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Poésie néo-classique
nico84 : Existence
 Publié le 27/02/08  -  11 commentaires  -  840 caractères  -  35 lectures    Autres textes du même auteur

Poéme sur notre vie de mortel. Premier poéme où j'essaie de mettre en pratique les conseils de notrac, Lariviere, Argos2 et autres Oniriens.


Existence



La Vie est le souffle aléatoire,
D’un sportif entraîné,
Ou l’asthmatique d’un soir.

La Mort, un gouffre sous nos pieds, dilemme d’humanité,
Courir à grandes enjambées,
Ou marcher à pas légers.

L’Amour est un œuf prêt à éclore,
Des esprits fragilisent la coquille à grands coups de roses d’or,
D’autres contemplent de loin, le très mystérieux,
En priant son éclat, au balcon silencieux.

L’Existence est une vague évidence,
Le gouffre, toujours s’ouvrira,
Pour engloutir les âmes inertes dans l’essence,
Mûrs ou innocents dans un dernier La.

L’Existence est un hasard anticipé,
Le souffle si faible et effacé,
Pourra broyer la protection ovoïde dans un geste contrôlé,
Et ne pas chuter, tout de suite, dans la crevasse de l’éternité.


 
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   Anonyme   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Alors pour moi, il y a maladresse dans la construction...
D'abord "la vie", ensuite "la mort", puis "l'amour", et...
Deux fois "l'existence". A mon sens ou tu parles de la vie dans les
5 strophes, ou tu changes de thème à chaque strophe, mais 3 sur 5 sur le même thème, je sais pas, cela a un peu perturbé ma lecture.

Les comparaisons sont originales, cela se lit bien.

Juste l'avant-dernier vers que je ne comprends pas vraiment
mais presque...

Dans l'ensemble, je suis un peu mitigé, pluôt positif que négatif
tout de même... Force et inspiration!

   Scrib   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le poème ne me touche pas...Différent des autres de Nico84...

   David   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Il y a comme des raideurs dans le style, mais la construction est bien aboutis, même si je n'arrive pas trés bien à les attraper, les images tombent justes à mon sens, j'ai bien aimé.

   clementine   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Assez d'accord avec Notrac, c'est un peu anarchiste comme sens.
J'aime bien néanmoins mais cela me donne le sentiment que tu es en gestation.
En passe de devenir un autre...je parle de l'auteur bien sûr. Peut être quelqu'un de plus appliqué, de plus laborieux.
Bon, ne change pas trop tout de même ce serait dommage.
J'aime beaucoup le dernier vers.

   Anonyme   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je rejoins Notrac, on s'égare trop facilement, de quoi est fianelemnt sujet le poème ! j'hésite un brin...tu définis la vie puis la mort, puis l'amour et l'existence, mais finalemnt ce poème tourne surtout autour de l'amour, enfin moi je trouve. Donc le titre paraît peut adéquate et de toute manière trop général ! De belles images tout de même.

   karminator   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
j'aime les mots et le rythme, j'adore même.
cependant, j'aurais mis la strophe sur la mort à la fin. Je trouve qu'une fin en «Ou marcher à pas légers.» aurait été beaucoup plus percutante.

malgré cela, très beau poème. Merci de ton partage.

   Anonyme   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aurai fait cela :

L'existence, un souffle de vie aléatoire,


L'existence, un gouffre de mort sous nos pieds,


L'existence, un œuf d'amour à éclore,

   widjet   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
En effet, la construction est déséquilibré et certaines phrases "pèsent" plus que d'autres joliment brèves et poétiques ( En priant son éclat, au balcon silencieux ). Comme souvent, les poèmes de l'auteur respirent la spontanéité au détriment parfois de la fluidité. Ca vient tout droit du coeur chez Nico. Ce qu'il perd en style, il le gagne de plus en plus en sensibilité et en pudeur. Agréable donc....mais il peut mieux faire, j'en suis sûr !

Widjet

   Anonyme   
28/2/2008
 a aimé ce texte 
Bien
même avis que les visiteurs précédents. J'aurais choisi la vie, l'amour, la mort. Certains vers me plaisent beaucoup : "la mort, un gouffre sous nos pieds, dilemme d'humanité" et également "l'amour est un oeuf prêt à éclore". Ceci dit ce texte ne peut laisser indifférent car nous avons toutes et tous ce cheminement et la même fin inéluctable.

   Anonyme   
28/2/2008
Chercher le sujet, est-ce vraiment important ? Il me semble que justement, l' obsurité de sens fait la force. je dit ça pour Gislainha, qui voudrait tant rationnaliser. moi j' aime quand je ne comprends pas tout, où quand du moins le coupable des mots me laisse libre de comprendre comme je l' entends. Or ici, c' est le cas pour moi. Pas de didactisme. Pas de manichéisme. Donc, ça me plait, d' autant plus que je m' ennuyais un peu, Nico84, sur les poésies de toi que j' ai déjà lu. Ici au contraire, ma curiosité est émoussée. Je n' aime pas trop noter.

   Bidis   
29/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Comme Argos, je trouve de très belles choses dans ce poème. Et j'ai l'impression de plus de recherche, de plus de travail alors que, malgré tout, l'intuition continue à guider le poète.


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