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Poésie néo-classique
nico84 : Élémentaires – Confrontation - L'Automne
 Publié le 20/01/08  -  10 commentaires  -  668 caractères  -  66 lectures    Autres textes du même auteur

Troisième partie, vers le contact, l'air s'essouffle...


Élémentaires – Confrontation - L'Automne



Le soleil devient terne,
Le ciel s’assombrit,
Mon cœur est en berne,
En l’absence de l’étoile de la Vie.

Tu effeuilles les arbres,
Avec le vent, ton complice,
C’est le premier indice,
De ton retour macabre.

Dénicheur de failles, libérateur de nos poids,
Tu nous apprends à marcher sereinement dans le noir,
Dans notre âme, où l’on voit son vrai soi,
La présence automnale est un vrai exutoire.

Nos souffrances et nos douleurs,
S’envolent dans l’air libérateur,
Le ballet incessant des feuilles dans les plaines,
Viens balayer constamment nos pleurs et nos peines.


 
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   Cassanda   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dis donc il n'est pas très gai celui-là !!
Sérieusement... j'ai l'impression que tu as eu du mal à cerner ton sujet pour le coup.Je ne retrouve pas l'automne dans tes mots, alors que je visualisais bien les différents éléments jusqu'à présent. Autant j'ai beaucoup aimé tes précédents poèmes, autant celui-là, je n'accroche pas. LEs deux premières strophes sont assez noires, le dernier vers "De ton retour macabre" me gêne. Tu as une dent contre l'automne ? lol Pourtant c'est joli et plein de couleurs !!!
Merci quand même Nico84 :)

   Couette   
20/1/2008
C'est curieux : dans les deux premières strophes j'ai la nette impression que tu n'aimes pas du tout l'automne et dans les deux dernières il me semble au contraire que tu l'aimes (elle chasse les peines etc.. elle nous rend à nous-mêmes...)

   Anonyme   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
NICO tu parles trop ! Fais des raccourcis ! Tiens je le reprend et ce qui ne veut pas dire que c'est mieux... C'est juste pour le propos !

Un soleil terne,
Un ciel sombre,
Le cœur en berne,
Absence d'une étoile de Vie.

Tombent les feuilles des arbres,
Au vent, le complice,
Comme premier indice,
D'un retour macabre.

La faille libératrice d'un poids,
Apprendre à marcher serein dans le noir,
L'âme miroir du soi,
Automnale aux milles exutoires.

Souffrances et douleurs,
S’envolent en airs libérateurs,
Incessants ballets sur la plaine,
De feuilles balayant pleurs et peines.


En fait je trouve que tu "t'affines", allez continue Muse semble naitre en toi.

   myshadows   
21/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je trouve que c'est un joli poème. je ne pense pas qu'il faut le retoucher. Merci pour ta création.

   clementine   
21/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Le poème n'est pas l'auteur et l'auteur n'est pas le poème.Bien sûr, mais, toi,( puis-je me permettre le tutoiement?)Nico, à travers tous tes écrits, on te voie, pûr, idéaliste, plein de bonnes intentions et de bonnes volonté.
C'était juste une petite aparté.
Ton poème est touchant et beau, malgré c'est vrai , une ambivalence, comme si l'automne provoquait à la fois une chose et son contraire.Peut-être est ce le cas d'ailleurs?
Le noyau, le coeur du poème est excellent, la forme a quelques maladresses mais la beauté première demeure.
Ce n'est pas celui que je préfère néanmoins.
Evidemment Argos prend les mots et les jette en l'air puis les rassemble différemment comme un jeu de cubes et hop...Il est doué le bougre!Et amical ce qui est précieux.
Merci pour ta création( je te plagie un peu...)

   Anonyme   
21/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Excuse nico mais je trouve la première strophe un brin banale... (Stu veux je peux me fouetter avec des branches d'ortie...) En revanche la deuxième me plait même si le rythme... La suite est bien aussi, pourtant le "ballet" et "balayer"... Je ne sais pas, je suis pas fan. Bref je ne trouve pas que ce soit ton meilleur sur les éléments, mais y a bon matière quand même.

   Anonyme   
21/1/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Il y a dans l'agonie comme une libératon. Un texte qui aurait mérité plus de force, hélas. Ce n'est plus de la tristesse ici ou de la nostalgie, l'on tombe carrément dans le "J'ai perdu la tête", c'est dommage. Mais bon, peut-être que pour toi, ce poème a une signification particulière, et c'est déjà bien.
Ghislain.

   Bidis   
23/1/2008
Ecoute Argos, il est d'excellentissime conseil.

   Anonyme   
23/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Nicolas!
Je t'ai réservé mon deuxième commentaire (retour à une activité-le commentaire- délaissée depuis quelques temps.)
Pour te dire que j'aime ce que tu écris. Sensible, inspiré ...
Tu as des réussites incroyables:
" Tu nous apprends à marcher sereinement dans le noir,
Dans notre âme "
C'est vrai que l'automne est une marche vers cette période hiémale, période de tous les doutes, préfigurant le noir, l'absence et le départ définitif. ..

Un apprentissage, oui.

Je n'ai point de conseils à te donner. Je n'ose pas. Je crois que tu trouveras tout seul le chemin.
Il te suffira de laisser les mots te guider vers ces lieux où le poète se sent seul, où il a parfois peur.


Une évaluation chiffrée pour t'encourager :)

   Lariviere   
6/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a quand même du mieux au fur et à mesure de l'avancée des éléments...

Ici, je trouve que ton ressenti est plus présent... On arrive a le voir plus facilement que dans d'autres poèmes... Ca se peaufine... Tu arrives mieux à canaliser ta sensibilité artistique...

J'aime particulièrement le dernier quatrain. Cette visioàn libératrice de l'automne. Cette "mue" du végétal et des paysages qui résonne en nous comme une "mue existentielle", je la partage...

Ensuite, comme certains de l'i=ont déjà dit, l'idée générale est ambigu et parfois contradictoire... C'est bien ! Mais ça mériteraitplus d'articulation pour éviter que cela heurte à la lecture, l'esprit du lecteur...

Personnellement, et surtout dans les premiers quatrains, "l'essence" froide et "macabre" qui imprègne ton poème, m'a plus fait penser à l'hiver...

Pour conclure,

Le vocabulaire est parfois encore à fouiller, mais je trouve pour ma part qu'il y a du mieux, à ce niveau aussi...


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