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Anonyme
23/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Un poème présenté en "libre", mais qui serait plutôt contemporain, à mes yeux. Certes il n'y a pas de rime, mais la structure en alexandrins est présente, travaillée, comme la mise en forme en deux quatrains et deux tercets.L'ensemble est agréable, à la lecture. Quelques détails seraient à revoir, à mon sens : La césure qui ne se trouve pas à l'hémistiche enlève de la fluidité à l'ensemble : "Semant dans leur sillage le refrain de vie", Surtout quand c'est au dernier vers. Ensuite les élisions des finales à l'hémistiche ou pas, justement, sont un peu gênante pour que le lecteur trouve le bon rythme : "Elle marche en conscience vers la source muette" "Ondines faites femmes, naïades en volutes" et le vers cité ci-dessus J'aime beaucoup le premier quatrain et bien, le premier tercet. Le thème de l'eau m'est cher, je suis donc sensible à ce poème. Merci du partage, Éclaircie |
Myo
30/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un écrit porteur de cette eau vive.
Il s'en dégage une force étonnante dans une atmosphère magique. De très jolies formulations, déjà le 1er vers est très beau. Le dernier tercet aussi. Les mots s'écoulent avec grâce et volupté. La forme, style sonnet, me semble plus appropriée à une poésie contemporaine que libre. En EL Myo |
Lebarde
13/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le sujet est plaisant avec ses nombreuses images douces et rafraîchissantes qui peuvent séduire.
La présentation en « sonnet » qui en ignore la versification et les rimes déroute le lecteur qui butte trop souvent sur des e non élidés que même en poésie libre on se doit de prononcer ( enfin je crois?). Il en ressort des hésitations qui me gênent et cassent le rythme. L’atmosphère ressentie est pourtant bien agréable. Alors bon, ma perception est mitigée Merci Lebarde |
ANIMAL
13/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très joli hommage aux fées et à la nature, plein de douceur. Tout glisse comme l'eau claire, avec une musicalité partout présente.
Le poème est très visuel, aucun mal à imaginer cette ronde de naïades tournoyant dans le son cristallin de l'onde vive et les parfums de verdure. J'aime beaucoup de poème plein de fraîcheur. |
papipoete
13/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour oiselle
Elle vient de loin sous la roche, accompagnée de ses soeurs veinules et bientôt ensemble sourdent au pied de la colline... naît la source. Ru, et bientôt ruisseau, le flot tapisse le lit, et jaillit l'eau vive. NB on chantait enfant, l'air de Guy Béart, si rafraîchissant ; un jour le cinéma mit des images sur jean de Florette et Manon ; aujourd'hui l'auteure met des mots sur le cheminement de " l'eau de vie ", de belle façon ! les diverses actrices jouant le rôle de l'onde pure, ondines et naïades, le font sans couac et l'on se laisse porter par leur courant. Le premier tercet est mon passage préféré, au sein de ce curieux sonnet... un peu turbulent comme le seraient de jeunes enfants ! |
Melorane
13/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Les mots s'écoulent avec fluidité au rythme de ces belles images et cela crée une atmosphère magique. J'aime beaucoup le premier vers du poème, ainsi que le troisième du second quatrain, mais ma préférence va pour le dernier tercet. Melorane |
Corto
13/7/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour oiselle,
Le thème ici choisi invite à l'observation, au silence, presque au rêve. Les formulations ne sont malheureusement pas toujours adaptées. L'onde qui marche "vers la source muette" paraît surprenante, on la verrait mieux jaillir ou s'échapper de cette source. En troisième strophe l'eau vive qui a retrouvé la pierre "lui ouvre son lit dans un doux chant d’amour". On ne sait plus quel est le sujet car ce serait plutôt à la pierre d'accueillir l'eau. En seconde strophe "Ondines faites femmes" me semble un peu facile. Si le thème m'a séduit je trouve qu'il aurait pu être traité avec plus de grâce et de clairvoyance. Merci pour ce partage. |
hersen
13/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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le thème de l'eau, qui deviendra une guerre bleue d'ici peu, a inspiré depuis la nuit des temps.
je trouve ici une contradiction : j'ai une lecture "fluide", et je me dis que cela va de soi, mais je ne retrouve pas la simplicité de l'eau. Je veux dire cette eau si simple, si vitale, ne devrait pas être si difficile à appréhender (ce qui a été un peu mon cas, intellectuellement) si je comprends bien, des entités (ondines, naïades) appelle l'eau, qui leur répond, qui vient "en caressant la pierre" (très beau !) Il m'a fallu un petit temps pour comprendre (et l'ai-je compris ?) Mais j'aimerais bien que les ondines et les naïades viennent "ruisseler en choeur" par chez moi :)))) ce serait vraiment top ! Merci pour cette lecture, au travers de laquelle je lis de la part de l'auteur un très grand respect pour l'eau. Alors merci aussi pour ça. |
solo974
23/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour oiselle,
J'ai bien aimé votre poème, surtout pour sa féerie. Le dernier tercet est le passage que j'ai le plus apprécié : "En offrande à la nuit le charme se disperse Les fées s’en sont allées chanter sous d’autres cieux Semant dans leur sillage le refrain de vie" J'ai aimé, en effet, que votre poésie s'achève sur le mot "vie". En revanche, je n'ai pas vraiment trouvé dans votre texte la tonalité incantatoire annoncée dans l'exergue. Bien à vous et au plaisir de vous relire. |