|
|
Anonyme
18/11/2020
|
Bonjour,
Une prose qui évoque l'éloignement de l'être aimé sur fond de confinement. Un sujet bien difficile à réussir, à mes yeux. Hormis le vocabulaire qui semble peu naturel ou trop banalement poétique (trop employé et lu partout), je trouve que ce récit mêle trop de notion, de référence à des œuvres connues (chien perdu sans collier, plus d'après à St germain des Prés). Le titre de même ce 'vol de Nuit m'évoquant St Éxupéry. J'avoue ne pas avoir été du tout sensible à cette prose. sans doute faudrait-il s'éloigner des lieux communs, des références et travailler l'expression même. Bonne continuation, Éclaircie Édit ; hahah, ce serait du 10 dégré ? merci aux com suivants, je n' avais décelé que quelqu'uns des titres ou extraits, c'est alors que je ne "m'aime pas", sur ce coup-là. J'espère que l'auteur ouvrira un sujet en forum autour de ce poème et des commentaires reçus. Cependant, je ne vois pas trop de poésie, alors, plutôt un exercice. J'enlève cependant mon appréciation. Le titre prend tout son sens, alors. |
Anonyme
18/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Noe0808
Le confinement fait tourner bien des têtes et chavirer bien des cœurs mais l’auteur à l’air de bien connaître « ses classiques » car je relève pas moins de dix œuvres écrites ou chantées qui y font référence : « Vol de nuit » de St EX « Je crie ton nom » de Paul Eluard « Le pont des soupirs » de J. Sirjo « Les fleurs du mal » de Baudelaire « La nuit je mens » Alain Bashung « Un chien –perdu- sans collier » de Gilbert Cesbron « Amours mortes » dans la chanson de Prévert chantée et composée par Gainsbourg « Il n’y a plus d’après à St Germain des Prés » Juliette Gréco, Guy Béart « Le jardin d’Eden » dans la Genèse « La nuit je pleure » du musicien Fazé Mais merci quand même d’avoir permis de me remémorer ces chefs-d’œuvre littéraires ou musicaux, ainsi que ces quelques mots dont la lecture m’a plu : « Une rose à la bouche, les fleurs du mal au ventre ». dream NB. Cher Noe0808, je m'en reviens vers vous pour vous remercier infiniment d'avoir fait allusion à "la chanson de Prévert" dans votre prose poétique. Je m'explique. Après avoir lu -et relu- votre texte, je n'ai pu résister à passer en boucle cet air merveilleux, composé et chanté par l'ami Gainsbourg que j'ai fredonné toute la journée et qui ne me quitte plus. C'est fou le bien que cela m'a fait... et que de souvenirs ont resurgi. Vous pouvez, si vous le désirez, l'écouter vous aussi et visionner la superbe vidéo -dont je n'arrive pas à vous envoyer le lien-, en tapant simplement "La chanson de Prévert par Serge Gainsbourg" ... Donc, rien que pour cela, j'ai revu ma notation en me fendant d'un "beaucoup" car... vous et serge, vous le valez bien. Et voici, (pour les amis oniriens qui ne connaissent pas toutes les paroles de cette petite merveille). J'espère que les organisateurs d'Oniris me pardonneront d'envahir l'espace si tardivement. La chanson de Prévert Serge Gainsbourg Oh je voudrais tant que tu te souviennes Cette chanson était la tienne C'était ta préférée, je crois Qu'elle est de Prévert et Kosma Et chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour, les amours mortes N'en finissent pas de mourir Avec d'autres bien sûr je m'abandonne Mais leur chanson est monotone Et peu à peu je m'indiffère À cela il n'est rien à faire Car chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour, les amours mortes N'en finissent pas de mourir Peut-on jamais savoir par où commence Et quand finit l'indifférence Passe l'automne, vienne l'hiver Et que la chanson de Prévert Cette chanson, les feuilles mortes S'efface de mon souvenir Et ce jour là, mes amours mortes En auront fini de mourir Et ce jour là, mes amours mortes En auront fini de mourir |
Lebarde
17/11/2020
|
Je ne commente jamais la poésie en prose qui ne me touche pas en général, mais je me dois ici de tirer mon chapeau à l'auteur(e) pour avoir su placer dans son texte, tous les titres de chansons et oeuvres littéraires (dix, rien que cela), que Dream a eu la perspicacité de relever et de consigner dans son commentaire peut être même en en oubliant quelques uns!
Chose que j'aurai été bien dans l'incapacité de faire et que je salue. Bravo donc aux deux pour la performance originale accomplie. Pour le reste, je suis peu sensible au propos et mon incompétence ne m'autorise pas à juger. A bientôt Lebarde |
BlaseSaintLuc
17/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Pour compléter DREAM >Natasha Saint Pier - toi qui manques à ma vie
Nougaro : sur l'écran noir de mes nuits blanches À bout de souffle est un film réalisé par Jean-Luc Godard. Chiens Perdus Sans Collier, un film de Jean Delannoy adaptation du roman de Gilbert Cesbron. Belle recherche, pas facile à tricoter, donc appréciation d'encouragements à l'auteur. |
Anonyme
18/11/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Je me demande si j'aurais voulu ressentir ce genre de passion, celle dont le manque rend malade. Le poème est très romantique, tourne un peu sur lui-même. "L'essentiel loin" : j'aurais éviter le rapprochement des deux L. Ça et là des mots très actuels du fameux confinement qui à mon avis nuisent à l'universalité de votre propos, mais bon.
|
Queribus
21/11/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Un texte qui parle du manque de l'être cher en relation avec le confinement. De très belles images poétiques quoique un peu convenues mais très souvent abstraites. De nombreuses références à des œuvres littéraires, à des films ou des chansons, mine de rien, l'exercice n'a pas dû être des plus faciles. Personnellement je ne suis guère sensible à la poésie en prose mais je salue ici l'habileté de l'auteur et la beauté de son écrit. Ce genre de texte, en général, plait ou déplait aux lecteurs et ne laisse pas indifférent. Bien à vous. |
ferrandeix
22/11/2020
a aimé ce texte
Bien
|
J'aime le ton romantique de ce poème. il est peut-être constitué d'images éculées, voire d'emprunts voulus comme tels, mais peu importe, pour moi le charme opère. L'art poétique, c'est peut-être celui d'utiliser les lieux communs. L'art est fait, dit-on de 99% de conventionnalisme et de un pour cent d'originalité. L'aspect un peu artificiel de ce texte pour moi ajoute un attrait supplémentaire.
j'aime particulièrement la "solitude vénéneuse" "l'odieuse solitude" et même " la "lune alanguie", évoquant Lamartine, les "chemins invisibles". J'aurais voulu que le texte fût plus pur, débarrassé de quelques scories. Notamment je regrette le double complément de nom "de nos instants de plaisirs", mais bon, ce n'est pas l'essentiel. Je regrette le mot "couvre-feu" qui rompt le charme. |