Hommage au soleil, belle idée.
Ce texte possède une lecture fluide, on nous raconte une petite histoire, une tranche de vie. Ici, le lexique est accessible à tous.
Le début et la fin se font écho, c'est appréciable, on ouvre une porte, on nous propose une visite et puis on sort.
Le narrateur nous donne à observer avec créativité les choses simples de la vie. Je trouve ce poème très bien équilibré et harmonieux dans les images qu'il propose, chaque vers est illustré.
Je retiendrai ce "clin d’œil à la vie" comme un refrain visuel, une image qui s'active pour me rappeler que le monde est beau.

bonjour natile
un poème comme je les aime ! qui puisse être lu par petit et grand, et fasse rêver des " enfants de sept à soixante dix-sept ans "...
un poème qui d'une boîte de crayons de couleur, ferait le bonheur à dessiner sans l'ombre d'une gageure !
NB les deux premiers vers feraient fondre un iceberg, avec ce soleil si tendre, qui de voir la Terre perdre la tête, se tourne vers les " petits d'homme " qui ne lui ont encore rien fait de mal.
un poème léger comme soie, mais en même temps si grave pour ce regard posé sur notre chère planète !
vers la fin " il se met alors... " ; j'aurais plutôt écrit " il se met/tra " ?
En " libre ", point besoin de majuscule en retour de ligne,
je constate en revanche une fort bonne ponctuation !

Un si charmant poème! J' ai beaucoup apprécié cette rafraichissante lecture.On projette dans sa tête et dans son coeur des dessins d'enfant aux jolies images.
Ma préférence pour le début et la fin du poème.

Bonjour natile,

Votre titre, lors de la parution hier, m'a attirée, je l'aime beaucoup : il m'évoque de suite St Exupéry et son "petit Prince". Ou Prévert, pour "dessiner un oiseau".

Et le poème est tout à fait là pour confirmer mon impression favorable.
Les moins du texte :
Mise en page qui devrait être plus aérée, l'avion comme l'oiseau (de St Ex et Prévert ont besoin de beaucoup d'espace).
Il conviendrait à mon avis de "lâcher du lest" pour que le poème s'envole : épurer , élider les articles, par exemple, mais pas tous, reprendre l'ensemble et se demander si les mots écrits sont tous indispensables, aussi.

les plus :
la naïveté
la fraicheur
le côté fantastique et conte pour enfant
le flot d'images qui viennent en lecture alors que le texte n'en propose guère. Ou l'inverse, je ne sais plus comment dire ;. les images du textes en font naître tant d'autres que l'on voudrait offrir au texte.

Bravo et merci du partage
Éclaircie

Édit, je viens de voir l'exergue, qui me gêne un peu car espérance et enfance c'est pas pareil ?

Bonjour,
Un poème qui joue sur la guitare jouet d'enfant, mais pas tant que ça car on pense au Petit Prince, qui n'est pas trop pour les enfants.
Ici, il semble que l'on regarde un dessin d'enfant et qu'on l'interprète...
On y voit ce qui est entre les lignes et les traits : la description est extrêmement précise dans son vocabulaire, je dirais presque terre à terre, pas de place pour que le lecteur invente ou imagine.
La composition des phrases est simple et blanche, il me manque un peu de matière où m'accrocher. La blancheur - comme un refrain - du lait sans doute.
Blancheur de la voix, candeur, blancheur du papier, tout est en demi-teinte.
Pourtant il m'a manqué le blanc qui transformerait les phrases en strophes, alors, j'ai essayé de lire le poème en commençant par la fin et le texte coulait mieux à la lecture.. Je n'ai pas été convaincu.
Une autre fois, peut-être, sur un autre texte.