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Provencao
4/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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"En épelant le mot silence" le paradoxe devient grand.
Le mot silence déborde toutes fragilités imaginées. En vos vers, le mouvement du temps, la lenteur du jour, les plus intenses dans l’absence, finissent dans le battement du coeur et le temps enlisé. J'ai bien aimé cette "extase" en écho presque nécessaire pour que le vrai se saisisse du mot et l’envahisse selon les murmures qui ne dépendent plus totalement du Silence.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
4/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le silence est souvent très bavard.
Mais ici, j'ai un peu de mal à discerner son propos. Dans la 2e strophe, le clin d'œil est amusé et pourtant le temps semble une éternité, signe d'un ennui qui s'étire. De nouveau dans la dernière strophe, le souffle fragile, le cœur ciselé parlent d'amour mais le temps enlisé en signe plutôt la fin. La forme libre proposée reste proche d'une structure néo-classique En EL Myo |
papipoete
18/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour oiselle
oui, un mot qui peut faire tant de bruit, selon le moment où il se produit ; vous jouez ici avec ce qu'il évoque de votre moitié aimée. la première strophe mesure le temps sans l'autre, qui dure dure tant ! et c'est le passage que je préfère. NB je pense que c'est le mot idéal pour un acrostiche, qui m'aurait plus emporté en poésie ! aujourd'hui, devant un collège où l'on a ôté la vie d'un prof, le SILENCE montera jusqu'à cette question en nous : pourquoi ? mais dans le silence... |
Vasistas
18/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Le vide attire le plein ce que permet le silence il laisse la place aux souvenirs dans votre poème les sons et les images apparaissent doucement les mots se font échos le silence par quatre fois invoqué notre temps s’enlise fragile comme votre cœur heureux de vous lire |
Pouet
19/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Slt,
un jeu de silence entre les mots, ce que les lettres nous inspirent, l'anagramme en écho de la contemplation. Dire le silence ne saurait le rompre, un prolongement du regard. Murmures d'un mur entre soi et l'autre. L'amour, l'absence, le manque et l'espoir enveloppés par la cacophonie du silence. |
Davide
19/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour oiselle,
Exercice rhétorique amusant, qu'un brin de tendresse enveloppe de sa poésie. En lisant, je me suis plu à voir une narratrice jouer avec les mots, dérouler le silence, le décomposer lettre après lettre, le recomposer, le réécrire, le réinventer à l'infini, le faire parler, pour comprendre, le ciseler pour ne pas s'y enliser, combler l'absence de l'être aimé, ou mieux, faire re-vivre l'être aimé au cœur du silence, au creux du silence. J'ai trouvé belle et appropriée l'image de l'écho, la réverbération du silence comme un feu d'artifices, éclats de mots pleins de vie ("cil", "clin", "ciel", "sel", "lien")... Dans le détail, je n'ai pas apprécié le "pli du creux" (v11), un peu déroutant au milieu d'un poème assez lyrique. Mais l'ensemble est réjouissant ! J'ai bien aimé. |
Donaldo75
23/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Oiselle,
L'exergue promet de la finesse, de la subtilité et je n'ai pas été déçu à la lecture de ce poème. Le silence n'est pas un thème souvent traité ici et c'est dommage car il y a de la matière. Et dans le cas présent, le silence n'est qu'un biais poétique pour parler d'autre chose et de manière subtile, avec douceur et surtout dans une belle tonalité. C'est de la poésie tonale, à n'en pas douter, et dans le genre fine, aérienne, presque vaporeuse parfois mais jamais vide, jamais silencieuse, toujours au-delà des mots. Bravo ! Donaldo |