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Poésie néo-classique
nico84 : 10 Japonaiseries (haïkus, muki-haïkus et senryûs) - Partie 2
 Publié le 19/03/08  -  3 commentaires  -  902 caractères  -  50 lectures    Autres textes du même auteur

Suite des réflexions à déguster.


10 Japonaiseries (haïkus, muki-haïkus et senryûs) - Partie 2



Rivière asséchée,
Pleure et pleure tous les jours,
Mais rien n’y fait.

Montagne érodée
Entreprend de se sécher,
Il pleut, fin cruelle.

Aux femmes, tout bon arbre,
Grossit toujours chaque hiver,
Cela l’indiffère.

Chair fraîche étalée
Découpée minutieusement,
Boucher, le matin.

L’homme autoritaire met
Ses gants de velours troués,
De ses mains de fer.

Chaque homme est archer,
Touchant les cœurs de sa flèche,
Tels Apollon fils.

La fille aux yeux bleus,
Dans son esprit et son cœur,
Projets maternels.

Ton sourire aux lèvres,
Ouvrent en moi une porte,
Royaume Bonheur.

Alphabet, hommage,
Portez ce vieux whisky au
Juge blond qui fume.

Je cours sur le court,
Amorti, je suis trop court,
La cour applaudit.


 
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   David   
20/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Nico84,

Ils me plaisent moins que ceux du premier morceau, j'ai pas aimé le dernier mais il me semble que le sport t'inspire et je trouve l'idée bonne, même si la répétition de Court et le jeu de mot ne me parle pas tellement, il y a l'idée de rendre un instant en trois lignes, une drôle d'impression.

Ce genre d'instant je le trouve pas mal quand même dans:

Chair fraîche étalée
Découpée minutieusement,
Boucher, le matin.

La fille aux yeux bleus,
Dans son esprit et son cœur,
Projets maternels.

Pour les autres je reste un peu hermétique.

   widjet   
23/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour ma part je reprendrais bien du

Ton sourire aux lèvres,
Ouvrent en moi une porte,
Royaume Bonheur


Widjet

   placebo   
2/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Moins convaincu que les premiers. Je trouve que certains souffrent du "manque de place" imposé par le genre, les contractions de mots et les élisions ne font pas naturel.

Il y a tentation d'en appeler à des expression populaires "velours/fer" ou au sport, mais on perd de vue la nature et la vie à courir après quelques émotions humaines.

Quelques sons se heurtent également, "de se sécher" rend moyen je trouve.

Le premier me plait bien. Il renvoie au temps et à une certaine forme d'ironie du sort je trouve.

placebo


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