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BlaseSaintLuc
18/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bon, il y a des strophes que je comprends et d'autre moins, voir pas
"Je vais, le cœur content de battre sur ma main." --> la main sur la poitrine le cœur et en dessous, non ? "Pour l’invisible oreille collée sur un mur" --> pour l'invisible oreille collée contre le mur Pour moi, était plus "joli" ,mais je pinaille ! "L’écho à contrevent amorce une roulade." --> "L’écho à contre-temps amorce une roulade" Pour moi, c'était mieux ... --> du coup "Et me laisse sans voix le temps d’une figure" Devient "Et me laisse sans voix l'espace d’un mur-mur" pour éviter la redite "temps Mais c'est perso, je laisse l'auteur à sa version. |
Provencao
28/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Le fil de ma pensée s’enroule d’arbre en feuille,
Se trame en intrigant tissu multicolore Le soleil s’en empare en y jetant son œil Et lui donne son sens dans l’envers du décor " C'est mon préféré! j'y ai trouvé une délicatesse, une chimère, une méditation. Vous n'écrivez pas de manière distante et indifférente, mais avec le cœur, ses confidences muettes et ses souvenirs. Votre libre poésie se tient, pleine de sentiments, aux sources de la mémoire. J'ai beaucoup aimé ces accents personnels, ancrés dans vos mots en bandoulière. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
28/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une poésie contemporaine qui se déclame naturellement sur un rythme de métrique douze. Dommage que le vers 6 rompe cette cadence en passant à 11 car il est difficile de dire le "E" final d'oreille à la césure.
Ceci-dit la poésie des images est originale comme ces deux vers d'entrée qui nous entraine d'emblée dans une vision un peu surréaliste qu'on retrouve un peu partout dans chaque quatrain. Un bon moment de lecture et de récitation. |
inconnu1
28/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Cela commençait fort bien. J'ai beaucoup aimé la première strophe : les mots en bandoulière, un pied sur le chemin, l'autre en éventail… C'est frais, intelligent. Et puis arrive le 6eme vers et le problème de césure. Du coup, pour le reste du poème, je ne vois plus que le nombre des pieds par vers, les césures… bref, je décroche, je ne suis plus dans le poème, je n'en suis plus le fond, je focalise sur la forme, ânnonant chaque vers pour voir s'il est correct. Bon j'ai tout de même eu plus de mal à situer les dernières strophes, à voir ce que vous vouliez dire par confidences muettes, mais j'avoue que le 3eme vers est pour moi le plus obscur. Si le soleil qui y est caché pouvait m'éclairer bien à vous |
Miguel
28/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès le début, on sent l'heureuse influence de Rimbaud, que le "large trou " confirme. Cette errance poétique et paisible nous transporte loin du quotidien prosaïque et ennuyeux, même si la fin en demi-teinte laisse la place à la mélancolie. Un bien joli poème.
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mistral
29/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve ce poème très agréable, avec des images originales et un thème du poète vagabond faisant l'expérience de sa liberté qui, à défaut d'être nouveau, a le mérite de faire du bien à l'âme.
Je rejoins par ailleurs Miguel quant à l'influence de Rimbaud, marquée notamment dans le thème rappelant celui de Sensation ou encore de Ma Bohème, ainsi que par la libération de la césure (je remarque par exemple les césures épiques des vers 6 et 9). Un secret ne se partage pas, aussi le caractère élusif de ces confidences muettes ne me dérange nullement. Par contre, j'ai buté sur ce vers 14 qui brise la métrique en forçant un 'e' muet rendant pour moi l'articulation un peu inconfortable ('empli(e) de' au vers 4 ne m'a par contre pas posé de problème). Merci pour ce poème bien sympathique. |
Wencreeft
29/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai toujours aimé le thème des troubadours, des pèlerins, des vagabonds rêveurs... Votre texte doit son allégeance aux envies de liberté, d'horizon et de mépris du futur. Cela est très inspirant.
Le premier quatrain est effectivement très évocateur de Rimbaud, "homme aux semelles de vent" dans ma Bohème ; où dans ce vers : "Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants." dans le Bateau Ivre. Il m'évoque également toute la tirade de Ruy Blas à son ami Don César dans l'acte I : [...] Tu sais, tu m’as connu. Je jetais mes pensées Et mes vœux vers le ciel en strophes insensées. J’opposais cent raisons à ton rire moqueur. J’avais je ne sais quelle ambition au cœur. [...] Vos vers donnent également envie de partir "les mots en bandoulière" sur un sentier lointain. Quelques maladresses toutefois bloquent un peu mon appréciation : Se trame en intrigant tissu multicolore -> l'ellision est malheureuse -- Et ma mémoire aussi, tombée aux oubliettes -> ce trouve que ce dernier vers manque de puissance La ponctuation très allégée est un peu déroutante également. Je vous remercie pour cette lecture. |