Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
natile : S’il suffisait d’écrire
 Publié le 03/05/23  -  3 commentaires  -  555 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Derniers mots et la page se tourne.


S’il suffisait d’écrire



J’ai ouvert mes mots
Tout chauds du matin
Sur du papier froissé
Du brouillon au clavier
J’ai osé partager nos nuits
Écrire leur froideur
Raconter mes impatiences
Sublimer mon insouciance
Maudire tes regards anonymes
J’ai noirci tant de lignes
Lancées au milieu de tes messages
Elles recevaient l’absence au bout du fil
Octobre se souvient d’une fois
Où je te confiais aux nuages
Douceurs volées à ta fenêtre
Ils m’avaient inspiré le souffle
D’un dernier moment partagé.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   jeanphi   
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
Je trouve qu'il y a une certaine poésie.
Vous vous adressez à vos pages noircies et brûlées aussitôt, comme si elles étaient chacunes cette page même par laquelle vous épanchez et exprimez ce besoin d'écrire, de coucher sur papier. Besoin primaire comme une nourriture, ou une activité sociale à part entière.
C'est de l'art brute !

   Cyrill   
27/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Un poème qui suggère en peu de mots une relation que je visualise dans l'espace et le temps avec un sentiment d'urgence à vivre. Entre le téléphone, la fenêtre, octobre et les nuages, tout ça sur fond de mots à dire et écrire de toute nécessité, je me suis fait le film un peu surréaliste de cette histoire d’absence et de « dernier moment partagé ». 
Ça va vite et c’est passionné, le message pour ma part est fort bien passé.
Un bémol : la majuscule systématique en début de vers a quelque peu entravé la fluidité de ma lecture.

   papipoete   
3/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour natile
Quand le " libre " se fait dentelle, dessinant son point à la ligne, et ainsi que " petites dents " creuse au papier, un bien bel ouvrage...
NB sur cette feuille de soie, l'auteur pose ses nuits d'amour, ses non-dits et autres regards au ciel, de bien belle façon.
La dernière partie, à partir de Octobre est mon passage préféré;
Elles " recevaient " vers la fin me semble inapproprié ( j'aurais préféré " recueillaient, glanaient... ) mais c'est infime bémol !
En vers libres, point n'est besoin de commencer une ligne, par une majuscule.


Oniris Copyright © 2007-2023