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Anonyme
26/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je ne vois pas trop en quoi le selfie moderne serait une preuve de vanité tandis que les photos de famille d'antan seraient exemptes de ce péché… À chaque époque ses modes d'expression, il peut y avoir plusieurs personnes sur un selfie et les personnes sur les anciennes photos de groupe ne s'efforcent-elles pas d'apparaître sous leur meilleur jour ? Je regrette donc le message « scrogneugneu, c'était mieux avant » que je crois lire dans le dernier quatrain.
Avant, j'ai bien aimé. J'ai trouvé les vers bien balancés, le propos net ; les rimes plutôt banales malgré leur richesse (typiquement poussiéreuse/heureuse entre deux adjectifs de même construction), sauf douce-amère/mère qui apporte, justement, un peu d'amertume roborative. Ah, et puis l'insolite étonné/cartonné me plaît ! Ce quatrain-ci, le deuxième, est du reste mon préféré. |
Miguel
28/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ouais ... On a l'air d'un vieux con qui dit "C'était mieux avant." Mais pour le coup, je crois bien que c'est vrai. Que restera-t-il de nos "selfies" ? Nous sommes promis à l'oubli malgré notre surconsommation de la photographie. Ce texte très vivant, très imagé, nous donne à vivre ces précieux instants de farfouillage dans les greniers. De beaux vers bien balancés, des mots simples, un vrai lyrisme. La forme et le thème ont tout pour me séduire.
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Anonyme
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voir dans une photo numérique prise en selfie une preuve d' égo reviendrait à voir dans un cliché sur papier du début de la photographie une autre preuve d' égo par rapport aux portraits à l'huile ou aquarelle d'antan , tableaux trônant au salon ...
Mais vous avez raison . Ces photos numériques immatérielles ont des lendemains sans avenir .Surtout dans des greniers qui n' existent pas dans les constructions modernes et plus dans les anciennes . Tout est surface habitable supplémentaire . Quand aux vieilles malles, les survivantes dans trois générations auront été depuis longtemps transformées en bar ou coffre a jouets . Peu de chance d'y trouver un vieil ordi avec des photos enregistrées . Notez que les vieilles photos cartonnées où il fallait poser sont toutes cérémoniales . Les gens y sont figés, sans se laisser aller à sourire . Chose inconvenante en non conformité avec les codes de la bourgeoisie de l' époque où le sérieux distingué en costume du dimanche se voulait la marque d'un niveau social à afficher . On en est heureusement loin avec les selfies qui en sont presque toujours le contraire , un bonheur . Votre poème me fait penser à la photo d' un état d'esprit ,nostalgique ( les vieux greniers et vieilles photos y amènent ), partagé avec une sorte de résignation face à un avenir que vous voyez en héritage . Alors qu' il ne peut être qu'une promesse quelqu'il soit . On ne peut hériter de quelque chose qui n' existe pas encore , même si l'image " l'avenir en héritage" est belle ".On n' hérite que du passé ou du présent auquel il a conduit . Bref, mon baratin terminé, vous mettez très bien images et sentiments en poésie . Je m 'identifie agréablement au personnage, le vôtre sans doute , ce qui ne devrait pourtant pas être facile du fait que je n' adhère pas tout à fait à la vision des choses . Sans doute le pouvoir de la poésie quand elle est belle. |
Lebarde
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Oligue
Ah ces vieilles malles trouvées dans les greniers révèlent toujours bien des souvenirs qui invitent aux réflexions. Rien de nouveau sur le sujet pas très original mais bien traité qui conduit à comparer le passé ( bien mieux c'est évident) et le présent. Pas plus de commentaires de ma part, sinon que toutes les époques ont leur charme. Sur la forme, rien à dire non plus: une belle poésie classique sans faille qui me plait bien. Bravo, j'applaudis et je savoure. Merci Lebarde |
papipoete
13/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonsoir Oligue
On a tous rêvé à une malle mystérieuse, dont nous découvririons de fabuleux trésors... ici, point d'or mais de tirages sur papier glacé, montrant ces visages aimés qu'une photo de famille, à tout jamais immortalisait... NB aujourd'hui, ça mitraille à bout portant pour un oui pour un nom, une première dent, devant une paire de Snikers neuves, ou un nouveau vernis à ongle ! On " selfise " des milliards de clichés, dont on ne se souviendra plus demain ; oui, le temps où l'aïeul ayant déclamé de bons mots, méritait une photo est bien loin ! J'ai bien aimé sortir de cette malle, un souvenir... le seul qui marquait l'esprit, regarder ensemble des images du passé. Je suis un peu ce futur personnage, exhumera-t-on le beau recueil de mes poèmes, que je viens de relier ? pas sûr, c'est d'un banal ! alexandrins classiques sans faute, pour un récit en sépia... |
GiL
14/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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J’aime beaucoup les trois premiers quatrains aux vers simples, clairs, justes, fluides et bien écrits qui évoquent une expérience nous avons tous probablement connue à un moment ou l’autre de notre existence.
Je suis plus réservé sur les deux dernières stophes dont le discours en guise d’épilogue (c’était mieux dans le temps…) m’a d’autant moins convaincu que j’ai achoppé sur quelques tournures sans article qui m’apparaissent fabriquées : ‘‘en juste vérité’’, ‘‘en image éternelle’’, ‘‘en monotone pose’’. |
inconnu1
14/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je salue la technique sans faute du classique, qui nécessite beaucoup de rigueur et de travail. Vous faites attention à varier les classes grammaticales des rimes... La lecture est fluide, ce qui , là encore, n'est pas si évident
Sur le thème, rien à dire, mais je suis d'accord avec Soques sur le fait que je suis certain que si nos grands-parents en avait eu la possibilité, ils n'auraient pas hésité à user des selfies. Bien à vous |