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Poésie libre
Neophyte : L'Été
 Publié le 02/11/18  -  9 commentaires  -  1810 caractères  -  101 lectures    Autres textes du même auteur

Une poésie sur le passage de la Vie.


L'Été



S'il n'y avait que l’Été, l'apprécierais-tu
__ Autant que l’Été que tu as perdu ?



Si tu ne connais pas l'Automne,
Ses ternes couleurs,
Ses chants monotones
Et sa douceur,
Ses exquises feuilles mortes qui sous tes pieds
Sont semblables au coup assène d'un mortier.
Et au vent ses branches qui craquent,
Dans ce grand et vaste palais brunâtre.
Alors,



Comment la lumière dans tes yeux peut-elle éclairer l'éclat de l'ancien Été, mystérieux et radieux ?...
Et ouvrir une porte ?...



Si tu ne connais pas l'Hiver,
Ses douces froideurs,
Ses stalagmites glaciaires
Et sa neige en sueur,
Son allure imposant sous tes pieds
Est semblable aux cristaux qui éclatent, invertébrés.
Et ses glaces bleutées aux histoires éternelles,
Dans ce vaste et immense temps de gel.
Alors,



Comment l'étoile dans tes yeux peut-elle refléter la beauté du glas, pluvieux et mélodieux ?...
Et ouvrir une brèche ?...



Si tu ne connais pas le Printemps,
Ses chauds rayons,
Ses cheveux dansants
Et son air en chanson,
Son azur et son obscur crépuscule à tes pieds
Sont semblables aux semences des graines d'un jardin déserté.
Et ses bourgeons qui croissent à l'instant
Dans le luxe et la volupté de l'herbe des champs.
Alors,



Comment la jeune pousse de tes yeux peut-elle atteindre l'opale des cieux, sélénieux et précieux ?... Et le sol sous la mer ?...




S'il n'y a que l’Été, l'apprécies-tu

__ Autant que l’Été que tu as vaincu ?



 
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   lucilius   
18/10/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Texte qui ne serait pas désagréable s'il n'était pas à remanier, car en l'état il comporte beaucoup trop de fautes grammaticales et des absences de ponctuation majeures.

   izabouille   
19/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je n'ai pas trop aimé, les vers et les strophes manquent de construction c'est assez brouillon.
Déjà pour l'automne, parler de "couleurs ternes" n'est selon moi pas très approprié, je les mettrais plutôt en hiver.
"Sont semblables au coup assène d'un mortier." "Assène" n'est pas un nom commun, ça vient du verbe asséner, ou alors il manque l'accent.
Les "puisse-t-elle" répétés ne sonnent pas très bien, "pourrait-elle" serait plus approprié, mais ce n'est là que mon humble avis.
J'ai malgré tout apprécié la manière de passer d'une saison à l'autre.
Je pense que votre poésie devrait être retravaillée, elle gagnerait en qualité.
Merci pour le partage

   Provencao   
19/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé cette poésie libre sur le passage de la Vie où vos mots, vos couleurs, vos inspirations nous offrent une reconnaissance de ces moments de grâce et d'intensité dans l'ordinaire de la Vie.

Cette reconnaissance ne conduit ni au retrait ni à l’introspection.
Mais cède peu à peu la place à l'émerveillement..

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincent   
2/11/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour,

j"ai beaucoup aimé votre poème

les ambiantes de chaque saison

sont très bien rendues

ainsi que la musicalité des mots

merci

   papipoete   
2/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Neophyte
( pas tant que cela ... )
" si tu ne connais que l'Eté, es-tu certain de pouvoir l'apprécier ? "
Il te faut découvrir ses soeurs, Automne, Printemps et l'Hiver, dans leur entier et juger de celle qui t'est si familière ...
NB comme pour apprécier le beau, le bon, il faut savoir affronter le mal, pour aimer à perdre la raison son ennemi juré ... le beau, le bon !
Je porte ma préférence à la dernière strophe ( celle du Printemps )
Bravo aussi pour la mise en page ( sur Oniris ), car personnellement je ne parviens pas à recréer celle que j'ai bâtie sur mon vélin !

   Anonyme   
2/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Thème sempiternel en poésie, le parallèle entre les saisons naturelles et les époques d'une vie.

La façon originale de traiter le sujet est intéressante, ainsi que les images.

Cependant, certains passages ont gêné ma lecture :
" Sont semblables au coup assène d'un mortier." assène est un substantif féminin ; il est employé ici comme adjectif ; je suis dubitatif...

" Son allure imposant sous tes pieds ".
A quoi se rapporte " imposant " au masculin ? Ou alors, participe présent, mais je ne vois pas de complément attribué. Ou tout simplement le 'e' oublié ?

D'autre part, j'ai trouvé les "et" assez nombreux dans ce texte qui gagnerait à être un peu remanié.

   FABIO   
3/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

Merci au Vivaldi d'Oniris de déverser son ressenti dans l'encre de sa plume.
J'aime cette façon de nous remettre en question grâce a des mots simples qui composent une fresque poétique colorée et douce .
Oui il y a du beau même dans le triste , le noir ou la pourriture.
Tout est un ensemble inséparable et votre texte a su trouver les mots, la forme et la musique.

   Gabrielle   
8/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
L'auteur, par l'intermédiaire d'un questionnement voulant ouvrir un dialogue, nous propose une perception très poétisée de la vague des saisons en dépeignant chacune d'entre elles d'une façon très personnelle.

La notion de vie (interlocuteur ou interlocutrice) est associée dans le texte et l'ensemble donne un très bel exercice.

Merci à vous pour cet agréable moment de lecture.


G. Michel

   FANTIN   
14/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a dans ce poème une indéniable musique et une séduisante vision d'ensemble, mais aussi quelques passages plus inégaux avec des alliances de mots pesantes ("stalagmites glaciaires") et des termes peu poétiques("invertébrés", "sélénieux") qui voisinent avec de superbes réussites ('"neige en sueur", "cheveux dansants", "graines d'un jardin déserté", "opale des cieux") et de belles images évocatrices.
L'ensemble est plaisant mais un peu inégal. Un terreau poétique riche de promesses en tout cas. Merci pour cette lecture.


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