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Poésie libre
oiselle : Message dans le vent
 Publié le 03/04/20  -  5 commentaires  -  617 caractères  -  155 lectures    Autres textes du même auteur

Une façon – utopique ? – de parler de paix...


Message dans le vent



La terre en friche de sa jeunesse
Attendait tant du ciel pour apaiser sa soif
Impatiente, exigeante !
Il ignorait alors la richesse en son sein
« Plutôt que d’espérer d’en haut
La grâce d’une semence,
Regarde bien en toi »
L’alouette en son temps, ainsi que la mésange
Lui portaient ce conseil tout au long des saisons.
Attentif, à l’écoute,
Il cultiva son être
D’amour et de patience,
Fit naître des brassées de sourire et de paix,
Les confiant au vent d’autan
En autant d’offrandes
Déposées au chevet du monde…


 
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   Gabrielle   
18/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Un très belle façon que d'utiliser la poésie pour parler de paix...

Ici, la fibre poétique souligne l'urgence et le besoin de paix qui "se trouve en nous".

Un très beau message porté par le poète qui sait si bien parler de ce qu'il connaît si bien...

Merci à vous pour ce message encourageant, pacificateur et apaisant.


Bien à vous.




Gabrielle

   Luz   
19/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé : un poème en sorte de fable.
La ponctuation au début est peut-être à préciser.
Je trouve que "au vent d'autant", aussitôt suivi de "En autant" fait un peu bizarre.

Luz

   Corto   
3/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voici une jolie manière de parler de la vie autant que de la paix.

"Plutôt que d’espérer d’en haut
La grâce d’une semence,
Regarde bien en toi":
ce passage sonne comme une leçon de conduite face à une existence inconnue à découvrir.

De bien belles images qui ne sont pas dénuées d'appel à le réflexion:
"Attentif, à l’écoute,
Il cultiva son être
D’amour et de patience,
Fit naître des brassées de sourire et de paix,
Les confiant au vent d’autan
En autant d’offrandes
Déposées au chevet du monde…"

Merci Oiselle pour cette paix qui mobilise l'énergie de chacun.

   papipoete   
3/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour oiselle
le salut ne pouvait venir que du ciel, tel la pluie qui démarre la pousse en terre ; rien ne semblait pouvoir naître de lui ? alors il questionna son coeur qui n'attendait que cela ! Les choses, de la vie pourraient changer s'il y mettait du sien...
NB un poème anti " y'a qu'à, contre y faudrait que, si c'était moi " où le tain du miroir parait un tableau noir, un décalogue qui s'applique déjà à soi-même ! " aide-toi, le Ciel t'aidera ", mais bouge-toi un peu !
Cela est dit en plus " poétique " par l'auteur, et par les temps qui courent, cette leçon mise en application, fera du bien à la planète entière !
La dernière partie du poème est mon passage préféré, mais " le vent d'autan en autant... " fait trop écho à l'oreille sensible !

   Vincente   
3/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Parfois, souvent, la poésie est messagère mais ne voudrait l'avouer, préférant se dissimuler dans les brumes auréolant la beauté, l'ombre valorisant le jour ou même la nuit chantant l'obscurité. Ici, il y a un "message dans le vent" qui s'adresse sans réserve, lequel est-il ?

L'exergue ne se dérobe pas sous la question, "une façon… de parler de paix…" annonce une proposition qui espère… une "utopie" mais qui doute avec son point d'interrogation intriguant.

Pas de dévoilement, pas de dérobade dans cette proposition, mais un conte, qui sous le verbe onirique affiche son espérance. J'ai beaucoup aimé l'envie d'anticiper ainsi l'espoir d'apercevoir, enfin…, l'avenir s'enchanter.

Regard sympathique, main déliée, mouvement emporté, comment "s'opposer" à une si radieuse bonne volonté ? Je ne me sens pas le cœur à brider "l'ingénue oiselle" qui chante ainsi le printemps envisagé d'une humanité réconciliée.
(à part dans deux petites remarques formelles, le "Il" personnifiant l'Homme, m'a posé un petit souci d'appropriation surtout dans sa première occurrence, un peu aussi dans sa deuxième. La formulation ne permet pas de l'identifier de façon aisée, c'est un peu dommage - et puis les deux sons consécutifs autan / autant).


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