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Gabrielle
16/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un refuge qui prend place au sein de la lune, pourquoi pas ?
Ce texte traite de l'importante nécessité d'avoir recours au rêve, ce dernier permettant de fuir l'horreur et la misère qui touchent l'homme de par sa condition (être fait de chair et de sang devant vivre sur la planète Terre). La narration témoigne du fait que l'homme contemporain oublie peu à peu le rêve. Ce phénomène s'explique ici par la terrible condition des êtres humains confrontés- avec perte et fracas- à l'horreur et à la misère (et particulièrement en cette période troublée). D'après la narration, le chemin vers la Lune est semé d'embûches et cette dernière offre un spectacle désolant. Ainsi, le rêve serait vain et causerait la perte de son créateur. Cependant la chute exprime des regrets de ne pouvoir être "le messager" mais le flambeau sera repris... Les désillusions ne sont que des chimères, attachons-nous à nos rêves lunaires... Bien à vous. Cordialement. Gabrielle |
VictorO
19/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Façon plutôt originale d'évoquer l'astre de la nuit. Le narrateur semble s'y trouver pour de bon. J'y ai vu une façon imagée de nous rappeler qu'on pense trouver une vie meilleure en partant loin, mais que l'on déchante vite :
"Les regards m'ont indiqué la Terre Celle qui m'avait jeté (…) La route ouverte entre la bleue et sa fille (…) J'aurais voulu être le messager." |
papipoete
20/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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libre
j'étais dans la lune, alors je me suis imaginé sur la lune... Il n'y avait personne mais je voyais plein de regards, qui semblaient m'accuser d'avoir martyrisé la Terre... NB un moment de plénitude secoué tout d'un coup d'un cri, quand de la lune le héros entend ce que lui supplie la Terre ; mais il est trop tard, tous ses chemins sont encombrés de misère ! Une réflexion qui ne donne pas envie d'habiter " l'astre blafard " où rien n'existe, même pas " un feuillage pour abriter paresse et passion " ! J'aime bien cette vue d'un " Pierrot " papipoète |
Corto
20/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle imagination pour ce poème où la lune devient symbole de refuge pour ceux qui ne trouvent sur terre que "d'horreurs et d'ignorances".
La démarche bien initiée par le titre est entamée dès les premiers vers avec un certain humour "Il n'y avait personne C'était dimanche." Celui qui voudrait être "dans la lune" pour échapper aux tracas de la vie terrestre se trouve fort dépité. De l'humour à l'insouciance on change brutalement de registre avec cet inquiétant: "J'ai scruté plus fort les trous à mes pieds Des visages m'ont repoussé." La suite est irrémédiable "La route ouverte entre la bleue et sa fille Était depuis longtemps encombrée de misère." Même la lune, au propre ou au figuré n'est plus un refuge. Le vers final est un peu mystérieux, sauf à penser qu'il s'agirait d'un messager 'lanceur d'alerte' sur l'état catastrophique de l'environnement. Le style de ce poème est précis, bien construit, menant le lecteur dans des sentiments multiples. Intéressant et provocant la réflexion. Bravo à l'auteur. |
Donaldo75
2/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Natile,
J'ai beaucoup aimé ce poème dont la philosophie douce m'a emporté loin de la Terre et même de la Lune. "Je me suis promené sur la Lune Il n'y avait personne C'était dimanche." Ces trois premiers vers symbolisent mon impression de lecture; il y a une forme absolue de douceur dans cette promenade, l'absence et le dimanche. "Des visages m'ont repoussé. Les regards m'ont indiqué la Terre Celle qui m'avait jeté là, Trop pleine d'horreurs et d'ignorances" Même si l'acte est violent, sa déclinaison poétique adoucit le message et le rend encore plus fort. A cet égard, le dernier vers symbolise cette philosophie douce. Bravo ! |
Anonyme
2/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
La différence entre le rêve et la réalité : se réfugier dans la lune pour éviter toutes les misères de la Terre, pourquoi pas ? J'aime bien le message de ce poème mais je le trouve trop succinct ( le poème, pas le message) et surtout je suis déçu par son vers final que je trouve trop abscons ou raccourci : il tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. |
Robot
2/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le thème original qui ressort comme une sorte de rêve, plutôt comme une rêverie du narrateur qui divague de la Terre à la Lune ou il ne semble pas avoir trouvé la félicité recherchée. Je ressens à la lecture comme une crainte de voir transposé sur un autre monde les taresque l'humanité n'a pas éradiqué sur la planète bleue… encore bleue mais jusqu'à quand.
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Vincente
2/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé la démarche insolite du poète sur/dans la lune.
L'écriture se promène dans l'onirisme du conte et s'interroge sur l'existentiel humain. Là où il évolue, le terre n'est pas son exclusif lieu de vie, en tout cas pas celui qui lui offre l'idéal omnipotent que l'on lui affirme ici-bas, l'auteur nous invite, à la suite de son narrateur, à nous regarder dans les affres de notre humble condition terrestre. C'est peut-être, sûrement, un peu manichéen, mais "l'exercice" n'en reste pas moins assez séduisant. Le message vient en final tenter de signifier que l'on pourrait espérer mieux "ailleurs" (la lune ne semble qu'un prétexte narratif), le narrateur nous fait part de cela au travers de son "échec" à réussir à aider à ce que cela soit possible comme il le voudrait. C'est écrit dans une simplicité sympathique, ce qui ne gâche rien. |
Absolue
2/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Se promener sur la lune, un dimanche en plus! Il ne devait pas y avoir foule en effet:-)
J'aime l'ensemble. La lune semble un refuge proche où on peut s'abriter des horreurs de la terre. Pas de verdure par contre, ni de source. Je ne sais pas si je me plairais sur cette lune là... Je ne comprends pas bien la chute... "J'aurais voulu être le messager" ? Merci pour ce moment d'évasion... |
Davide
3/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour natile,
Le registre onirique est très plaisant, d'autant plus qu'il sert de réquisitoire contre la bêtise humaine ("Trop pleine d'horreurs et d'ignorances", "encombrée de misère"...). En fait, les deux univers se répondent ; la lune, refuge à l'imaginaire (référence à l'expression "être dans la lune") devient dans ce poème un abri de fortune, un asile, un refuge "réel". Car la Terre n'est plus habitable (?) En revanche, je n'ai pas bien compris le dernier vers : "J'aurais voulu être le messager." Peut-être être porteur d'un message de paix, d'amour, depuis là-haut, depuis cette tour d'ivoire ? Poème de science-fiction, poème d'anticipation ? La planète Mars aurait été plus propice à ce genre de registre. Pierrot et Colombine auraient sans doute apprécié le ton de la rêverie qui se dégage de ces vers "blafards", libres. J'ai bien aimé ! Pour le plaisir, un piano / voix très... lunaire : https://www.youtube.com/watch?v=WZvZdOveuXw |