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Poésie néo-classique
Nomad : Spleen
 Publié le 23/11/23  -  14 commentaires  -  475 caractères  -  247 lectures    Autres textes du même auteur

Nouveau sur ce site, voici un de mes premiers poèmes.


Spleen



Ce chemin indomptable
Pour l’âme qui s’enfuit
Creuse mon insondable
Errance dans la nuit.

Souffle existentiel
Aussi loin que j’en tremble,
J’attends cet arc-en-ciel,
L’instant qui nous rassemble.

Le vent chasse l’automne
L’hiver ronge mon cœur
Et le printemps chantonne
Un été sans bonheur.

Quand je nourris ma vie
Sans rien apprivoiser,
La bête inassouvie
Semble me nécroser.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
8/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Ah! ces états d'âme qu'aucune des quatre saisons n'arrive à apaiser:
"J’attends cet arc en ciel,
L’instant qui nous rassemble."

mais en vain.

Ce sujet romantique récurent n'est pas tout neuf, mais il est traité ici sobrement, sans emphase excessive avec une poésie charmante.

Ce joli et court poème classique, sans faille, en hexasyllabes est plaisant et me séduit par sa fluidité et la délicatesse du ton qui s'en dégage.

Bravo j'aime bien.

En EL

Lebarde

   papipoete   
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
classique
Votre premier texte ? alors, je viens voir cela !
Je vis seul avec... ma solitude ; elle partage tous mes moments, ceux voulant se teinter de bleu, mais bien vite la couleur dominante... le gris nous rejoint elle et moi.
Quand viendra-t-il le jour, où dans d'autres yeux ( ceux de l'amour ) je pourrai mirer mon bonheur ?
NB quand le spleen est Grand-Maître de notre volonté, difficile d'avoir envie ; de sourire, de flatter, d'oser.
Et l'on se prend à espérer que la chance nous donne ce coup de pouce ; sortir de l'étau dont les mâchoires nous emprisonnent...
La 3e strophe a ma préférence ; cette réflexion philosophique fut mienne, durant trop de temps ; brûlant des années qui ne se rattrapent pas...
techniquement, vous prononcez " e/xis/ten/ti/el " or, je ne puis vérifier si ce mot se dit en diérèse ?
sinon, vos hexasyllabes sont bien " classiques "
un infime bémol au 10e vers ( hiver/ronge ) qui fait " rere... "
papipoète

   Vincent   
23/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Nomad

J'ai adoré votre texte

Il est pour moi tout à fait représentatif de cet état

Et particulièrement la première strophe

Ce chemin indomptable
Pour l’âme qui s’enfuit
Creuse mon insondable
Errance dans la nuit.

Merci beaucoup

   Eki   
23/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Belle entrée sur Oniris !

Un poème court, abordable qui distille son petit parfum de poésie tout simplement.

Une errance mélancolique au fil du temps traduite par des mots bien
choisis.

La plume s'ombre de noir, s'étire dans un "souffle existentiel".

   Cyrill   
23/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut Nomad,
J'ai bien aimé ce poème, sa concision pour dire un sentiment qui n'est étranger à personne mais tellement insaisissable.
Il y a de l'ampleur dans cette errance qui va de saison en saison sans qu'aucune y change quoi que ce soit.
Le temps file à grande vitesse ( 3e strophe ), la fuite semble aller l'amble avec lui.
Votre pseudo est, je trouve, en accord parfait avec l'écrit, son locuteur traînant sa solitude ("La bête inassouvie") sans rester en place.
Bravo pour ce premier envoi !

   poldutor   
23/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Nomad
et bienvenu parmi nous, voilà un poème assez noir et empreint d'un certain pessimisme ; j'ignore qui vous êtes mais je ne vous souhaite pas très jeune, ce pessimisme vous serait létal !
De beaux vers courts, simple à lire.
Bravo pour ce premier poème.
Cordialement.
poldutor

   Geigei   
23/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
N'était cette entorse à la règle de l'alternance F/M entre la 2e et la 3e strophe, je lisais des vers classiques.

"s'enfuit" et "errance" disent un arrachement.
Un "existentiel" qui espère "L'instant qui nous rassemble" évoque un espoir en jachère.
"La bête" est le spleen du titre.

Ma lecture a trouvé de la beauté dans cette tristesse.

   Ornicar   
23/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Nomad,

Premier texte. Et première publication sur Oniris. Ca se fête !
Pas mal du tout ce petit poème sur le mal de vivre. Le titre ("Spleen"), les deux derniers vers ("La bête inassouvie / Semble me nécroser") m'incitent à penser que le locuteur est sous influence baudelairienne.

Le narrateur ressasse son spleen au fil des saisons, ne trouvant aucune échappatoire à son mal-être.
J'ai bien aimé ce poème concis, ramassé dans la forme, usant d'un mètre que j'affectionne particulièrement car permettant d'aller à l'essentiel, sans boursouflures.

La troisième strophe, passant en revue à la vitesse de l'éclair les quatre saisons "vivaldiennes" est ma préférée, surtout ce printemps qui "chantonne un été sans bonheur". Jolie trouvaille.
Je rejoins l'avis de Papipoète sur la lecture qui accroche à "L'hiveR-rrr- Ronge". Je me dis aussi que l'effet sonore peut se justifier au regard de la dureté et de l'apreté de cette saison austère.

Pour les vers 7 et 8 ("J'attends cet arc en ciel / L'instant qui nous rassemble") je me demande si l'écriture suivante n'exprimerait pas mieux la pensée et l'espérance vaine de votre narrateur : "J'attends d'un arc en ciel / L'instant qui nous rassemble".

La seule chose qui me dérange vraiment, c'est l'exergue : "Nouveau sur ce site, voici un de mes premiers poèmes". Je pense que c'est légèrement mensonger. C'est certes votre premier poème sur Oniris mais je ne crois pas que vous en êtes à votre premier coup d'essai, vu la bonne facture de l'ensemble.
Surtout, vous n'avez nullement besoin de vous excuser d'être là ! Du nerf que diable ! Foncez ! Et bienvenue parmi nous autres, allumés, frappadingues et j'en passe.

   Robot   
23/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Il y a de la veine rimbaldienne dans ce court poème. Très expressif et en même temps un peu morose. Cependant il parle sans exagérer de la mélancolie et des manques qui peuvent atteindre une âme au plus profond. Une belle réussite.

   Provencao   
23/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Nomad et bienvenue,

" Quand je nourris ma vie
Sans rien apprivoiser,
La bête inassouvie
Semble me nécroser. "

Mon passage préféré...où vous avez fort bien laisser l'initiative aux mots par le choc de leur diversité mobilisés ; ils s'offrent d'échos réciproques comme une irréelle empreinte sur ce chemin indomptable.

J'aime beaucoup ce spleen.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Polza   
23/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Nomad et bienvenue sur Oniris.

J’ai bien aimé votre poème baudelairien, je le trouve solennel à souhait.
« Ce chemin indomptable » Même s’il n’y a pas techniquement hiatus, j’ai un peu de mal avec la sonorité « in/in »

« Le vent chasse l’automne/L’hiver ronge mon coeur/Et le printemps chantonne/L’instant qui nous rassemble » Ça me donne envie d’écouter les 4 saisons !
Blague à part, ça aurait pu être légèrement gnangnan d’évoquer les 4 saisons en 4 vers, mais vous vous êtes parfaitement sorti (e) de l’écueil je trouve.
J’aurais pu signaler « L’hiver ronge » avec la répétition de la consonne, mais en y réfléchissant à deux fois, j’y vois plus un effet de style volontaire de votre part pour souligner le bruit que ferait quelque chose qui ronge : rrrrrrrrr.

« La bête inassouvie/semble me nécroser » Je me suis dit qu’il s’agissait surement d’un démon intérieur, un double maléfique, schizophrénique…

Quoi qu’il en soit, pour une première, ça le fait pour moi !

   ferrandeix   
24/11/2023
C'est un texte qui met en relief les rimes en raison de son mètre court. La rime est tellement démonétisée depuis la régression de l'oralité et l'intellectualisme croissant des contenus sémantiques (depuis l'invention de l'imprimerie), que c'est revigorant de la rencontrer aussi bien mise en valeur. En revanche, le caractère verbeux et laconique du poème, à mon avis, tue m'émotion. La phrase partagée suivant les vers sur des limites syntaxiques fortes est quelque peu perturbant et antithétique avec le sens poétique qui réclamerait plus d'appositions. Les images concrètes, il est vrai, tempèrent le contenu intellectuel du spleen métaphysique. Au final, pour moi, un poème d'un bon niveau, qui, toutefois, à mon goût, manque un peu de flou et de vague pour être pleinement poétique.

   Myndie   
26/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Nomad,
en même temps que je vous souhaite la bienvenue, je vous félicite pour ce premier poème.
Même si cela ne me dispense pas de relever le caractère rebattu du thème et la banalité du titre, le rythme, la scansion m'évoquent à la fois Verlaine (de la musique avant toute chose) et Apollinaire (le Pont Mirabeau). Rien que ça!^^.
Avec en plus une mention spéciale pour la dernière strophe que je trouve expressive et très réussie.

A vous relire !
Myndie

   Boutet   
1/2/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Le poème est court mais efficace nul besoin d'en dire plus. Le spleen et la solitude du narrateur sont bien decrits et les hexasyllabes conviennent au propos
Boutet


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