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mimich
21/12/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est l'évocation de la France rurale des années du début du XXème siècle avec les horreurs de la guerre des tranchées et les morts de jeunes générations issues souvent de cette paysannerie qui a pu supporter les terribles épreuves des combats enterrés.
Puis la reprise des travaux des champs rythmés par les saisons et la vie qui reprend ses droits. L'évocation me rappelle les paysans de Georges Sand, l'Angélus de Millet, les fresques bucoliques des plafonds de l'hötel de Ville de Paris... "la chanson des Blés d'or" de Boterel L'imagination de l'auteur transfigure et magnifie cette paysannerie dure au travail encore quasiment illettrée,qui ne possédait guère le goût de la poésie, ne lisant qu'occasionnellement l'almanach du facteur ou le journal local. On est bien dans la continuation d'une certaine forme de la tradition littéraire difficile à ressusciter. J'ai apprécié ce bon travail de versification. |
Anonyme
21/12/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'apprécie le travail et goûte la musique des alexandrins.
Ce qui me pose problème, c'est la construction, la progression du poème. Certains vers trop décoratifs qui gênent un peu cette progression. Des vers de remplissage? La chute est un poil abrupte. Mais j'aime cette musique. Méritoire, avec de beaux vers donc, d'autres plus faibles. J'encourage la démarche en tout cas. |
Anonyme
22/12/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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On aime, ou pas, la poésie des hommes qui écrivent les combats et l'attente. Un brin suranné, certes. Mais quelque chose qui me rappelle mes lectures de Victor Hugo, un goût sûr, pas d'effets superflus. J'avoue, ce n'est pas mon goût, mais je ne peux que louer le travail et la verve d'un orion2 bien inspiré :)
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Anonyme
23/12/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Comme les commentateurs précédents je ne peux qu'applaudir le travail des vers bien construits, mais (car il y a souvent un "mais")... au final je me suis ennuyé à la lecture. Il me semble que le prochain défi d'orion2 sera de susciter chez le lecteur une émotion ( une larme serait encore mieux ). Je ne doute pas de cela... à suivre.
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Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Évocation champêtre à la Hugo, oui, ou à la Millet sauce alexandrine.
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David
26/12/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Orion2,
Soixante dix alexandrins ! sans compter que celui qui donne le titre au poème est unique et placé à la toute fin, si j'ai bien compris : "L'instant" est celui des retrouvailles, du retour du père. Exprimer l'attente par la longueur du poème c'est presqu'une maladresse. Néanmoins il n'y a pas de redite, les strophes suivent un peu les saisons, le poème semble partir de l'armistice du 11 novembre 1918, à la fin de l'automne donc. Il semble mettre en scène un très jeune homme, s'il était vivant cette année il approcherait les 110 ans sans doute. Mais ça donne plutôt de la valeur à l'exercice. Pour la forme je note que les "e" suivant une ou des voyelles sont peu présents et systématiquement élidés, cette particularité des règles classiques est quand même plus une interdiction de fait de les compter comme syllabe, qu'un choix véritable pour les auteurs d'aujourd'hui, je veux dire : des deux cent dernières années. |
Marite
26/12/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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A la lecture des premiers vers, me sont revenus ceux que j'apprenais par coeur pour le plaisir des sons et du rythme quand j'avais 15/16ans:
"Il neigeait, l'âpre hiver fondait en avalanche Après la plaine blanche, une autre plaine blanche ..." Victor Hugo, La retraite de Russie je crois. J'ai aimé votre poésie. |
FredericBruls
10/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je suis très surpris de la remarque de Graoully concernant les hiatus cités. Il est certain que la concaténation de deux assonances nasales peut parfois choquer l'oreille, surtout quand elles sont identiques, mais il n'est pas question ici d'invoquer une quelconque faute de prosodie. Je mettrai en exergue le fameux spleen de Baudelaire (On conviendra avec moi que celui-ci était vétilleux sur les questions de forme) : Et que de l'horizON EMbrassant tout le cercle. Cet alexandrin est parfaitement correct, cela va sans dire. Il en est de même pour "champs ondoyants" ou pour "sont en déroute".
Pour le poème lui-même, je remarque une grande maîtrise de la césure, avec des enjambements hardis de six syllabes, et des rimes de très bonne qualité, ce qui est assez rare chez les poètes amateurs que nous sommes. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce travail méticuleux, qui n'est pas sans rappeler Hugo ou Coppée dans le style à la fois bucolique et intimiste. |
lotus
23/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Chaque paragraphe est une fresque, une ode à la nature et à l'homme.
J'ai du mal avec les textes longs, c'est pas nouveau, mais celui-ci m'a presque semblé court tant la forme est fluide et quelle maîtrise du verbe. "L'instant" fut intense et enrichissant. Merci pour l'émotion. Orion2, tes poésies me portent. lotus |
Anonyme
21/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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En abordant cet écrit, je me suis dit au vue de sa longueur, je n'irai pas jusqu'au bout, mais rien de tout cela, je vous ai suivi dans votre écrit, mot après mot, du fait de son intensité.
C'est d'une belle éloquence, qui permet de voir se dérouler la situation à tout moment dans son contexte. Le moindre petit détail nous est donné, faisant de votre écrit, un tableau vivant, changeant, émouvant. Il est doté aussi d'une émotivité qui m'a rendu réceptive à tout l'ensemblet. Fond comme forme, montre ici une plume très talentueuse, maîtrisant parfaitement l'écriture. |