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Ora
16/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé votre poème et cette alternance de langage contemporain et plus aussi plus poétique, recherché.
En particulier, mon passage préféré c'est je crois: Sur le tempo fiévreux d'une valse dans l'air, Les heures fuguent, fondent à un rythme incessant. D'autres passage m'ont moins touchée car plus "âpres" musicalement, bien que le sens me plaise: Des ruisseaux si rouge, lorsque ma bouche bave, Abreuvent mes quintes d'une rage d'ogre. Mais je reste très emballée. Et ce dernier vers! Il est essentiel, il apporte une pointe d'humour et surtout il enfonce le clou! :) Bravo et merci |
Sodapop
16/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Intéressant que le thème choisi et bravo pour votre plume. J'aime beaucoup le style que vous employez. Les strophes sont bien structurées et la rythmique est réussie. En espérant vous relire dans le futur.
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Robot
1/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte intéressant. Une description avec des métaphores peu ordinaires. Il y a comme l'image d'un volcan en sommeil et ses fumerolles dans la description de ce fumeur atteint d'un cancer du poumon qui va vers l'inéluctable et qui en a conscience.
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Pouet
1/12/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
"Le tabac c'est tabou on en viendra tous à bout!" :) Bon c'est bien écrit tout cela à mon sens. Le troisième quatrain est mon préféré, notamment le premier vers, très bien vu niveau fond et forme. Je me dis que peut-être le troisième et quatrième quatrains sont un peu redondants: on comprend qu'il crache du sang. D'ailleurs arrivé à ce point, il semble bon d'arrêter la clope hein... Mais le narrateur semble têtu. "Stoïque et spectateur d'un ballet évanescent": ce vers me semble un peu long, pas très dans le rythme. "Abreuvent mes quintes d'une rage d'ogre.": celui-ci me parait trop court en revanche, encore le rythme. "Les heures fuguent, fondent à un rythme incessant.": j'aurais remplacé la virgule par "et", toujours pour le rythme. Voilà ce que je peux dire de ce poème aux belles images qui mériterait peut-être, et ce n'est que mon humble avis et ma misérable oreille, un ponçage au niveau du rythme. Au plaisir. |
Anonyme
1/12/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Du plaisir à la destruction, les effets de la " clope " .
" J'expire la longue brume aux abords gris clair Stoïque et spectateur d'un ballet évanescent " et puis " Des ruisseaux si rouges, lorsque ma bouche bave, Abreuvent mes quintes d'une rage d'ogre." " Et puis je fume " sachant pertinemment où ça peut mener, mais ne pas intervenir. Le narrateur décrit la situation avec réalisme. |
MissNeko
1/12/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Vous présentez la cigarette d abord comme objet de plaisir : d'une manière très poétique, vous rendez la fumée attrayante pour une non fumeuse que je suis. Je sentirais Presque l'odeur elle en deviendrait agréable voire sensuelle dans ces rondeurs. Puis progressivement on bascule vers la cigarette-maladie avec ce sang qui est craché. ET à la deuxième lecture, on remarque les indices qui étaient présents : limbes/ coeur tousse dans sa chute/ tempo fiévreux Merci pour ce partage |
Anonyme
1/12/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir,
Bien que je déteste la fumée de cigarette, ce poème m'a vraiment convaincu. J'ai senti le travail d'écriture derrière l'écran de fumée - si je puis m'exprimer ainsi - l'intelligence du propos allié à une qualité stylistique indéniable. Un poème puissant, donc. Un grand bravo, Wall-E |
hersen
4/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien que n'étant pas accro au sujet, je trouve une belle image de la descente aux enfers. c'est très imagé et nous sommes bien "dans le feu" de votre propos.
Entre les cendres, flammes, lave, quintes, les ruisseaux si rouges de bave, rien ne nous est épargné de ce qui atteint le narrateur. Et ce final, "Et puis je fume", que je ne trouve pas ironique mais terrible, qui dit tout ce que l'homme peut s'infliger, au nom d'une addiction. Et justement, pourquoi physiquement s'infliger tant de souffrances ? La question reste posée... Merci de cette lecture. hersen |
Raoul
5/12/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Malgré un thème assez bateau, de belles trouvailles et une jolie recherche de sens (non uniques) sonores et acoustiques.
Le vocabulaire pourrait paraître un peu daté, voir obsolète, mais le traitement - du texte - fait tout passer, et on se glisse volontiers dans cette afféterie bohème et esthétique d'où seule l'absinthe est absente. Un texte - et un clavier - qui expriment un univers singulier d'influence Apollinaire. Bien aimé. |
Noran
3/2/2017
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