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Anonyme
21/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Super idée de ne pas opposer deux éléments mais de les assembler pour être plus résistants. J'aime cette suite à la fable "Le chêne et le roseau" de La Fontaine Un brin de zéphir souffle sur ce poème, le soin apporté à l'expression est vraiment appréciable. J'aime particulièrement : "Le chant de tes grenouilles berce mon rossignol L’écureuil me visite et je le sais qui vole De ses reflets cuivrés, parmi tes libellules." Alors bien sûr le vers "Tu côtoies tes semblables dans ta roselière." est moins dans le rythme, avec sa construction 7/5 (on l'entend un peu qui dénote) Globalement, fond et forme m'ont bien plu. Merci du partage, Éclaircie |
Melorane
25/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte tout en douceur. Cependant j'ai quelques réserves: "J’aime à te voir danser, léger, t’éparpillant,", je n'ai pas compris le sens de "t'éparpillant" ici. "Le chant de tes grenouilles berce mon rossignol", n'aurait-il pas fallu inverser les deux animaux, car le chant du rossignol est connoté plus agréable (et donc berçant) que le croassement de la grenouille. En E.L. |
Lebarde
26/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il faut de tout pour faire un monde et c’est avec toutes ces différences qu’il peut tourner. Le roi a besoin de ses bouffons, le fort des faibles et vice et versa.
Belle vision bien utopique qui pourrait fonctionner ...peut être ... a condition que personne n’abuse de sa situation et que chacun fasse profiter l’autre de ses moyens et compétences. « Ah si tous les gars du monde.... » Beau sujet, pas nouveau mais traité ici avec l’habile mise en scène du chêne et du roseau qui au lieu de s’opposer allieraient leurs différences, la puissance du solitaire, la fragilité apparente protégée par la foule de ses semblables. Belle idée en effet que mes « et si ...» personnels de rêveur au bon cœur voudraient bien voir possible. Tout est délicat et subtil dans ce texte d’une grande poésie humaniste, au vocabulaire simple, un peu enfantin mais tellement touchant et réconfortant. J’ai bien aimé. En EL Lebarde |
Anonyme
6/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Décidément le chêne n'a rien appris des mésaventures de son illustre prédécesseur contées par La Fontaine. "Je t'offre ma sagesse, apprends-moi l'éphémère" Voilà qui est bien présomptueux, le chêne n'a pour toute sagesse que le lourd surplomb et la bienveillance un peu méprisante qu'il professe pour plus petit que lui. On le sent enflé d'une toute-puissance et d'un contentement de soi bien futile offrant au roseau de n'être que son bouffon ; voilà bien une offre léonine qu'un roseau inspiré devrait refuser. Rien n'a changé depuis La Fontaine en dépit des apparences ! |
Anonyme
6/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Dans ce joli petit poème, le chêne se venge du roseau quelques siècles plus tard. J'aime bien le premier tercet avec ce rossignol bercé et surtout les 2 autres vers. Je ne suis pas certain que le chêne pousse solitaire, ils se côtoient nombreux en forêt de tronçais. Le dernier tercet est jubilatoire et le grand arbre majestueux énonce son ressentiment gardé dans un coin de son écorce depuis longtemps. |
papipoete
6/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour oiselle
voilà le genre de poésie à laquelle nous devrions tous applaudir ! Elle nous ramène à notre enfance, quand nous apprenions les fables ; et aujourd'hui ne vous arrive-t-il pas de parler à qui n'a point de corde vocale ? ( je me revois trancher le col de ma vigne-vierge, par obligation et si triste, lui demander infiniment pardon ! ) Quel délicieux et simplissime dialogue à la fois, pour petits et grands ? NB ni le roseau, ni le grand chêne n'écrase l'autre, mais au contraire s' incline devant ce que chacun sait faire...belle leçon donnée à la créature " supérieure " que nous sommes ! je ne relève pas de tirade en particulier ; elles sont toutes si jolies et diffusent douceur et tolérance à s'en noyer le coeur ! |
Gemini
9/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Détournement de la fable préférée de La Fontaine pour y glisser subrepticement (et sur 10 vers, madame !) la morale du Vieillard et ses enfants : "Toute puissance est faible à moins que d"être unie".
Je trouve l'affaire bien menée ; le tableau (en monologue, donc sans action) est peut-être un peu trop descriptif car le sujet n'apparaît qu'au dernier tercet, mais le Bonhomme n'était-il pas avant tout un peintre de la nature ? Il m'a semblé, et c'est sans doute subjectif, que le rythme était un peu saccadé vers la fin, avec des phrases d'un vers, comme si l'idée manquait de liant. Juste une impression... Sans parler de prosodie, il manque une rime à "roseau". |