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Poésie libre
Ombhre : Fin de journée
 Publié le 27/06/19  -  12 commentaires  -  399 caractères  -  240 lectures    Autres textes du même auteur

Aquarelle d'une fin de journée d'été au Tampon, île de la Réunion.


Fin de journée



Dans le ciel les hirondelles
Découpent à tire-d'aile
Des tranches de lumière
Et les parfums de l'air.

Savourer ces gorgées
Ces instants épicés.

L'heure
Est si douce
Et rousses
Les couleurs.

Sur la crête allongée
Les palmiers déployés
Dans leur valse venteuse
Éventent le soleil

Qui peu à pas
S'en va.


 
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   poldutor   
8/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
Jolie évocation de l'Île de la Réunion, où le soir tombe vite.
et aussi
"Dans le ciel les hirondelles
découpent à tire d'aile
Des tranches de lumière"

"Sur la crête allongée
Les palmiers déployés
Dans leur valse venteuse
Éventent le soleil"

belles images poétiques synonymes de fraicheur et de sérénité.

   embellie   
9/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Description prégnante d'une fin de journée.Très jolie poésie libre, descriptive, d'où se dégage une grande douceur. L'auteur ne décrit pas tant le paysage que son ressenti durant ce moment crépusculaire. Bien vu, les hirondelles découpant des tranches de lumière (l'aile d'une hirondelle en vol a la forme d'une faux) pour nous les offrir comme un met délicieux : savourez ces gorgées... L'auteur nous invite à partager son émotion : l'heure est si douce et rousses les couleurs. Suit une belle image, trouvaille poétique, celle des palmiers déployés sous l'aile du vent, qui paraissent valser et éventer le soleil ! Enfin, j'aime beaucoup, à la fin, "peu à peu" et "pas à pas", formules traditionnelles qui, mélangées, donnent "peu à pas", insolite mais plein de charme.

   Corto   
9/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour peu qu'il y ait des hirondelles et des palmiers ce poème peut décrire une endroit quelconque.
Quel dommage quand on connait le diversité incroyable du Tampon, grand territoire du sud de La Réunion.

Où sont les champs bruissants de cannes à sucre, les étendues de géranium le long des pentes, les jacarandas si amicaux, les allées de palmiers, les pâturages de la Plaine des Cafres, la forêt préservée si précieusement de Notre Dame de la Paix, et bien sûr le "furioso" Piton de La Fournaise ?

L'auteur a pris le parti du minimalisme avec "L'heure Est si douce
Et rousses Les couleurs" qui hélas ne nous transporte pas dans un cadre qui aurait mérité une autre ambition.

Je respecte son choix mais je ne peux m'empêcher de le regretter.

A vous relire.

   FANTIN   
9/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une évocation simple tout en douceur. Certes il n'y a rien de surprenant ni de fouillé dans ce court poème, et on pourrait trouver banale cette "fin de journée" à la lumière lentement déclinante. Mais pourtant il ne manque rien et, pour avoir vécu à la Réunion, je dois dire qu'on reconnaît immédiatement l'ambiance qui y règne. "Parfums", "instants épicés", couleurs "rousses", "crête" et "palmiers": oui, tout à fait, c'est bien là-bas, cet ailleurs restitué en une poignée de mots; cette saveur de l'instant qui passe.
Oté dalon, on s'y croirait.
Merci de raviver ces souvenirs très agréables.

   Gabrielle   
9/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
De belles images de cette fin de journée narrée.

La description renvoie sur une impression d'immensité et de couleurs nacrées.

Ce paysage enchanteur fait naître l'envie de partir en voyage...

Bien à vous.

   Davide   
27/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Ombhre,

Je n'ai pas vu le paysage réunionnais évoqué par ce court poème, mais davantage un coucher de soleil en juillet sur la Côte d'Azur.

Quelques rapprochements m'ont paru bien peu suggestifs : "Découpent (...) les parfums de l'air", "venteuse"/"Éventent" (même famille) et "hirondelle"/"tire-d'aile" (un peu lourd, non ?)

En revanche, j'ai beaucoup aimé le chiasme central (avec rimes) évoquant le coucher de soleil ("L'heure / Est si douce / Et rousses / les couleurs) ainsi que "peu à pas", superbe image de l'astre au déclin qui "s'en va" dans le temps presque suspendu...

Joli, mais un peu léger... c'est dommage !

Merci pour la lecture,

Davide

   senglar   
27/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ombhre,


Toute la magie d'une fin de journée à la Réunion, brève car me semble-t-il les crépuscules y sont courts. De belles images où l'on redonne de l'originalité aux hirondelles, où l'on donne de l'épice au fond de l'air, où les couleurs sont rousses et les palmiers des éventails pour le soleil.

Oui il y a de la magie là-dedans !

A ne vouloir vivre que le soir.


Senglar

   papipoete   
27/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Ombhre
Un poème court, si court que l'on pourrait croire que le jour tombe aussi vite qu'une comète décrochée du ciel !
Et le vol des hirondelles semble un éventail replié, le soleil s'est éteint et l'on respire enfin...
NB de jolies images, mais " valse venteuse/éventent " semble redondant ?

   Anonyme   
27/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
De belles images ; mais, " Dans le ciel les hirondelles ", des " instants épicés ", des " couleurs rousses ", des palmiers, sont-elles spécifiques à La Réunion ?
Il me semble qu'elles pourraient convenir à beaucoup de paysages îliens.

Une lecture agréable.

   Vincente   
28/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'atmosphère rendue est très plaisante, le tableau qu'annonce l'exergue "s'oublie" à la lecture du poème tant le rendu est gracieux.

J'ai beaucoup aimé les strophes 1-4-5. Les images sont originales et belles, en particulier : "les hirondelles / Découpent à tire-d'aile / Des tranches de lumière / Et les parfums de l'air. et "Les palmiers déployés / Dans leur valse venteuse / Éventent le soleil.
Quant à la dernière, elle est superbe avec ses mots si pauvres qui, mariés ainsi, trouvent une ampleur improbable ; très ajustées pour lancer la fin du poème.

   Donaldo75   
28/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ombhre,

Une fois de plus, j’ai trouvé cette poésie un peu surréaliste, dans le sens donné au mouvement artistique. Elle est aérée, suggestive, douce, réussie.

Bravo !

Don

   hersen   
30/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne retiens que le vent du soir, caressant, tandis que j'ai en tête des images qui m'emmènent.
je suis des yeux les hirondelles de mon jardin, et j'y suis, dans ce soir qui s'installe là-bas.

c'est un poème apaisant, un poème qui, peu à pas, imprime à l'âme une sérénité.
Merci de cette lecture !


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