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Poésie libre
natile : Février au jardin
 Publié le 17/04/24  -  6 commentaires  -  614 caractères  -  148 lectures    Autres textes du même auteur

Juste un instant d'espoir que la nuit assombrit.


Février au jardin



Un petit soleil d'hiver,
et l'humanité est de sortie.

Le petit garçon vêtu de bleu à bicyclette,
les collégiennes allongées sur l'herbe,
les vieux tout en blanc la main sur l'épaule,
les mouvements lents d'une vieille Chine,
la femme au voile assise sur un banc,
autant de portraits à prendre en peinture.

La toile n'impressionne pas
pas plus que la feuille griffonnée
mais l'instant est charmant à croquer.

Au crépuscule le tableau disparaîtra,
le silence et l'écho des alcôves pèseront à nouveau.

L'humanité est rentrée.


 
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   Provencao   
17/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour natile,

"La toile n'impressionne pas
pas plus que la feuille griffonnée
mais l'instant est charmant à croquer"

Beaucoup de charme dont je suis friande, en vos vers , belle osmose entre l'imaginaire pictural et l'imaginaire poétique .

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
17/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Le texte nous propose une série d'images, des instantanés à faire vivre par un artiste.
Vite observé, vite disparu.

   papipoete   
17/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour natile
Comme au temps des premières images animées, un instantané croque une scène périssable, que le coucher du soleil emportera sous la couverture de la nuit.
NB texte concis où toute image se vérifie, au découvert d'une ballade au Parc de la ville... j'y ai vu
le petit garçon en bleu
le vieux...
la femme au voile
j'y rajouterais même un voilier miniature, filant au vent de la pièce d'eau, que le grand jet-d'eau irise d'un éphémère arc-en-ciel.
Comme vous dites, " l'humanité sortit, l'humanité rentra "

   Marite   
19/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bien agréable à lire ce tableau croqué à petites touches. Un bémol cependant pour moi : les articles en début de vers alourdissent l'ensemble surtout dans les deux premières strophes.

   Yannblev   
25/4/2024
Bonjour Natile,

Saisir l’instant pour ce qu’il est et le peindre dans sa plénitude est absolument une entreprise poétique. Vous parvenez plutôt bien à le saisir dans cette dimension et de surcroît avec une simplicité qui renforce le propos. Pas besoin d’emphase en l’occurrence, chaque élément, chaque acteur, est à sa place sans ostentation et le tableau devient inoubliable tout comme les vies qu’il contient.

Merci de ce jour là.

   Impadhacor   
9/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Natile,
Quelques touches rapides, colorées et mouvantes, qui nous émeuvent en évoquant un début de printemps, avant un rideau de fer brutalement descendu par le temps qui passe : la journée se termine pour tous. Un texte beau comme un tableau de Monet.


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