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Poésie néo-classique
nico84 : 10 Japonaiseries (haïkus, muki-haïkus et senryû)
 Publié le 15/03/08  -  14 commentaires  -  910 caractères  -  107 lectures    Autres textes du même auteur

10 petites réflexions pour faire sourire ou réfléchir.


10 Japonaiseries (haïkus, muki-haïkus et senryû)



Vent léger promène
Les douces senteurs féminines,
Printemps dévoilé.

Filet d’un enfant,
Le papillon libéré,
L’Homme l’aurait gardé.

Air, transport sonore,
Et trois enfants sifflent au vent,
Portée musicale.

La liberté naît,
Dans l’esprit sombre des esclaves,
Et meurt sous le fouet.

Chapeau et baguette,
Quatre lettres se promènent,
SIDA, mauvais sort.

Un sportif, freine, meurt,
C’est le drapeau à damier,
Le coup d’sifflet final.

Un dribble et un tacle,
Les âmes se perdront sur le
Terrain amoureux.

Réveil silencieux,
Enfant et une porte fermée,
Espoir, désespoir.

La mort l’indiffère,
Brûlure, les mains près du feu,
Il se rince les doigts.

Un homme est furieux
Car il n’y a plus de pain,
Pauvre boulanger.


 
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   Anonyme   
15/3/2008
Je n'ai jamais rien compris aux haïkus ! Je pense qu'il n'a rien de puissant dans notre langue du moins. Cetté écriture japonaise n'a pas de fondement en français. Le haïku est une philosophie, et là, je n'en vois pas !

Un homme est furieux
Car il n’y a plus de pain,
Pauvre boulanger.

Pauvre Ghislain je sais bien, mais où est la philo là-dedans mon cher Nico ! Je respecte ceux qui en écrivent en français, mais je ne les comprends pas !

   Anonyme   
15/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Faut-il considérer le texte comme un tout, ou chaque haïku séparément ? En faire un tout est impossible, chaque haïku a sa propre atmosphère. C'est de loin, le premier que je préfère. Je reconnais que l'exercie de cet art est terriblement difficile car la langue française ne se prête pas toujours cette musique.

   Couette   
15/3/2008
J'ai apprécié le 2ème et surtout le 4ème haïkus! les autres je ne les ai peut-être pas compris!
Pas facile cette sorte d'écriture donc félicitations

   clementine   
17/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne comprends rien aux japonaiseries!
Cela glisse sur moi comme sur un toboggan.
Alors, j'ai lu mais ne m'en veut pas Nico si je n'ai pas de commentaire.
Edit:17/03 à 09h.
Vexée par le commentaire d'Oussami qui me dit que je ne comprends rien à la poésie, je lis et relis.
Et bien sûr cela devient une évidence.
Simple, lumineux et beau!
Que je suis sotte, parfois, mon esprit avait ripé et surfé nez au vent sur la lecture sans "voir" l'évidence des phrases courtes et efficaces.
J'ai vraiment aimé.
Merci Nico 84.

   Anonyme   
17/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Comprendre???? Pourquoi faire?

"La mort l'indiffère,
Brûlure, les mains près du feu,
Il se rince les doigts."

A mon sens si on ne "comprend" pas ce vers, on ne "comprend"
pas la poésie... En revanche, c'est assez inégal je trouve. Dommage mais moi j'aime bien les japonaiseries, sans sushis...

   David   
17/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Nico84,

Je préfére le dernier, il est trés drôle. J'ai bien aimé aussi les deux qui parlent de liberté; ceux avec des termes de sport et de musique m'ont moins touché. Ceux avec "printemps", "rêveil" et "brûlure" m'ont aussi fait impression.

   Anonyme   
17/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'avoue mes limites..

le haïku me parle peu en général.
Mais tes essais ont l'air très convenables :)

   Anonyme   
17/3/2008
ayant appris il ya 5 minutes le haïku, je peux dire que le premier est faux car le deuxième vers compte 8 syllabes soit une de trop,

Le deuxième est bancal car le dernier vers comporte 6 syllabes,

le troisième est bancal car le deuxième vers comporte 8 syllabes,

le quatrième est bancal pour la même raison que le troisième

Le sixième est bancal car le premier vers comporte 6 au lieu de 5 !

le septième est bancal pour la même raison que le 4ème, une syllabe en trop au deuxième vers

le huitième est bancal car lui à carrément 9 syllabes au deuxième vers (on se lâche) ! rires

le neuvième est doublement bancal 2ème vers : 8 syllabes et 3ème vers 6 syllabes !

Récapitulons, le dernier est juste mais n'est pas dans l'esprit du haïku, idem
pour le cinquième ! allons, le haïku, c'est une écriture super classique ! mais j'ai préparé un cours pour t'aider dans les forums !


On ne me crie pas dessus, je nai rien fait moi ! rires

   nico84   
17/3/2008
On ne dit pas qu'un haiku est faux, on dit qu'il n'est pas dans une forme classique et arréte ces grr stp merci.

   daphlanote   
17/3/2008
Joli essais.

Une chose (même si tu le sais mieux que moi).
La forme est un joli carcan. Sécurisant aussi.
Par contre, comme l'a dit Oussami, sans règle, la poésie sémancipe.

J'aurais aimé plus de liberté dans la douceur de ces quelques lignes. Bien sûr, quelques éclats aussi.
Personnellement, je trouve que cette forme, même "biaisée" convient fort peu à la révolte, violence, etc. Peut-être est-ce parce que je suis peu habituée ?

J'ai apprécié la lecture nico, mais j'aurais aimé retrouver quelque chose d'un peu plus lumineux.

Continue ! ^^.

*Daph est emprisonnée par les mots*

   widjet   
23/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Assurément le plus convaincant des trois ! La première moitié est la meilleure partie avec une nette préférence pour

La liberté naît,
Dans l’esprit sombre des esclaves,
Et meurt sous le fouet.


et

Air, transport sonore,
Et trois enfants sifflent au vent,
Portée musicale.


Pas mal !

Widjet

   mimich   
6/4/2008
Nico, il faudra que tu nous inities à cette forme littéraire, elle m'est complètement étrangère, je ne peux vraiment la juger

   Anonyme   
9/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un bon ensemble. J'ai particulièrement apprécié "la portée musicale".

On ne se rend pas compte de la difficulté de faire ici un ensemble harmonieux. c'est une gageure, c'est périlleux, et c'est réussi.

   placebo   
2/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'étais en train d'écrire quelques haikus et me demandais qui en avait publié sur oniris, bien fait d'être venu voir :)

Comme widjet, je préfère la première moitié. Les quatres premiers me plaisent beaucoup. Le premier pour la saison, le second pour l'enfance, le troisième pour la musique, le quatrième pour la liberté. À chaque fois, ce n'est pas une grande vérité qui sort mais simplement un petit arrêt sur image, un de ces moments qu'on a trop tendance à oublier alors que la vie est juste sous nos yeux.

"La mort l’indiffère / Brûlure, les mains près du feu / Il se rince les doigts." j'aurais tenté un truc avec ponce pilate et "il s'en lave les mains" peut-être :)

Je vais voir les suivants,
placebo


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