|
|
Corto
11/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Il y a une belle atmosphère poétique dans ce poème.
L'exergue nous emmène au loin et nous ouvre les portes d'une ambiance mystérieuse. J'aime imaginer les "notes bleues" venues du saxo. J'aime aussi imaginer que la guitare ne délivre que des voyelles pour laisser les tambours gérer les consonnes. La surprise de la "Camarde" formulée par les "syllabes écloses" m'interloque et ouvre mon imaginaire. Bref, la portée de ce court poème est riche et voit loin. J'aurais aimé un peu plus... Bravo. |
Jemabi
14/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Une poésie minimaliste de chez minimale qui ne m'a guère touché, n'étant pas féru de jazz et n'ayant en la matière qu'une connaissance limitée aux grands standards américains. Mes carences personnelles mises à part, et sur le plan strictement poétique, l'idée d'assimiler le langage musical au langage des mots, avec alphabet et syllabes, me semble judicieux sans pour autant me paraître totalement nouveau. La chute est surprenante, mais le lien avec le jazz n'est vraiment pas évident.
|
jeanphi
16/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour,
Je trouve ce texte relaxant, plein de petites subtilités dont beaucoup m'échappent certainement. Le saxo épele, n'étant pas un instrument polyphonique. La blues note donne une réponse mélodique à la difficulté posée par le triton harmonique. Alphabet pluriel, pour la polytonalité parfois présente en jazz. Les voyelles vibrants aux cordes des guitares, les deux seuls accords représentés par des voyelles (A-E) étant les deux tonalités les plus employées sur la guitare (La et Mi). Le saxophone, un instrument universel que les compositeurs ne surent pas trop comment employer à l'époque de son invention. J'ignore si Greenwich est choisi à dessein par l'auteur. Ni si le nom du 'camarade' est celui de monsieur Sax ou un autre. |
Edgard
17/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Beaucoup de choses sont dites en peu de mots, qui créent une atmosphère à travers la métaphore des notes et des voyelles et consonnes...
Un saxo noir? Quand on parcourt à la première lecture "noir" a l'air de concerner l'instrument. Puis on relit et on se dit "c'est du musicien qu'il s'agit, nommé Small Bob". Je trouve un peu bizarre de mettre la couleur du musicien avec la couleur des notes... Jazz, musique noire. Il me revint à l'esprit ce sketch où l'artiste disait "musique noire...il ne viendrait à l'esprit de personne de qualifier des musiques de "musique blanche"..." C'est un détail, on parle plus du folklore sans arrière pensée, je crois. La chute "Camarde" me semble un peu décalée par rapport au reste du texte, au blues... C'est très personnel, et je ne sais pas pourquoi. Ça me semble un peu trop brutal. J'ai apprécié cette atmosphère habilement évoquée. Cordialement |
Donaldo75
18/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Etrangement, j'ai été happé par la lecture de ce poème. Il est court mais impactant. Il mixe les images sans en faire des tonnes. Le mot de fin a éclairé la tonalité sombre de l'ensemble qui sinon aurait pu prendre un tout autre sens.
|
Anonyme
27/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
J'apprécie vraiment la brutalité de la chute ! Cela m'a rappelé certaines soirées où l'on flotte dans un bien-être pompette, se laissant bercer, effectivement, par un blues nonchalant, et où soudain l'on se fait rattraper par la conscience de sa mortalité.
Rien à dire de plus, pour moi votre poème "tabasse", comme on dit dans l'émission Top Chef. Des notes douces, enveloppantes, un arrière-goût fumé, puis déboule l'amertume en fin de bouche. Bien vu. |
papipoete
27/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour Nomenoe
à certains que la plume " sept lieues " aligne strophes sur strophes, il faut parfois à les lire obstination et patience ! Vous, en à peine sept lignes, écrivez ces derniers moments de " the small Bob ", alors que tapie dans l'ombre, guette la Camarde. NB pas besoin de plus de notes sur cette partition, ce court opus le fait à la perfection ! Pour le naïf rêveur que je suis, je vois les consonnes rudes, caresse des yeux les voyelles satin, et ce poème semble duvet d'oie voler au-dessus de nos têtes... |
Quistero
27/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J’ai bien aimé votre courte partition, sans fausse note à mes yeux, et puis ce dernier vers inattendu. Merci.
|