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Poésie contemporaine
Nimajneb : Sur les bords de la Seine
 Publié le 31/08/15  -  5 commentaires  -  905 caractères  -  150 lectures    Autres textes du même auteur

La nuit tombe sur Paris, les lampadaires s’éclairent au même moment que les klaxons s’apaisent.


Sur les bords de la Seine



Il est une lumière ocre sur les bords de la Seine
Dont les flots tout dansants vont chanter sous les ponts ;
Le blanc hublot des anges vient éclairer la scène
Les platanes aux grands bras suivent du vent la chanson.

La terre brune craque sous le flot des marcheurs
Qui vont et viennent, vagues, dans des journées sans but,
Et qui sans grâce aucune, traînent leur misère sous leurs
Godillots de velours des Grands Boulevards aux Buttes.

La terre semble apaisée ; elle chante maintenant
Elle danse sous nos pieds que soulève l’amour
Ce vent venu du cœur nous embrasse, nous prend,
Nous mène en caresses devant l’eifelle Tour.

Sous les jupons d’acier d’une Palès joyeuse
Tu prononces ces mots si merveilleux, si forts
Un amour pour la vie tu me promets alors
Nos cœurs à l’unisson lancent une danse fiévreuse.


 
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   Miguel   
14/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle évocation pleine d'images neuves, de trouvailles ; une mention particulière pour "le blanc hublot des anges", qui, sous une formulation classique, est une vraie invention, comm les jupons d'acier et quelques autres. Mais le vers 16, alambiqué, ne fait pas bonne figure dans cette modernité simple et touchante.

   Lulu   
16/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

je trouve votre poème intéressant. Je vois bien les images, et me représente volontiers les bords de la Seine. C'est donc réussi de ce point de vue, même si cela ne tient qu'à la présence de quelques passants et à ce "nous" qui renvoie à des promeneurs dont nous avons le point de vue.

Je trouve cependant dommage que vous ayez tenu à faire des rimes. Il me semble en effet que votre poème aurait gagné en rythme sans elles.

Au second vers, je trouve l'adverbe "tout" de trop dans :
"Dont les flots tout dansants vont chanter sous les ponts ;"

De même, "aucune" me semble de trop ici :
"Et qui sans grâce aucune, traînent leur misère sous leurs"

Terminer ce vers précité par "leurs" me semble maladroit.

Quant à "l'eifelle Tour", comment faut-il le lire ?

Enfin, il me semble qu'il manque un point à la fin du troisième vers. Sans cela, je ne comprends pas...

A mon avis, il faudrait retravailler le second quatrain, tout en gardant l'idée du flot des marcheurs, bien chouette.

Tous mes encouragements

   Anonyme   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Nimajneb... à moins que ce ne soit Benjamin !
Il y a de bonnes choses dans ce texte, une ambiance "bords de Seine" qui me rappelle mes jeunes années quand je les parcourais main dans la main avec ma Parisienne qui deviendrait plus tard mon épouse.
Le problème, à mon avis, c'est que vous avez choisi la mauvaise catégorie. Soit vous tentiez la classique ou la néo sur une base d'alexandrins, soit vous optiez pour la poésie en prose.
Par exemple, Godillots de velours des Grands Boulevards aux Buttes pouvait facilement se transformer en...Godillots de velours des Boulevards aux Buttes.
Pas de prosélytisme de ma part, un simple point de vue, of course !

Bonne continuation et merci !

   Anonyme   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Cette description du crépuscule sur Paris est bien menée.
De belles images comme ''La terre brune craque sous le flot des marcheurs "
" Sous les jupons d’acier d’une Palès joyeuse "

Je trouve que les trois derniers vers donnent un peu dans le lieu commun.

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je venais de faire un commentaire qui s'est noyé dans le désespoir...

En substance je disais donc que les deux premières strophes étaient bonnes, mais que les deux dernières l'étaient moins.

Donc, mon avis est partagé.

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