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Anonyme
15/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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C'est étrange, j'ai le sentiment souterrain de quelque chose de proche de ma propre expérience (j'ai longtemps vécu outre-mer), sans pouvoir l'expliciter ; et je soupçonne que, si je n'avais pas lu la clarification donnée dans le chapeau du texte, ce sentiment ne se serait pas manifesté…
les galets noirs d'une île donc, cela me parle, une île volcanique, ainsi que ouvrage inachevé qu'équinoxes et solstices par marées déferlantes sans hâte détruiront Je lis là l'effacement du souvenir, d'année en année, un effacement jamais accompli puisque mes yeux (…) la laisseront ouverte Finalement, où se situe l'exil, était-il sur l'île, est-ce maintenant, loin de l'île… ? Peut-être les deux, peut-être n'est-on jamais chez soi. Voilà ce que m'inspire votre bref poème, j'ignore si cela correspond à vos intentions d'auteur ou d'autrice. Une impression étrange. |
Raoul
23/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'aime beaucoup cette évocation douce-amère d'une île "mystérieuse" ou le temps s'est arrêté en cours de route, laissant l'inachevé se déliter jusqu'à l'inéluctable. Des vers courts qui sont des pas suspendus, un rythme un peu cassé (par une prononciation des S et X un peu hardue), dommage, pour moi, que les deux premiers soient un peu hésitant sur leurs 7 ou 8 pieds alors que tous les autres soient en 6. La brièveté du poème est bien sentie. Il se dégage du propos une sorte de langueur ineffable très juste je trouve. Une espèce de "saodade" où la nostalgie pointe joliment. Bien aimé |
papipoete
31/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Nomenoe
Une parenthèse éphémère que je ne veux point voir se refermer, sur cette île que l'homme ne peut aborder ; je veux la garder pour moi, fermant les yeux alors que d'elle je m'éloigne, mais sais qu'avant peu la mer l'aura engloutie ! NB un peu comme une personne aimée, que le mal dévore peu à peu... d'elle s'éloigner pour en garder belle image. Sentiment égoïste que je cite ici, mais cet ilot bientôt défiguré, aura triste mine quand l'ultime marée déferlante l'avalera... le héros n'en gardera que beau souvenir ! Bref poème mais sur le sujet, tout est dit ; n'en demande pas plus. |
Marite
31/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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En quelques mots le voyage nous est offert sur cette petite île, simple ponctuation sur l'immensité de l'océan. Le dernier vers apporte une dimension supplémentaire au rêve : l'Atlantide ... cette mystérieuse île, immense, disparue dans les flots à la suite d'une éruption volcanique phénoménale il y a sans doute une éternité. Les rationalistes doutent de la légende mais les rêveurs se laissent séduire et en terminant cette lecture le rêve se poursuit : et si cette petite île était un éclat des rejets de lave ayant subsisté au-dessus des flots après la catastrophe ?
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Pouet
31/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut,
ce texte condensé est évocateur. Je trouve qu'en peu de lignes beaucoup de choses sont dites, demeure un ressenti prégnant après lecture. Les mots simples remplissent bien leur office. Bien vu aussi ce titre comme une ponctuation d'existence, ponctuation absente du texte. Voilà j'ai bien aimé. J'ai toutefois trouvé le dernier vers dispensable de par son aspect un peu tautologique. Au plaisir. |
Miguel
31/1/2022
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Je ne comprends pas tout très bien. Une île qui serait éclose sur les galets d'un île ... E puis, comme si l'achèvement ou l'inachèvement de cet ouvrage (métaphore) dépendaient des yeux du locuteur. Atlantide engloutie fait un peu pléonasme. Je n'ai pas trouvé les clés pour entrer dans ce poème.
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Cyrill
2/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est une belle parenthèse au verbe rare mais frappant.
Un voyage que l'on fait par la pensée avec l'auteur et on a en prime son sentiment d'inéluctable. Mieux vaut ne pas s'y attarder, ou ne faire qu'en rêver, c'est comme ça que je comprends ces vers qui semblent chuchotés, comme pour préserver la fragilité de ce lieu. Je referme la parenthèse en sortant. |
Cyrill
29/9/2022
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Erreur de destination !
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