Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Ombline : Lueur d'espoir
 Publié le 25/06/16  -  12 commentaires  -  851 caractères  -  445 lectures    Autres textes du même auteur

Je ne sais pas si ma poésie respecte les règles de la prosodie du néo-classique, j'écris sur des coups de cœur essentiellement.


Lueur d'espoir



Au désert de l'amour, il reste la tendresse,
Quand s'abreuve d'obscur le serment d'un toujours,
Que la magie du temps se ternit de tristesse,
Et que la joie d'un nous se voile sous le jour.

Au ciel du désespoir, il reste une lumière,
Quand à l'heure du soir, se pose la douleur,
Que sur un cœur froissé plus aucune prière
N'annihile les maux pour fleurir le bonheur.

Au champ de l'innommable, il reste l'altruisme,
Quand résonnent les cris de tous ces orphelins,
Mutilés par l'effroi d'un vent de terrorisme,
Lorsque l'horreur sévit les privant d'un demain.

Que reste-t-il d'une âme après un cataclysme ?

Après une tempête où souffle le vent noir ?

Que reste-t-il d'un cœur après un long séisme ?
Aux portes du néant, il restera l'espoir.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
11/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
néo-classique
Oui, votre texte respecte les règles du néo-classique ( orphelins/demain est limite ) ;
Une forte réflexion sur ce qui reste lorsque tout devient noir, dehors ou en son for intérieur .
Quand s'est dilué l'amour, la tendresse prend le relai .
Quand l'horreur fabrique des orphelins, l'altruisme devient une arme .
Quand un cataclysme s'abat sur la terre et sur le coeur, il reste l'espoir .
La dernière strophe est ma préférée .
NB à la 2e strophe, je ne vois où, qui, est la lumière ?
papipoète

   Nderhenewton   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
C'est Vraiment bien faite, j'admire cette dernière strophe également !

   David   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Ombline,

Je trouve cela exagéré de comparer la peine et l'espoir entre un deuil et une séparation. Notamment un enfant qui perd ses parents à un âge où il ne peut se passer d'adulte n'est pas du tout dans la même situation qu'un adulte qui voit se briser son histoire d'amour. Le poème associe les deux évènements avec le "désert de l'amour" au début et les "orphelins" plus loin. Le 9ème vers donne un contresens au terme d'altruisme, parce qu'il n'y a aucun acte concret rapporté de "l'amoureux" à "l'orphelin", le premier surmonterait sa peine grâce à celle du second. c'est plutôt "égoïste", même si comme précédemment et plus heureusement, c'est un sentiment sans acte véritable.

Comme poème, je trouve la pensée cruelle parce qu'elle prend à témoin "l'orphelin" d'une peine de cœur que son drame rendrait plus supportable, mais je trouve aussi que c'est une hiérarchie des douleurs : comme si seul le plus malheureux de tous avait droit à la tristesse, aux larmes, à un moment de repli sur soi ou tout autre moyen de l'exprimer.

Je ne trouve pas que c'est un poème d'espoir. J'y vois de la cruauté autant pour les sentiments de "l'amoureuse", qui juge sa douleur moins importante qu'une autre, que pour ceux de "l'orphelin", qui se retrouve pris à témoin pour contrebalancer la peine d'autrui.

   Vincente   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ombline, (très joli votre pseudo !)

J'ai eu du mal à trouver un fil au chemin de vos quatre strophes, à part celui si vaste de la lueur d'espoir dont je pensais trouver une personnalisation. Dans les quatre premiers vers, j'ai cru deviner la tristesse de l'usure d'un amour avec votre âme sœur. Dans les quatre suivants, vous nous annoncez le rebond salvateur, que l'on attend empathiquement. Dans la troisième strophe, vous élargissez le "champ..." jusqu'à "l'horreur", vous nous choquez ainsi sans équivoque aux pleins de "l'innommable". Et puis, après votre triptyque interrogatif remarquable dans la formulation autant, et surtout, dans le chargé philosophique, je me suis retrouvé hagard, hébété mais conquis :
"Que reste-t-il d'une âme après un cataclysme ?
Après une tempête où souffle le vent noir ? (très beau le vent noir !)
Que reste-t-il d'un cœur après un long séisme ?"

En final, j'ai vu un très beau texte, assez déstabilisant, la lueur d'espoir n'y est qu'espérance, presque improbable, mais n'était-ce pas là le propos ?
Au plaisir de vous lire.

   Marite   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les trois premières strophes posent trois problématiques humaines avec la tentative d'une réponse :
- Au désert de l'amour ...> la tendresse
- Au ciel du désespoir ...> une lumière
- Au champ de l'innommable ...> l'altruisme
Chacune de ces strophes est indépendante, enfin c'est ainsi que je l'ai perçu. L'expression est claire, fluide, agréable en sonorités.
Dans la dernière strophe, les trois premiers vers posent des questions en rapport direct avec chacun des sujets évoqués précédemment. Trois thèmes évoqués de manière concise en trois strophes et trois questions en conclusion avec un derniers vers les rassemblant :
"Aux portes du néant, il restera l'espoir."
Très fine construction je trouve.

   Anonyme   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Au désert de l'amour, il reste la tendresse, ". Et c'est là l'essentiel. A mon sens, l'espoir réside dans le fait que l'amour se fonde en tendresse, plutôt que de périr carrément.
" Et que la joie d'un nous se voile sous le jour " je pense que le "nous "des premiers temps sera toujours différent de celui du bien plus tard.
J'ai une préférence pour le fond du troisième quatrain.

   emilia   
25/6/2016
Un coup de cœur essentiel pour vous inspirer ce bien beau poème quand il reste la tendresse, la lumière, l’altruisme… pour garder l’espoir… ; un texte profond et très bien écrit, merci à vous pour ce partage et bonne continuation…

   Lulu   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ombline,

J'aime beaucoup ce message tout optimiste qui dit en somme qu'il y a lieu de ne jamais baisser les bras, car il y a toujours quelque chose de positif à faire, à voir ou à prendre, même si les circonstances de la vie tendraient parfois à faire pencher la balance de l'autre côté.

Le poème en lui-même est bien écrit. J'aime assez le jeu des parallèles d'une strophe à l'autre. Cela permet de suivre le fil de vos pensées dans un rythme appréciable.

Bonne continuation.

   MissNeko   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Un bien joli poème sur l espoir.
J ai d abord trouvé qu il partait un peu dans tous les sens jusqu à comprendre que l'espoir était le fil conducteur.
De beaux vers :

Au désert de l'amour, il reste la tendresse,

Ou encore:
Au ciel du désespoir, il reste une lumière,

J ai préféré les deux premiers quatrains.
Les deux derniers sont un peu plus lourds et je les trouve moins poétiques. Mais l ensemble reste agréable à lire.

   plumette   
25/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonsoir Ombline

j'ai été très touchée, émue par ce poème qui a une vertu consolatrice.
la première strophe m'a emmené dans l'univers intime d'un couple de "vieux mariés",
la seconde strophe creuse encore plus profondément dans le "gouffre" de la solitude existentielle où il reste tout de même une lumière,
dans la 3ème strophe , on sort de l'intime pour évoquer notre époque troublée et nous rappeler ce fameux "altruisme" porteur d'espoir.
la 4 ème strophe est une magnifique conclusion qui résume le poème, avec ce questionnement désespéré et sa réponse.

Merci pour ce partage

   Lefablio   
29/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Ombline, j'aime cette lueur qu'est l'espoir alors que le monde s'écroule...
Une belle réflexion à laquelle j'adhère totalement
L'espoir d'un lendemain meilleur
est parfois la seule chose à laquelle se raccrocher
on dit qu'il fait vivre...c'est vrai

Merci pour cette poésie où j'aime le fond comme la forme

   FABIO   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
ouah ! comment c'est beau !
je sais c'est un peu banal comme com...mais c'est la première chose qui me vient.
ca coule, les sentiments sont bien retranscrits, pas de longueurs inutiles, juste ce qu il faut.Les vers s'accordent a merveille.

félicitations


Oniris Copyright © 2007-2023