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Corto
6/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème est ravissant, car sous des mots simples il cache volontiers son double sens. Selon son âge et son expérience le lecteur l'interprétera à sa manière, de la plus belle innocence à la dégustation au second de gré.
Il m'a fait sourire et je salue la performance. Un poème à mettre entre toutes les mains en quelque sorte. Bravo à l'auteur. |
Lebarde
7/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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« Ouvrez la cage aux oiseaux », ils sont tellement mieux et plus heureux hors de la cage pour chanter à dame Élise la « carmagnole ».
Le sujet a souvent été développé et chanté, et ici ce poème joli et délicat remplit parfaitement sa mission. L’alternance des vers de huit et quatre syllabes rend la lecture fluide, bien rythmée, élégamment poétique, superbement rafraîchissante. La présentation en contemporain est justifiée par les vers 9 et 15 ( sauf diérèse à vérifier) bancals avec 7 syllabes et les rimes fautives: saynète/fenêtre, argent/printemps , rossignol/désolé etc.... C’est dommage et j’en tiens compte dans mon appréciation. En EL Lebarde |
Vincente
26/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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"Oiselle" inspirée par les oiseaux, elle est si sensible aux siens, et voici une "charmante saynète" qui naît ! L'invitation de ce "Ouvrez ouvrez" en exergue, ouverture des mirettes du lecteur, se prête à une bien gentille évocation. Ce geste poétique, dans un registre à la peinture naïve, touchante, très "conte enfantin", est sympathique.
L'écriture poétique pèche par contre d'une trop grande inflexion narrative ; le côté "historiette" sans prétention masque une volonté, que l'on peut deviner en arrière-plan, de chanter la liberté et la "joie" créatrice qu'elle permettra. Mais tout ceci est bien candide ; et à la fois bien court pour un conte enfantin. Ce sont bien par contre quelques "trilles" délicates qui résonnent dans ce poème plein de modestie. J'ai trouvé un peu dissonantes les deux convocations, fleur de "lys" (monarchique au début) et "carmagnole" (révolutionnaire à la fin). À moins que cette liberté chantée ne soit celle de la révolution rêvée et mise en scène dans une métaphore filée de cet oiseau s'échappant de sa cage. Mais si ce devait être ce qu'a suggéré l'auteur, ce serait oublier que la révolution a accouché dans la douleur et le sang, ce qui entacherait quelque peu la proposition mise en vers ici. |
papipoete
26/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonsoir oiselle
Dame Elise à sa fenêtre regardant, ne put qu'ouvrir la cage à son compagnon de plume, et loin là-bas il vola jusqu'à se percher, et dire merci à sa libératrice en chantant de son plus beau bec. NB charmante saynète dans l'esprit, mais comme tout naturaliste le sachant, l'envoya à une mort certaine, sa pitance servie en coupelle, plus il ne retrouvera... Mais là n'est pas le sujet du poème, mais pour un petit enfant qui ne sait pas... une geste d'une si grande bonté...le rossignol retrouvera les siens et chantera, enchantera les animaux de la forêt. Je ne veux point offenser l'auteure, mais combien de telles " historiettes " avons-nous lues ou imaginées, assis au bord du lit de petit ou petite pour qu'il s'endorme, apaisé... Techniquement, ce texte put s'orner de quelque ponctuation ? Musicalement, l'alternance en 8/4 est douce à l'oreille...jusqu'au 15e vers qui fait " un canard" en butant d'un pied ( 7 ) |
Anonyme
27/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Oh ! un poème pour accompagner la dame et le rossignol de Granados peut-être. Du charme à revendre et la légèreté de l'oiselle. Je ne saurais faire mieux que vos triolets, mademoiselle.
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ANIMAL
29/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème m'interpelle car il me paraît contenir sous sa façade très sobre un second degré qui est un tantinet moins sage.
Dans le doute, j'en resterai au premier degré. Voici un texte léger, chantant, qui décrit bien la charmante saynète en question. Le petit rossignol prisonnier et triste se retrouve libre et reprend le goût de chanter. C'est bref, écrit avec des mots simples, pimpant et mélodieux. Le charmant rossignol chante ses trilles... à qui saura les entendre. |
poldutor
1/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Oiselle
Comme certains, je pense que le rossignol du poème serait plutôt un monsieur suffoquant dans sa "cage dorée"et rêvant d'un peu de liberté "Dans la cage bleue et argent Son rossignol Il n’annonce plus le printemps Et la désole" ce que voyant dame Élise relâche un peu la pression, le "rossignol" prend son essor, oh il ne va pas bien loin, mais il respire pour le bénéfice de dame Élise : "L’oiseau retrouve son ramage En voletant" car "changement d'herbage réjouit les veaux" et le "rossignol" lui revient sans doute plus fringant et plus actif... "Pour elle enfin il chantera Sa carmagnole" Très belle et légère poésie un peu coquine, à lire me semble-t-il au second degré. Cordialement. poldutor |
Lariviere
3/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Si j'ai trouvé sympathique l'idée et que j'en ai compris les intentions, le traitement un peu suranné certes réussi ne m'enchante guère. Et ce petit oiseau (surtout un rossignol !) n'a rien à faire dans une cage, c'est vrai, même celle de Dame Elise qui se morfond... elle fait bien de lui rendre sa liberté... Sur la forme donc, je n'est pas été convaincu par le traitement un peu rigide, même si le résultat n'est pas si mauvais au niveau rythme, mais les images et les rimes sont peut être un peu facile, même si la construction fonctionne et reste cohérente. Ceci est peut être affaire de gout ?... Merci quand même et bonne continuation. |