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Gabrielle
4/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une tristesse dépressive comme un appel au secours...
Le texte renvoie sur un ressenti profond relevant de l'intime. L'état dont il est question ici rentre dans le cadre d'un travail d'excellence permettant de décrire les émotions les plus complexes et à les classer au sein d'un ensemble. Merci à l'auteur(e). Belle continuation. |
Provencao
13/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Le doute est de feu dans des yeux
Obscurcis, Éclaire d'une lumière où s'éteint le crédo, Un sombre soleil guide des pensées funestes Noyées dans un torrent de remords " J'aime bien ce repli du doute presque transparent qui est pour soi-même et qui ne n livre qu'un sombre soleil. Le confidentiel devient le lieu absolument atypique où le courtois s'offre comme attitude et la contenance comme contenu du spirituel. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
13/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir nelson
il fait bien sombre dans les vers de l'auteur, et chaque pas vers plus loin semble l'éloigner de la sérénité... un chemin de croix universel, que tout être peut avoir à parcourir, ailleurs qu'en Terre Sainte ; et qu'aucun mirage réconfortant ne peut faire miroiter... NB c'est bien écrit, et le vocabulaire est riche d'images...si tristes ! |
shlama
14/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces instants les plus convenus pour sortir l'émotion la plus profonde de son être. Explosion de tristesse derrière une pudeur dévoilé d'un talent aux habits de lumière. Merci et au plaisir de vous lire.
Slama |
Vincente
14/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis étonné d'être touché par ces vers déchirants qui ne s'incarnent pas dans un narrateur particulier. Cette tristesse, qui tente de comprendre ce qui plombe son esprit, est le narrateur omnipotent, envahissant, comme l'état d'esprit qu'elle réfléchit. À chacun d'entendre et de mettre dans sa propre perspective ces sentiments dépressifs.
Je crois que ce qui donne au poème cette capacité à toucher tient dans une sorte de véracité des images et en même temps à une relative originalité dans l'expression (à part ces "pensées funestes / noyées dans un torrent de remords" !!!). Je dis relative car le sujet a tant de fois été convoqué en poésie, qu'il est difficile, par l'écriture, de le sortir des sentiers battus. Je trouve qu'ici, l'étonnement que j'ai ressenti vient de la juste expressivité d'un propos banal a priori. Ainsi paradoxalement l'ensemble sonne juste (d'autant que la forme modeste, un brin austère, sans anicroche, épouse son sujet) ; et l'on se réjouirait "presque" de lire la tristesse de cette manière singulière… |
Davide
14/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour nelson,
Un peu fouillis, ce texte ; il semble que les images s'y enchaînent, brutes, crues, comme défilent les pensées (ou idées noires) dans le cerveau du narrateur accablé. J'ai ressenti une force palpable soudre de ce larmoiement, quelques belles trouvailles avouant une touchante sincérité, tels cette vie "comblée de vide", ce "passé qui survit à l'instant présent" ou ce "monde [qui en] cache un autre sous des airs convenus". Il suinte de ces vers irréguliers, déchirés, une douleur qui parle vrai ! La maigre ponctuation était-elle vraiment nécessaire ? Je n'en aurais pas mis. Un texte dont j'ai apprécié la "nudité" ! Merci du partage ! |
Donaldo75
15/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour nelson,
Ce n’est pas simple de poétiser autour de ce thème, entre la tristesse et la dépression. Il y a une variété d’images dans ces vers, des mondes différents comme semble l’évoquer le dernier quatrain. J’aime l’image des immenses forêts et l’analogie avec les mirages du désert ; je les trouve très parlantes, symptomatiques de cette poésie et aussi du thème. Bravo ! |
Jocelyn
15/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quand le présent s’érige en vagues opaques et implacables où prime comme un relent de solitude et d'ennui, quand l'avenir ne peut s'entrevoir même à travers les interstices de l'optimisme et quand c'est le passé qui revient en trombe se fracasser sur notre visage déprimé tel une cruelle estrapade... parfois il ne nous reste que la plume comme seule exutoire... une façon de sublimer, non, de canaliser un mal qui nous est intime et profond, ou tout simplement un mal qui vient à nous comme un viol... La principale question que je me pose c'est celle de l'après... après l'extériorisation du monstre qui nous assaille, que nous reste-t-il donc dans les entrailles ? Est-ce un vide-vide ou un trop plein de légèreté ? C'est-à-dire, après une salve de "Complaintes'', peut-on s'attendre à quelques aubades d'"Exaltations"?
L'auteur n'est pas obligé de répondre mais je ne cache pas que mes yeux sont à présent rivés sur la prochaines publication... Au plaisir ! |