|
|
Brume
28/7/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour
La première strophe est sublime. J'aime la cadence du rythme, irrégulière, et cette tonalité amère. Il y a des petites lourdeurs ça et là comme : - "fait s'écraser la bienséance " - mais je ne trouve pas d'autres termes pour le remplacer. J'ai pensé à "fait taire la bienséance" mais j'ai bien peur que cela modifie le sens que vous lui avez donné. - " chaud et humide comme un corps ou une haleine" - déjà faudrait choisir soit "comme un corps "ou "comme une haleine". De toute façon je trouve que ce passage n'apporte rien, il affaibli l'énergie. Et 2x le verbe piétiner dans la dernière strophe. Je pense que le vers "piétiner" n'est pas adéquate avec le béton qui est un élément lourd et imposant. Pourquoi pas "écraser?" On frôle l'abus d'adjectifs; ça reste raisonnable. Mais globalement j'aime l'ambiance et l'originalité des images. |
Zoe-Pivers
28/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"Minuit est à deux heures de marche" Ah ben forcément ! d'entrée, j'accroche :)
Et me voilà partie à déambuler dans ce décor sombre et froid quand une voix me sort de mon trip : " que nous sommes bêtes d' essayer de gagner des heures sur la vie " Dans ces conditions, je me dis que c'est pas faux... Puis cet air de jazz (j'imagine) Et me voilà partie à suivre les pas des propos, une menace puis le ton monte et finit par s'envoler avant de retomber bras ballants : "Je suis bourré" C'est touchant, je compatis Puis cet air de jazz (j'imagine encore) Et le réveil, il y a bien un soleil mais ce n'est pas le bon, le béton, le temps sont menaçants et puis il y a la solitude et le silence. Et là, l'émotion... Il y a un clin d’œil à Irène Serra ? J'ai beaucoup aimé vous lire Merci Zoé |
Anonyme
14/8/2017
|
Commenté en EL
Je n'ai jamais rien compris au Jazz ( j'en suis resté au style New-Orleans c'est dire...) et comment juger l'évocation d'un genre que je ne comprends pas? Incompétence donc vote neutre... |
papipoete
14/8/2017
|
bonjour OiseauLyre,
( fort joli pseudo ) Je lis votre texte, en butant sur chaque image dont le sens ne me vient pas à l'esprit . Je pense qu'il faut être féru de jazz, admiratif d' Irène ( ? ) pour déambuler ravi, au milieu de vos lignes ! |
Damy
14/8/2017
a aimé ce texte
Bien
|
https://www.youtube.com/watch?v=hTcahQwAyJs
https://www.youtube.com/watch?v=H21KB4OX1gk (?) ;-) Peut-être qu'une chanson de votre texte m'aurait plus touchée... Bien à vous, Damy |
Anonyme
14/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour OiseauLyre,
Je vais commenter en live, j'espère que vous ne serez pas fâché de ma méthode du jour qui peut paraître folle, mais qui cependant correspond pour moi à votre texte : les meilleurs du Jazz sont -et je ne connais strictement rien au jazz- sont les Improvisateurs. Pour le titre : plutôt pas trop attirée je répète que je ne connais pas cette musique, ou si peu. Sélection GL : voir si je suis d'accord avec eux. (sélecteur, je lis les poèmes en aveugle aussi, et ne me souvenais pas de votre texte). J'ouvre donc : l'exergue, pas mal, ni trop ni trop peu, juste pour inciter à poursuivre. L'aspect visuel : yes ! là j'approuve, agrée, etc. Bémol : de l'anglais en "refrain" ; comment vais-je avouer que je ne connais pas plus l'anglais que le jazz ? Je poursuis tout de même, je peux sortir sans bruit, pour laisser la musique seule avec le narrateur. Irène ? Qui est Irène ? Laisser jouer la musique....peu importe ; tu peux toujours bisser le morceau. ... ... J’écoute toujours, je suis ravie, quelles belles images, quels bons accords, chut, j'écoute... Merci de ce très bel émouvant moment, OiseauLyre, et de m'avoir permis(e) de délirer sur du jazz, ça ne m'était jamais arrivé. |
HadrienM
28/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Une exceptionnelle âme musicale dans le poème ; on y sent le tournoiement et, systématiquement et simultanément, malgré les élans solaires de liberté, le tutoiement de la mort et de l'atmosphère sombre de l'humaine condition. "Essayer de gagner des heures sur la vie" : la voilà l'angoisse du poète et du musicien, et l'élan musicien, sorte de supplément ontologique, parvient, dans une nuance démiurgique (se déclarer pour quelques "heures", justement supérieur à la mort et au réel) à délier les langues et jouir de la liberté noire et insolente de la musique.
"Cette musique paiera pour son insolence" : l'amour de la liberté est traduit dans le poème comme la forme d'humanité la plus sale et la plus nécessaire. Félicitations pour l'orgueil, le préjugé et définitivement votre liberté. A vous lire, |