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Poésie classique
orion2 : Sonnet pour Bérangère
 Publié le 06/06/09  -  13 commentaires  -  748 caractères  -  305 lectures    Autres textes du même auteur

Loin des yeux mais pas loin du cœur !


Sonnet pour Bérangère



Quand la brise du soir vient me parler de vous,
Je revois nos ébats sur la douce fougère...
L'air s'embaumait d'amour pour notre âme légère,
Dans le désir pressant du premier rendez-vous.

Le charme exquis d'un sein mit mon cœur à genoux.
La beauté cependant dérange, ô Bérangère !
Pour ressentir l'émoi - liesse passagère -,
Au Palais du Très-Haut, certain dieu fut jaloux.

Le souvenir m'entraîne à la vieille fontaine
Dans ce vieux Montignac en terre d'Aquitaine,
Vers le muret ancien où vous vous asseyiez...

L'absence est dans mes nuits en cette citadelle ;
Je languis de ces jours qui fuient à tire-d'aile...
Que m'importe le temps perdu si vous m'aimez !


 
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   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Orion ! Quelle est la femme qui, lisant ces vers, ne souhaiterait pas ce soir être Bérangère ? Très beau poème sur un thème tout aussi éternel qu'universel...

   Pluriels1   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très Haut Palais des Mots !

... et le temps des regrets chante sous les murs des ans.

Un charme ancien.

   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très joli, plein de charmes en effet.

Pour une fois je n'ai pas grand-chose à dire ...

Félicitations :)

   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour ma part, si je suis assez sensible au rythme et à la délicatesse de ce sonnet, je ne peux m'empêcher d' y trouver quelques platitudes, quelques (beaucoup) clichés.
Je devrais me soigner avec mes clichés je sais...
J'ai presque trouvé la première strophe (et ses "ébats sur la douce fougère") comique. Désolé si ce n'était pas voulu.
Quant au "temps perdu" de la fin... Les madeleines me donnent des aphtes.
Une prochaine fois.

   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un ensemble réussi. Alors oui, des platitudes, oui quelques clichés. Mais oui aussi la fraîcheur de tes mots, la jeunesse de cet esprit amoureux, la visite en Aquitaine, Montignac et le vieux muret.

Que m'importe aussi le temps qu'on dit perdu, il aide à avancer...

   lotus   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un sonnet plein de délicatesse, un vrai plaisir.

   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Poème que je trouve convenu, voire mièvre. Le dernier vers est plat et ce n'est -hélas- pas le seul. J'aime assez le tout premier par contre. Le septième redondant.
Le douzième pas aimé non plus. Quelques clichés que je déplore. Ah le "fuient à tire-d'aile" !!!!
Bref, pas convaincu. Désolé. Une autre fois sans doute.

   Anonyme   
6/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Certes il y a quelques clichés, mais ce sonnet est correctement construit. Il manque le petit quelque chose, la petite originalité, la pirouette, le détail inattendu qui le ferait décoller!

   thea   
7/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
et bien moi cliché ou pas j'ai beaucoup aimé lire....
et cette Bérangère a bien de la chance!!
on a presque envie de regarder discrètement sous ces jupons!!!


mais il y a l'absence à la fin venant mettre une légère ombre au tableau...

   cris   
7/6/2009
Je suis vraiment hermétique au thème ." les ébats, les fougères, l'âme légère, et languir". Le monde romantique ne me parle pas . Réussir à écrire ce genre de texte c'est une vraie performance!

   David   
8/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Orion2,

Après l'abandon d'Annabelle, ou encore Gwenaelle, Bérangère profite encore d'un paysage pour s'en laisser conter, entre douceur et mélancolie.

   kobane   
16/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bon sujet, cependant le 3ème vers du 1er tercet me semble assez lourd. Bonne connaissance des règles du classique bravo! c'est rare de nos jours

   Anonyme   
9/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'ai aimé m'attarder sur ce sonnet adressé à Bérangère, il est doux tristement, il est posé tout en élégance, délicatesse. Les mots sont charmants et charmeurs, ils parlent avec le cœur d'un amour enfui.

J'ai de belles images qui s'impriment, comme un amour en partance laisse ainsi enfoui des paysages qui nourrissent ce "désespoir".

Très beau sonnet tant par sa forme que par le fond.


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