Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
oiselle : Visions
 Publié le 12/12/20  -  6 commentaires  -  602 caractères  -  132 lectures    Autres textes du même auteur

Naissance d'un poème au cours d'un atelier d'écriture, à partir de mots tirés au hasard...


Visions



Par-delà la lisière de l’horizon d’argent
Le futur nous attend, grains de sable rognés

Si tu vois la comète qui chevauche le vent
Tu verras ses cheveux échoués de fatigue
Si le cristal exulte par l’éclat de ta voix
C’est des perles de son qu’emportera le fleuve
Si nos jeux jusque tard te tiennent éveillée
C’est pour mieux ma ravie, enfanter tes gémirs

L’épilobe à l’oreille, de pourpres épanouie,
Tu danseras sur l’eau en volutes mousseuses
Et tes chants de sirène, tes prières à la lune
Seront autant de mots aux jointures blanchies


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
4/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
libre
un tableau quelque peu figuratif, pour cette déclaration d'amour à sa mie, leurs deux regards tournés vers la même direction... peu à peu au bout de l'horizon, apparaissent des visions féériques...
NB je ne comprends pas toutes les subtilités, que votre plume dessine, mais comme elle le fait talentueusement, je me joins à vous... nous regardons à trois " la comète chevaucher le vent "
au 8e vers, je ne connaissais pas ce terme " gémirs "
papipoète

   Anonyme   
5/12/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'avoue que l'exergue me casse un peu l'envie de découvrir le poème. Tant j'aime ne pas savoir que les poèmes sont des œuvres de "commande".

Sans tenir compte de l'exercice, j'aime assez ce poème à la continuité incertaine, avec une cohérence, entre le futur évoqué au second vers et les conjugaisons au futur des quatrains suivants.
L'eau est aussi filante dans le texte.
Pour les moins :
Deux virgules me semblent ou trop ou trop peu comme ponctuation.
Je ne comprends pas vraiment le vers :
"C’est pour mieux ma ravie, enfanter tes gémirs" (manque une virgule après mieux? Je n'ai pas trouvé "gémir" nom commun, liberté poétique ?
J'aime beaucoup le second quatrain pour lui seul.
L'épilobe, je suppose, faisait partie des mots imposés, le choix (hormis pour la sonorité) ne me serait pas venu à l'idée, sachant ses vertus médicinales.
La composition en alexandrins blancs contemporains (sans la rigueur du néo ou du classique) me ferait plutôt lire ce poème en contemporain. Le Libre se démarque plus de la mise en page régulière, de la présentation en paragraphes réguliers (mais ça se discute).
L'ensemble est assez poétique, sans emporter mon enthousiasme
Merci du partage, et bonne continuation.
Éclaircie

   Donaldo75   
5/12/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'exergue m'a un peu inquiété car j'ai eu peur que ce ne soit qu'un exercice mais ma lecture m'a rassuré. Certes, ce poème peut paraître hermétique au premier abord mais il m'a emmené loin, dans des territoires inexplorés et magnifiques. Le flux des vers m'a emporté et je n'ai pu résister à ces vagues. C'est une vraie expérience de poésie que j'ai vécu là et je relis ce poème avec plaisir, avec délectation même.

Bravo !

   Davide   
12/12/2020
Bonjour oiselle,

Selon moi, la précision dans l'exergue est à éviter, son influence avant lecture est préjudiciable ; il est préférable d'expliquer sa "démarche créatrice" en remerciements, le cas échéant.

Autre chose, avant que j'oublie : la ponctuation est à revoir entièrement. Soit on fait le choix de l'utiliser du début à la fin, soit on n'en met pas ! :)

Tout en éclats, éclats de rire, éclats de vers ou couleurs éclatantes, ce poème est construit sur le jaillissement d'images, telles les "visions" annoncées dans le titre. Si l'ensemble manque vraisemblablement de tenue, c'est sans doute que les fulgurances dictent une loi qui échappe à toute raison, à toute logique intellectuelle. Aussi, ne doit-on pas être surpris d'apercevoir des "gémirs" enfantés à la fin de la deuxième strophe ou un "épi-lobe" d'oreille épanouie (c'est l'oreille qui est épanouie, donc).

Mais voilà, les images m'ont paru parfois déconcertantes, parfois sophistiquées, comme s'il avait fallu enrober chaque vers jusqu'à satiété plutôt que de simplement y laisser affleurer l'émotion. J'avoue que les mots aux "jointures blanchies" en fin de poème peinent à me susurrer quelque chose qui me parle vrai.

Pourtant, je dois le reconnaître, l'ensemble a un petit quelque chose de touchant, un "élan de dire". Je pense que l'enjeu (celui des mots tirés au hasard) a manifestement rogné la belle expressivité du poème. En somme, j'ai presque aimé.

   Edgard   
12/12/2020
Bonsoir Oiselle,
Il me semble qu'un poème, au tout départ, ça s'impose, c'est comme nécessaire, et ensuite vient le travail, la bataille avec les mots, la sculpture...
Dans ce cas, (mots imposés) c'est l'inverse! Prise au piège! La difficulté devient double. (épilobe? ravie? jointures? ...mistral gagnant?)
Vous avez habilement joué le jeu, et ça donne parfois de jolies expressions....mais parfois des trucs bizarres. "Enfanter tes gémirs"...)
D'autre commentaires vous ont dit les petites erreurs, faciles à corriger. J'ajouterai "c'est des perles de son"... j'aurais mis "ce sont..."
Je n'ai pas tout compris, mais...je ne suis pas non plus une lumière.

   Myo   
13/12/2020
J'avoue avoir beaucoup de mal avec ce genre de texte qui reste, à mes yeux, bien obscur.

L'énumération des "si" n'est pas très gracieuse
" Si tu vois... tu verras ... une répétition inutile

Désolée, des images qui ne manquent pas d'intérêt, prises isolément, mais qui me parlent trop peu pour me toucher.


Oniris Copyright © 2007-2023