Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
OH2Warenghien : Sorte de chant du cygne
 Publié le 27/08/15  -  11 commentaires  -  1510 caractères  -  162 lectures    Autres textes du même auteur

Conte lipogramme, sans "L"...


Sorte de chant du cygne



Un petit oiseau unique en sa couvée
Naissant un beau jour sans un duvet ;
Grandit ainsi, avec juste sa peau à nu,
Comme un ver, sans autres artifices.
Ni gros ni gras, que du cuir sur son dos.
Ce n’était pas un kiwi, ni un émeu
Pas même une autruche j’en suis sûr.
Un rapace peut-être, je n’en sais rien.
Son existence fut d’ores compromise,
Qui déjà se posait au travers de sa vie.
Comment quitterai-je cette terre ?
Et comment donc irai-je aux cieux ?
Sans prise au vent, sans empennage ?
Pourquoi est-ce moi qui suis né ainsi ?
Même certains rongeurs sont aériens.
Outre des dermoptères et marsupiaux.
Esprit des êtres vivants fais-moi signe !
Qu’ai-je donc fait à Dieu à ses saints ?
Pour être ainsi dévêtu de tous atours.
Son cerveau était en questionnement,
Mais en réponse nenni rien ne venait.
Petit piaf se décida pourtant à sauter
En se faisant tomber du nid protecteur.
Sans suspension pour ses moignons,
Oncques de rémiges, ni aucune toison.
Et descendit sans pouvoir se rattraper.
Or choir d’un arbre n’est pas évident !
Ce pauvre infortuné déchut durement
En s’écrasant évidemment tout en bas,
Effectuant une descente significative !
Sa fin fut brève et méritoire, un record.

En effet :

Comment faire pour vivre et perdurer
Croître et exister en deçà et par devers soi.
Si comme ce texte, un ovipare n’a pas d’L… ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
31/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un petit oiseau unique en sa couvée
Naissant un beau jour sans un duvet ;
Grandit ainsi, avec juste sa peau à nu,
Comme un ver, sans autres artifices.
Ni gros ni gras, que du cuir sur son dos.

et

En effet :

Comment faire pour vivre et perdurer
Croître & exister en deçà et par devers soi.
Si comme ce texte, un ovipare n’a pas d’L… ?

bel exercice à n'en pas douter

où l'émotion est

dans l'histoire de ce petit oiseau

il y eu une chanson

comme un avion sans ailes

il y a votre poésie sans L

je reconnais là un beau travail

j'ai beaucoup aimé

   Robot   
9/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je salue le travail qui a présidé à la conception de ce texte. La fable est fabriqué pour nous mener à l'explication du lipogramme mais conserve bien son aspect poétique et humoristique avec ce style particulier qu'apporte les expressions et tournures agréablement désuètes comme "unique en sa couvée" "fut d’ores compromise" "dévêtu de tous atours"
J'ai passé une agréable lecture.

   Miguel   
11/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Ce poème sans L se "crashe" un peu comme l'oisillon dont il parle. D'abord il n'est pas néoclassique mais libre ; ensuite c'est un récit sans images ni métaphores, sans véritables procédés poétiques : assez plat. Parler de cuir pour la peau d'un oisillon me semble peu heureux. J'ai lu ce texte sans en être charmé.

   Anonyme   
27/8/2015
Bonjour OH2Warenghien

Votre fable est des plus plaisantes et des mieux documentées sur le plan zoologique. Mais cependant que la dégustais à la petite cuiller, je me demandais tout de même quelle mouche vous avait piqué de la traiter en lipogramme.
???

Ce n'est qu'à la chute que je compris enfin le comment du pourquoi de la chose.
Ce petit suspense et son facétieux dénouement m'ont agréablement titillé les zygomatiques.

Merci OH2Warenghien, je vais m'offrir une seconde lecture (il n'y a pas de mal à se faire du bien)

   cervantes   
27/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne suis pas très fan de poésie "non classique" et ne sait jamais ce qui revient à la prose et à la poésie.
Vote texte, votre fable m'a néanmoins bien amusé et sa chute bien que douloureuse est plaisante.
J'aime bien toutes les questions de cet l'oisillon et me suis senti très vite son cousin parachutiste. Mériterons nous sa destinée?

Merci pour votre humour décalé.

   Anonyme   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut 0H2... Je salue le travail que représente un tel lipogramme bien que la qualité poétique s'en ressente. Le L n'est pas une lettre anodine, loin s'en faut, mais vous vous en tirez plutôt bien.
Ceci dit, j'aurais bien vu cet exercice figurer en Laboniris...
Peut-être vais-je me faire sanctionner mais je ne résiste pas à vous offrir, sans vraiment sortir du sujet, une courte anecdote concernant les L.
Votre histoire d'oisillon sans L m'a fait brusquement penser à un copain d'école dont le nom en comportait deux. Il s'appelait GLLOQ... Oui vous avez bien lu, G, deux L, O, Q... J'ai appris qu'il avait fait carrière dans l'aviation...

Merci pour ce petit texte sympa que j'ai pris plaisir à lire

   Anonyme   
27/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
L'idée est surprenante mais amusante ; pour le lecteur bien sûr, pas ce pauvre "infortuné"qui tente de passer outre son handicap.
N'est-ce pas le pire des malheurs pour un oiseau de ne pas pouvoir voler.
" Comment faire pour vivre et perdurer
Croître et exister en deçà et par devers soi. "
Est-ce la morale de cette histoire ?

   papipoete   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour OH2W; déjà votre pseudonyme est un périlleux exercice orthographique; aussi, ne serait-ce que pour le tour de force d'écrire tous ces mots orphelins de la consonne qui sera le point de chute et fin du poème, bravo à vous!
L'histoire aurait pu naître de Mr de la Fontaine, et plaire au Roi-Soleil; je la conterai à des oreilles candides, au moment du passage du "marchand de sable"...

   Blacksad   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Excellente idée, surtout sur le fait d'avoir associé l'exercice de style du lipogramme à une chute drôle et astucieuse.

Le texte est bien mené dans l'ensemble mais on sent quand même certaines phrases vraiment forccées et un peu tirées par les cheveux... surtout sur la fin. Mais privé de ses L, même les plus grands albatros doivent se sentir à l'étroit pour composer leurs arabesques !

Bravo en tout cas pour l'exercice et la très bonne idée.

   Anonyme   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est la première fois que je lis ce genre de texte ; un lipogramme en l'occurence, sans la lettre "L".

De plus l'histoire est un conte riche en vocabulaire et très bien écrit.

Je vous tire mon chapeau car l'exercice est difficile et demande une certaine technicité que tout le monde ne possède pas forcément.

L'aventure de ce petit oiseau unique m'a beaucoup plus. Dommage qu'il meurt, même si la chute est juste (c'est-à-dire bien à propos).

Bravo à vous,

Wall-E

   Anonyme   
8/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dès les premiers mots, nous voilà dans la confidence.
"Un petit oiseau unique", et ça c'est redoutable.
La vie s'annonce compliquée, la suite de votre récit,
nous le démontre en long en large et en travers.

"Son cerveau était en questionnement", on le serait à moins,
cela renforce l'idée d'isolement, le pourquoi du comment,
accentue l'ampleur de la situation. Une catastrophe insurmontable.
Dans sa vie, un cataclysme sans commune mesure, c'est sans espoir.

A vous les mots de la fin :

" Comment faire pour vivre et perdurer
Croître et exister en deçà et par devers soi.
Si comme ce texte, un ovipare n’a pas d’L… ?

Je vous le demande, a-t-on une chance !!!
C'est un texte bien original, l'idée m'en a plu, mais le phrasé n'est pas toujours à la hauteur.


Oniris Copyright © 2007-2023