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Cyrill
18/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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j’ai bien aimé la tonalité de ce poème construit en petites touches de souvenirs disparates, dont moi, lecteur, je ne suis pas totalement informé : c’est privé, comme un code que seul le lecteur concerné saura traduire.
Je perçois la volonté de dire, me semble-t-il, l’impermanence de toute chose. Comme si l’émotion, labile, ne parvenait pas à se poser définitivement. Un jeu de cache-cache aigre-doux en somme et parfois comme une indifférence feinte, le désir de passer sans trop s’appesantir. |
Anonyme
23/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'aime bien la métaphore filée du château en Espagne que la narratrice a fini par quitter, et de la photographie dont le sujet regarde désormais au-delà des grilles. Ainsi est signalée d'une manière décalée la fin d'une relation amoureuse.
Toutefois, à mon avis, le style employé pour exprimer l'idée a quelque chose de plat, de terre-à-terre, qui s'accorde mal avec le concept imagé. Plus exactement, se mêlent au cœur des phrases le trivial (la jupe en laine, on change les serrures, une photo tombe d'un tiroir) et le métaphorique (la narratrice est fragile dans sa jupe, les serrures changées sont celles des entrées secrètes que j'imagine donnant accès à l'âme de la narratrice, la photo exprime une évolution psychologique). Intellectuellement et esthétiquement je comprends l'intérêt de cette juxtaposition, mais en l'occurrence elle me déroute, me fait rester à l'extérieur de votre poème qui n'éveille pas en moi d'émotion, d'autant que le sujet n'est pas de ceux qui a priori me passionnent. |
papipoete
23/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour natile
Je t'écris comme ça pour te rassurer ; tu pourrais même venir voir, comme je vais bien ! J'ai tout effacé, changé les serrures du château et celle de mon coeur ; va, ne t'en fais pas ; tout va bien... j'ai même oublié le visage de cette femme, cette photo tombée du tiroir... NB ah la menteuse ! sûr que l'ancien amant, s'il est aussi délicat que Strauskann ou PPDA, aura vite fait de jeter ce mot au feu... mais moi, je sais qu'elle en a " gros sur la patate ", et que ça fait toujours " boum boum " dans sa poitrine ; je le sais ! j'aime particulièrement les dernières lignes de cette lettre pathétique ! ( mais cela n'est que mon scénario... ) |
Eskisse
23/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Natile,
J'ai bien aimé la simplicité lexicale de ce poème de fin d'amour, et notamment le vers: "Mes blessures d'octobre ont guéri" qui m'émeut. Peut-être cette simplicité est-elle liée au sujet comme si quelque chose se dégonflait dans la perte, pas d'emphase, pas de pathos non plus. Merci pour le partage |
Pouet
23/2/2023
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Slt,
je crois que je ne vais pas savoir mettre d'appréciation, mais je laisse tout de même une maigre trace de ma lecture pour ce vers que j'ai trouvé très inspiré: "Et nos promesses hors saison.", vraiment j'aime beaucoup. Je ne veux pas dire par là que le reste ne me plaît pas ou me laisse indifférent, mais je n'arrive pas bien à mettre des mots sur mon ressenti. Voilà désolé si au final mon commentaire ne "sert" à rien... |
Vincente
24/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Décidément, j'aime beaucoup votre écriture (je vois une fraternité assez proche avec celle d'un de vos précédents poèmes : Dernière parole"). Un ton qui ne s'en laisse pas conter, une sorte d'assurance dans la formulation qui marque, imprègne le lecteur, et une scansion libre mais doté d'un rythme intuitif, coulant, en équilibre plus qu'équilibré, plus animée qu'en avance d'un pas régulier.
Ce qui s'y évoque se laisse saisir presque directement sans pourtant se satisfaire d'une littérale expression, par exemple, j'ai apprécié cette façon de dire : "J'ai caché nos souvenirs sous le pot comme les clés jadis Leurs doubles ne valaient plus la peine," |
Catelena
25/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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C'est un poème d'ambiance. Le poème d'un désamour au goût de rouille et de serrures changées...
« Mes blessures d'octobre ont guéri », cette émouvante image imprime cette impression de fin, rappelant qu'il y eut « [mes] promesses hors saison. » Une aura indéfinissable de nostalgie alanguie mêlée de résignation sans larmes enrobe ma lecture, et aucun espoir à l'horizon... Je ne sais mieux dire, mais c'est certain, j'ai aimé louvoyer entre vos lignes, touchant du bout des cils au cœur de vos mots. Merci, Natile. |
Provencao
26/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour natile,
J'aime bien ce spleen, cette mélancolie qui sont comme une promesse édulcorant l’âme en portant l'espérance en ces confusions de souvenirs fecondant eux-mêmes une illusion de soi. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Quistero
26/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Des déboulés d'images sans préavis, comme celles des clés, des promesses, des blessures etc..., et qui avec leurs délicates discordances ou ruptures convient l'émotion. Une écriture originale (sans en avoir l'air), pour composer sur un thème qui l'est moins. Merci.
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