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poldutor
9/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très belle et très triste histoire...
Qu'il est difficile quand le malheur frappe ceux qu'on aime, qu'il est difficile de l'accepter, de ne pas trouver injuste ce malheur ; et pourtant le narrateur semble sinon accepter, mais rester optimiste, une belle phrase : " Tu marches et traînes la jambe, la maladie en laisse et l'espoir vent arrière". En peu de mots l'essentiel est dit. l Les maladies incurables, ont ça de terrible, que l'on sait la fin inéluctable : cruel pour une jeune maman... Beau poème en prose, plein de sentiments. Belle écriture. E.L |
lucilius
10/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ordinairement je suis peu sensible à la poésie en prose. Celle-ci est ornée de délicatesse pour traiter d'une maladie invalidante frappant un être cher. Les mots exhalent leur émotion avec pudeur. Une prose concise, délicate, qui sonne juste.
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Anonyme
6/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte émouvant sur un sujet douloureux. En première lecture, on se sent happé par ce sort terrible, tendance à vouloir adhérer au texte, applaudir, voire compatir. Pas simple sur de tels sujets d'avoir le recul nécessaire et ne s'attacher qu'à l'expression. Je trouve la première phrase avec "il ne brille que pour toi" un peu convenue. Le passage versifié est plus à mon goût, et donne un sens au titre de manière délicate et harmonieuse. La phrase suivante ne se détache pas assez à mon sens du concret réel. Ensuite le mot "myélite", isolé sur une seule ligne, a toute sa place dans cette prose. Les deux dernières phrases sont très réussies, poétiques et évocatrices sans être prosaïques. Un bon ensemble. Éclaircie |
natile
6/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un sujet sensible et intime qui oblige à la réflexion mais en même temps provoque un certain malaise. Les mots sont bien dosés et ne font pas tomber dans le pathos pourtant je me sens impudique à entrer dans la vie de cette personne .Bref je suis troublée et mon commentaire s'en ressent peut être
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papipoete
6/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Ombhre
Comme il est difficile de parler, quand le sang n'est pas le nôtre, de "belle-fille " surtout, quand elle poussa près de soi de haut comme 3 pommes à grande comme demoiselle ! Une aparté qui n'a rien à voir avec le poème, dont le sujet évoque un diagnostique médical tombant comme couperet de la " veuve " ! Au milieu de ces teintes dont le gris domine, " il est pourtant des lumignons que nos rires allumèrent, et de ton image me restent ces lucioles qui brillaient. " NB content de voir que la " prose " revient dans ces colonnes, surtout quand elle dévoile des mots que l'on pourrait ne garder que pour soi ! |
STEPHANIE90
6/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
une magnifique prose, tout en délicatesse pour parler des accidents de la vie qui change toute une vie. On sent ici toute la détresse et aussi toute la détermination a vaincre ce diablotin par "vos rires en chandelles qui brillent et ondulent, écrivent en luciole des mots de résilience et de mains qui se tiennent" Juste merci pour cette jolie lecture et le message d'espoir et d'amour que je ressens. Stéphanie |
senglar
6/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Ombhre,
Admirable ! On la voit vivre cette fille - belle-fille, belle femme à part entière - elle s'incarne dans ces lignes. Quelle force ! Quelle gniaque l qui forcent (ben oui) le respect et pourquoi pas la joie. Savoir que de tels êtres existent, capables de faire la nique aux ronds dans l'eau, montrent que l'être humainE est supérieurE à tous les ricochets :) J'aurais écrit d'emblée : ""ses pierres de [d]ouleurs" à vouloir faire l'écrivain. "couleur" est bien mieux et la "nuit d'ardoise vierge" est un sommet de poésie ! Un poème en prose où la prose est sublimée... Senglar |
Ombhre
6/8/2019
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Vincente
6/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Fond et forme se disputent souvent une primauté conquérante pour atteindre leur public, le lecteur en ce qui nous concerne. Dans cette poésie en prose, le champ d'expression est ailleurs. Loin des chapelles, des écoles ou des bienséances, le sujet et son évocation ont pris le parti de la simplicité, une humilité qui se dit sans colère, sans pathos (la gageure présente pourtant un vrai précipice), sans cérébralité envahissante. Ici l'on voit un fait et une positivité sans concession. Le premier est ainsi, dans la toute prégnance de son imposition, étrange mal venu d'on ne sait où, il affecte à l'excès la vie du malade et de ses très proches, et le second voit et "te regarde marcher, si belle sur le ciel…". La grandeur de ce texte vient de la force toute réaliste d'une réalité à deux pans opposés mais conjugués dans une attitude replaçant l'essentiel en bonne place, en avant dans l'authenticité de l'émotion aimante.
La poésie y naît de ce regard attendri qui transparaît par la plume attentionnée. Quelques très belles images sont ainsi parsemées au gré des lignes, dont mes quatre préférées : "et ton fils pour bannière. Du haut de ses trois ans, il est l'étendard de ta charge face à la vie." "Tes sourires en rafales mitraillent le paysage, et font de chaque mur un écho à tes rires.". "Mais dans cette nuit d'ardoise vierge," " nos rires en chandelles brillent et ondulent, écrivent en luciole des mots de résilience et de mains qui se tiennent.". Un minuscule détail, je ne suis pas convaincu par le rejet en fin de cinquième paragraphe. |
Anonyme
6/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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" nos rires en chandelles brillent et ondulent, écrivent en luciole des mots de résilience et de mains qui se tiennent."
ce passage met en en évidence la pugnacité et la combativité de cette jeune femme, avec son " fils pour bannière ", et l'auteur qui s'unissent afin de vaincre les méfaits de la maladie. " Ton sang n'est pas le mien Mais tes heures le sont, Et tous nos lendemains ". Une prose sobre et délicate. |
troupi
7/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Ton sang n'est pas le mien
Mais tes heures le sont, Et tous nos lendemains." Bien vu. Exprimer cette relation de manière aussi précise et succincte est une trouvaille. Evidemment un tel texte ne peut que susciter l'empathie et même l'admiration face au courage de cette fille blessée par un " jet de dés du hasard". Je suis mitigé sur la présentation très horizontale de certains passages qui se traînent en longueur mais ça renvoie assez bien à "Tu marches et traînes la jambe, la maladie en laisse et l'espoir vent arrière", d'autre part je ressens à la lecture une énergie et une positivité que j'aurais bien vues exprimées plus verticalement. Ce ne sont que des considérations personnelles sans importance le texte ainsi rédigé est très bien et la "nuit d'ardoise vierge" est magnifique. |
Davide
7/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ombhre,
Un écriture pudique et suggestive auréolée d'une infinie délicatesse pour nous parler d'une douleur lancinante, non pas vraiment celle de la myélite, mais celle que la myélite génère dans la vie de cette femme et de ses proches (particulièrement de son fils). Si j'ai moins aimé le début (jusqu'à "nos lendemains"), bien trop conventionnels, le face à face avec la maladie s'orne de belles images, touchantes, simples pourtant : "la maladie en laisse", "ton fils pour bannière" et celle-ci, que j'aime beaucoup : "une sclérose de l'avenir". Mais il faut avancer, continuer, y croire encore pour que toujours "nos rires en chandelles brillent et ondulent"... Je ne suis pas convaincu par cette forme prosée mal cousue. Une forme libre n'aurait-elle pas été plus appropriée ? Par exemple : "Tu marches et traînes la jambe la maladie en laisse et l'espoir vent arrière Tu peines sans le dire le regard en liesse et ton fils pour bannière Du haut de ses trois ans il est l'étendard de ta charge face à la vie Une myélite." Malgré tout, ce poème débordant de tendresse m'a touché. Merci du partage, Davide |
Queribus
16/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'avoue que je suis assez peu sensible à la poésie en prose en général mais là je fais exception. La forme est très originale, un peu en forme de versets suivi d'une ligne d'un seul mot et les cinq "vers" du début qui cassent le rythme qui va suivre. De plus, on trouve tout au long du texte de très belles images poétiques: "Tes sourires en rafales mitraillent le paysage", "la maladie en laisse et l'espoir vent arrière", "le regard en liesse et ton fils pour bannière", "un mot qui tombe, un mot qui fige", "lance dans l'eau de nos vies", etc. Que dire de plus sur le fonds très émouvant qui ne peut que susciter l'empathie d'autant plus que la victime du mal n'est pas liée par le sang à l'auteur. Je souhaite beaucoup de courage à l'ensemble des personnes concernées par cette tragédie et surtout, surtout, que le fils en question soit la note d'espoir pour l'avenir. Bien à vous. |