Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Nico78 : Au milieu de la foule
 Publié le 08/10/20  -  10 commentaires  -  662 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

J'ai rédigé ce texte en décembre 2019 après avoir été témoin de la scène mentionnée dans celui-ci. Je voulais en garder davantage qu'un souvenir.


Au milieu de la foule



Elles étaient trois, une grande brune, une jolie blonde et toi, invisible.
Des verres trop profonds pour tes grands yeux.
Des boucles magnifiques mais masquant un bien beau visage.
Des habits si larges que ton corps s'y perdait.

Elles étaient trois, une grande brune, une jolie blonde et toi, invisible.
Soudain, rageante de vie, au milieu de la foule,
Tu as ôté tes lunettes, relevé tes cheveux, fait ressortir tes fesses et tes seins.

En quelques gestes, une femme en majesté émergea,
Le monde déjà soumis, mon cœur déjà conquis.
Elles étaient trois, au milieu de la foule, je n'admirais que toi.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
17/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
au milieu de la foule, personne ne t'imaginait alors que moi, ne voyais que toi ; alors quand tu te dénudas, je savais que je n'aimerais que toi !
NB la scène, dites-vous, se déroulait en 2019 ? je la vois davantage à Woodstock au milieu de cette marée humaine ; complétement anonyme, cette femme soudain illumina mon regard, et d'elle fus prisonnier volontaire...
Une sorte de Jane Fonda dont l'allure et l'aura ne peut que marquer l'esprit !
la première strophe est ma préférée !
papipoète

   Anonyme   
18/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime assez le principe de l'instantané en poésie, un instant saisi qui laisse sa marque au cœur du narrateur ou de la narratrice et possiblement à celui du/de la lecteur/lectrice. En l'occurrence je pense que deux occurrences de
Elles étaient trois, une grande brune, une jolie blonde et toi, invisible
et trois de
Elles étaient trois
en dix vers, c'est trop, cela ôte de l'impact à ce que vous dites.

J'aime bien en revanche l'efficacité que vous apportez à la description de "l'invisible", en quelques mots vous me donnez à voir une jeune femme à la vitalité d'abord contenue, qui soudain éclate. Une mention pour
rageante de vie
et
Le monde déjà soumis, mon cœur déjà conquis.
Pour moi, ça claque. Je préfère nettement les tercets au quatrain.

   Lebarde   
19/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cela s’appelle cacher son jeu et dévoiler ses atours ou encore sortir du bois pour aguicher.
Enlève tes grosses lunettes, arrange tes cheveux, bombe la poitrine, rentre le ventre, ressors les fesses et te voilà métamorphosée, prête à conquérir le monde et les cœurs.

Pour le narrateur cela s’appelle le coup de foudre ou .....être pris au piège de la séduction !!!

Joli poème plein de vie et d’attraits révélé par une écriture légère, primesautière, efficace et aussi poétique.

De beaux vers simples à qui la répétition donne du corps:

« Elles étaient trois, une grande brune, une jolie blonde et toi, invisible »
« Elles étaient trois au milieu de la foule, je n’admirais que toi »

J’ai bien aimé la fraîcheur du ton et la présentation et l’originalité du propos.

En EL

Lebarde

   Myo   
21/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il suffit d'un geste, d'un regard, pour devenir soudain unique au milieu de la foule.
L'histoire d'une belle rencontre ... mais si je puis dire, une histoire sans grande originalité qui laisse une impression de déjà lu.
Le premier paragraphe est pour moi le plus réussi.

La formulation " rageante de vie" ne me semble pas la plus adéquate, tout comme 'une femme en majesté émergea" qui manque de poésie.

Mais, le regard est positif et fait du bien.

En EL Myo

   Donaldo75   
22/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai beaucoup aimé le vers de fin tellement il résonne authentique, respire profondément la sincérité. Et le refrain « Elles étaient trois, » m’a également bien plus. Je n’ai cependant pas accroché plus que ça au premier tercet et au début du troisième car je trouve que la force de ce refrain s’est perdue dans le chant principal qui n’offre pas le même lyrisme au lecteur, l’enchante pas plus que ça les oreilles et raconte plus ou décrit plus qu’il ne chante l’amour naissant. Je sais que ce n’est pas facile de garder une tonalité mais c’est mon impression de lecture. Toutefois, le dernier vers permet de conclure cette lecture sur une note positive, la beauté de l'amour, dans une forme universelle.

Merci pour le partage.

   Anonyme   
8/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Le coeur sait choisir entre la beauté et l'invisible et s'y retrouve souvent
dans ses choix.
C'est ce qu'explique ce joli petit poème de forme libérée.
L'attirance et la beauté sont 2 choses bien différentes.

J'aime bien cet écrit.

   Malitorne   
9/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On a tous reçu des uppercuts au cœur devant des visions fugaces, des visions qui font échos à des modèles fantasmés. Ça ne s'explique pas sinon à travers notre propre vécu, cette attirance pour l'une et pas pour l'autre.
En tout cas votre poésie l'exprime fort bien, échappe à la pudibonderie avec des mots crus. Simple, originale, une évocation qui fleure bon la vie.

   Atom   
9/10/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a un petit coté - À une passante de Baudelaire dans le genre apparition soudaine d'une femme qui interpelle le narrateur au milieu de la foule; même si là, il s'agit plutôt d'un petit groupe de trois amies dont l'une pourrait paraitre insignifiante à coté des deux autres, disons plus "tape-à-l’œil".
Une évocation simple et sans chichis (ce qui n'est nullement un défaut) de ce coup de foudre mais quand même un peu trop prosaïque à mon goût.

   Yannblev   
12/10/2020
Bonjour Nico78,

Le coup de foudre existe et il est encore plus fort quand il vous frappe venant d’un(e) inconnu(e) et qu’on est incapable de dire vraiment pourquoi. Ici davantage encore c’est ce qu’il ne voit pas mais qu’il imagine derrière des lunettes et des habits trop larges, derrière le masque, qui subjugue l’auteur. On touche donc au fantasme qui sublime la réalité et qui élimine tout le reste… les blondes, les brunes, la foule.

Le thème fut souvent traité mais votre façon de l’évoquer est originale et bienvenue. Je ne mettrai qu’un bémol : je ne sais pas si le fait d’adresser le propos à cet(te) inconnu(e) en utilisant la 2e personne du singulier ne le dessert pas un peu, puisque alors et de facto l’inconnu(e) ne l’est plus pour l’auteur ce qui relativise le sentiment fantasmatique relaté.

   Lariviere   
12/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai pris du plaisir à lire ce poème.

Les images sont bien posées, on visualise très bien, les mots qui semblent simples, sont bien choisis et font leurs effets.

J'aime bien l'emploi ce cette anaphore de début de vers, qui ponctuent aussi le poème mais en se transformant un peu pour laisser libre cours à cette projection assez fortement évocatrice de la scène, de l'attraction pour cette fille surgit sensuellement de la foule, allant de pair avec l'essence même de ce poème et de ses ressentis.

En dehors de l'aspect purement entrainant de l'ensemble, je retiens deux choses :

-la beauté est subjective
-la beauté peut se cacher là où ca n'apparait pas au premier abord.

Merci pour cette lecture, bravo pour la réalisation et le rendu et bonne continuation


Oniris Copyright © 2007-2023