre Bravo et merci |
Anonyme
29/1/2014
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Superbe poème. La ville comme un gros animal, sale et scintillante, ni belle, ni moche. J'aime cette étoffe brute que vous déroulez sous nos yeux sans que ça fasse pour autant liste de course. Les images sont là, y'a pas à dire, vous savez regarder et surtout aimer. Bravo.
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Charivari
29/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Adieu soleil cou coupé...
Voilà à quoi me fait penser ton texte, Narbah, (et je te salue au passage mon gars) à "Zone" d'Apollinaire. J'ai pensé aussi au futurisme, le courant pictural.... Jazz ? Peut-être mais en version années folles. En tout cas, un texte très mélodieux, long, très rythmé, qui ose l'onomatopée, la frénésie, le rythme syncopé, le passage du coq à l'âne sans transition. Au final, c'est une sensation de vertige, je n'ai pas envie de m'arrêter sur un détail particulier, c'est un tout qui se lit d'une traite en apnée. Chapeau. |