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Poésie libre
natile : La mort
 Publié le 17/04/23  -  6 commentaires  -  585 caractères  -  172 lectures    Autres textes du même auteur

Assise sur un banc… j’attends.


La mort



À cette échappée de la vie
C’est ici que je me repose
Il n’y a de vérité sur moi
Au-delà de ce dernier départ.

En dessous des fleurs
C’est là que tu me liras
Il y a tant de mots à moi
À l’envers du miroir.

À découvert de mon verbe
C’est encore que tu te méprends
Il n’y a rien de redoutable
À la fin d’une fissure au cœur.

Au détour de ta lecture
C’est ainsi que tu entends ma mort
Il n’y a qu’elle, attendue
À porter mes secrets.

Je suis là, unique
Si tu m’y cherches un peu.


 
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   jeanphi   
1/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
Magistral essai.

Certaines formules et choix syntaxiques me sont apparus cassants le rythme de cette composition fort imaginative, c'est dommage, parce que l'ensemble comporte une certaine originalité.

Les voici : " À cette échappée" est assez beau mais peu claire, 'Sur cette échappée' 'En cette échappée' enlève certainement un peu de parrure à votre refuge, mais me paraissent plus directs.
"À la fin d'une fissure au cœur" fait un peu trébucher par la longueur des autres vers. 'À une fissure au coeur' ou 'Il n'est en rien ... Fin fissuré, le coeur' diminuerait le sens mais représenterait ce bénéfice d'aligner tous vos vers sur une même longueur.
Et enfin pour "À porter mes secrets" :
'Qui porte mes secrets' permettrait de faire varier l'emploi des temps.
Une belle composition, pleine d'idées.

   Miguel   
5/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Voilà un hermétisme au blindage particulièrement costaud ; la compréhension ne risque pas de le trouer. Le "ici" du premier vers est peut-être le banc de l'exergue ... Qui parle ? un(e) mort(e) ou un(e) vivant(e) ? Sans doute la personne assise sur le banc. Alors elle ne serait pas morte (on peut être mort sur un banc, mais alors on n'est pas assis, on tombe). Et qui est le destinataire, ce "tu" récurrent et mystérieux ? Le reste n'est que propos obscurs et, à mes yeux, décousus. "Attendue à porter mes secrets": je n'aurais pas aimé avoir à expliquer ça un jour d'examen. Ni le reste.

Miguel, en EL

   Edgard   
7/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Le narratrice (assise...) s'adresse à une personne qui est peut-être le lecteur, ou tout le monde... J'ai un peu de mal, même après plusieurs lectures, à suivre le fil du poème, quelques contradictions viennent, pour moi, l'obscurcir.
"Il n’y a de vérité sur moi
Au-delà de ce dernier départ."
et
"C’est là que tu me liras
Il y a tant de mots à moi"
et
"Il n’y a qu’elle, attendue
A porter mes secrets."
J'ai le sentiment qu'il est affirmé que la mort emporte les secrets et qu'il n'y a rien d'autre à dire, et que le personnage se plaint de ne pas, ou d'être "mal lue".
Quelques vers demande (m'ont demandé) plusieurs lectures avant de saisir le sens, et mériteraient peut-être un peu plus de simplicité ou de clarté:
"A découvert de mon verbe
C’est encore que tu te méprends". (tu te méprends encore?...)
Je ne me sens pas emporté par le poème. Pourtant, un texte sur la mort devrait embarquer le lecteur...car...pas d'exception, gros mystère et sacrée mélasse!
J'espère que d'autres trouveront ce que je ne parviens à extraire. Mais vous savez, il y a des poèmes de très grands poètes qu'on peut ne pas aimer.

   Geigei   
17/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Comme une épitaphe.
Le locuteur.ice se présente comme un.e producteur.rice de mots écrits.

"En dessous des fleurs
C’est là que tu me liras"

est contredit par

"Il n’y a qu’elle, attendue
À porter mes secrets."

Je me suis trompé, ce n'est pas une épitaphe. La mort est attendue.

La vérité et les secrets sont évoqués, dont nous ne saurons donc rien.
"Tu te méprends" culpabilise. Mais le théâtre n'est pas précisé. Nous ne saurons pas qui est coupable.

Ce texte est mytérieux.

   papipoete   
17/4/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
bonjour natile
Je suis mort... et si tu veux me lire, écarte les fleurs, tu verras de quoi retourne mon épitaphe !
NB je parle beaucoup aux défunts, j'y fumais même une clope assis sur la pierre tombale ! Je parle de ceux que j'aimais, les autres " qu'ils brûlent en enfer ! "
Mais celui à qui est dédié cette poésie, devra soir s'armer de patience, ou bien s'aider d'un " précis de Champolion !"
Je ne sais si c'est fait exprès, mais certaines strophes ont une construction, disons " particulière ", où je cherche vainement le côté poétique !
Mais je sais que certains s'extasieront sur ces vers, me trouvant bien sévère...

   Marite   
21/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Difficile d'éprouver une quelconque émotion à la lecture de ce poème. Pourtant le sujet offrait plusieurs possibilités d'accrocher le ressenti des lecteurs éventuels. Comme l'impression que ces mots sont déversés sur le papier comme une façon de régler un compte avec une personne sans avoir à l'affronter directement.


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