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strega
7/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai trouvé le tout un petit peu incohérent, mais bon, c'est une série Cauchemar alors bon...
Au premier quatrain, c'est flou puis "conscient" au deuxième... etc etc. Sur un poème aussi court c'est dommage. Ca m'a perdu lus que ne m'a fait ressentir le trouble du narrateur. J'ai bien aimé l'avant dernier quatrain, beaucoup plus parlant, enfin pour moi quoi. Les derniers mots sont un peu obscurs pour moi aussi, il est quand même difficile d'être mort avant d'être tué... :) J'ai quand même préféré celui là, même si peut-être plus maladroit (dans un sens), plus profond aussi, plus personnel plutôt... |
mimich
7/5/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Si j'ai bien compris la situation,l'auteur imagine qu'on le tue ,que la vie le quitte peu à peu et il essaie de nous décrire un état intermédiaire entre la vie et la mort, il se dépersonnalise et finit par sombrer dans le néant. C'est un état qui a été décrit par des gens qui étaient sortis d'un coma profond, cette sensation de flotter au dessus de son corps et de progresser vers la Lumière, mais manifestement ici , l'auteur ne croit pas en une survie possible.La difficulté c'est qu'on ne peut pas imaginer le néant qui est l'abolition de la conscience.Notre cerveau nous propose des concepts qu'il ne peut pas expliquer comme éternité, infini, néant, Dieu(les théologiens ont tenté de la faire , sans succès...
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Grequito
7/5/2008
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beau poème sur le thème de la mort, la musicalité me plaît^^. une suite de constats... constats progressifs, suite de sensations... impression de fatalité, une certaine dose de pathétisme ajouté et ce poeme est tout simplement savoureux^^!
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Sanderka
7/5/2008
a aimé ce texte
Bien
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je ne dirai pas grand chose sur ce poème. Je ne m'arrêterai que sur la dernière ligne du dernier quatrain.
"Je suis mort, on me tue." L'inversion ne serait pas inutile pour une interprétation purement physique. Car si on me tue après que je sois mort, on m'aura donc tuer deux fois. Sauf qu'on ne peut tuer deux fois ce qui ne peut qu'une seule fois mourir. A moins bien sur qu'il existe une seconde mort. A ce moment là, ce commentaire est non avenu. Papy a lu ce poème au-dessus de mon épaule. Ce qu'il en a dit ne t'est pas adressé personnellement Nico84 (en plus j'ai essayé de remettre ce texte dans le contexte de tes cauchemars), mais vois-tu, mon grand-père a connu la presque mort. Papy est assez énervé par tous ces imbéciles (ce sont ses propres termes) qui fantasment sur ce que le cerveau perçoit au moment de mourir. Les histoires de "décorporation", de tunnel et de lumière lui hérissent le poil (là, il n'y a aucun rapport avec ton texte). "Quand un être humain enfonce la lame de son couteau dans votre ventre avec la ferme intention de vous ôter la vie, vous ne percevez aucune lumière, ni tunnel ni de quoi que ce soit qui pourrait flatter l'esprit d'un romantique. Vous ne voyez que les yeux de votre assassin. Et sur son visage cette expression qui n'a nulle autre pareil dans la gamme des émotions humaines, l'expression d'un visage sans aucune expression." Après lecture, papy a soupiré longuement et a murmuré quelque chose que je n'ai pas saisi. J'aime mon papy même si parfois il parle de choses que je ne comprends pas. Un peu comme ton poème... |
nico84
7/5/2008
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Pour strega, il y a bien un contraste entre "flou" et "conscience" mais c'est un processus qui passe d'abor par un mini temps de trouble et aprés pendant un temps on prends conscience de ce qui se passe, sans son, toutes les "lumiéres" vitales s'éteignent doucement sans violence étrangement.
Je me rapelle de ce rêve alors qu'il a au moins 3 ans. Pour mimich, il n'y a pas de sensation de flottement dans ce récit, rien d'imaginaire, juste une sensation d'éteindre toutes les fonctions vitales. Je me suis rendu compte (même si c'est possible que cela ne se passe pas comme cela) qu'on pouvait ne pas être et la sensation que ca faisait de passer du ressenti au non ressenti. Grequito comme je te l'ai dit, il n'y a pas de triste dans le deuxiéme phase aprés le trouble ou alors lointain comme l'esprit comme un millier de regret, il y a juste l'attente et la panique d'un non-être. Sanderka, je ne prétendrais jamais avoir la vérité, il n'y a pas de souci là dedans mais vous pouvez être certain que je suis sincére et que j'essaie de transcrire parfaitement mon expérience "imaginaire". Ton papy doit lui même avoir la sienne, avec plus de crédibilité, mais celle ci n'est jamais totale car tant que nous vivons ou survivons notre cerveau nous jouera des tours, ce qui peut expliquer en partie certaines histoires "irréelles" de personnes ayant frolé la mort. Si vous voulez me poser des questions, c'est sans souci, c'est frais dans mon esprit et je serais heureux de vous répondre. |
Pattie
8/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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(En forum, tu seras plus à l'aise, y a des canapés, des coussins...)
Nico84 a écrit dans le résumé "Flou mais intense, je n'arrive pas mieux à expliquer que ce poème mais j'ai senti que c'était la vérité pure. Vous aurez chacun votre avis." J'ai bien aimé cette idée de choc de révélation. Je le trouve bien traduit dans le poème, avec l'immédiateté (je ne sais pas si ce mot existe), le choc qui rend flou. Et j'ai bien aimé l'inversion "Je suis mort on me tue" parce que justement elle exprime pour moi la confusion due à l'effacement (à la mort, quoi). J'aurais aimé des détails plein de clarté, au milieu du flou de l'ensemble. Une couleur, un éclat, un visage, n'importe, pour le contraste. |
titi1951
8/5/2008
a aimé ce texte
Bien
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A part le dernier vers que je ne comprends pas (excuse moi) le parcourt vers la mort est bien rendu, on dirait presque 'je sais que c'est faux) que tu l'as deja suivi
Donc bravo |
marogne
8/5/2008
a aimé ce texte
Bien
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"je suis mort, on me tue" ma mémoire me fait défaut, ne serait-ce pas du Molière? En tout cas je l'ai déja lue, ou entendue, mais dans un contexte humoristique (comédie), celà a donc donné, à ma lecture de ce poème, une toute autre tonalité....
Pourquoi pas de "plus" à l'antépénultième vers? Après avoir lu les commentaires, et si c'est l'évocation d'un rève, j'apprècie plus - je l'ai lu orienté par votre commentaire sur "épilogue" de Fugitive, et j'attendais plus ou moins le même fond, une voix venant d'outre tombe, et ai donc été d'abord déçu. J'ai fait un rève du même type, il y a 27 ans... et je sens encore, en l'évoquant, la même chaleur du sang coulant sur mon visage qui m'avait réveillé alors - j'ai essayé d'ailleurs de l'évoquer dans la nouvelle "une soirée". En tout cas une lecture intéressante, plaisante et qui fait réfléchir! |
Anonyme
9/5/2008
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"Mon esprit a un coup de pompe"? Pas très "poétique"...
Un coup de pompes funèbres?... La forme ne me transcende pas, le fond... Je vais consulter Anubis... Pas grand chose pour accrocher mon attention ici... "Mort"?... Pour moi l'inspiration n'est pas au rendez-vous. |
Anonyme
10/6/2008
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J' ai toujours autant de mal avec l' absence ..de mots de nico84, de rythmique poétique, de musicalité ... et l' absolue absence de profondeur et de compréhension... de la vie.
Peut-être s' agit-il concernant l' auteur d' une extrème jeunesse et d' une immaturité que ne savent me convenir. Je m' abstiens de noter car j' aurais peur d' être injuste et partilale. Je viens assez régulièrement lire tes textes depuis mes débuts sur le site, histoire de voir ce que tu avais tant à m' apprendre lors de ton premier comment. |
FredericBruls
21/4/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'aime le dernier quatrain pour sa nudité stylistique, l'ellypse du rêve est bien rendue je trouve. J'aime moins coup de pompe ; d'accord avec Notrac. Trop familier dans le contexte du poème.
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