Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Ornicar : G
 Publié le 20/10/24  -  8 commentaires  -  1570 caractères  -  118 lectures    Autres textes du même auteur


G



Sur mon ballon bleu criblé de rustines
c'est une bande de terre une plaie sale et béante
une lente agonie comme autant de haines
cuites et recuites et jamais éteintes

Quand l'ami le frère le voisin
n'est plus le voisin le frère mais l'ennemi
comme un exil proche et lointain
un éternel reproche
quand une mer de larmes est le seul horizon possible
indépassable
quand les vivants sont déjà morts
les rêves des enfants peuplés de revenants
quand le ciel n'est plus qu'un long fracas
un déluge de plomb de feu de fer et de faim
quand les faucons excités par les hyènes
exigent leur ration quotidienne

que peut la frêle colombe ?

Quand sur les relents d'une mauvaise conscience
s'affole la boussole
vacille la Raison et capitule la Pensée
comme prises en étau
quand ne pas être « pour » c'est être « contre »
quand l'impuissance des puissants fait le show
sous les feux d'une Histoire qui rit jaune
quand le sang versé durant l'été n'émeut plus
les pixels des écrans l'encre affamée des journaux
quand le rictus de la Vengeance triomphe sous le masque de la Justice
qu'à l'ombre de la victime d'hier prolifèrent les bourreaux
quand d'un côté le fléau de la balance pèse des tonnes

que faire de cette arithmétique infernale ?

Dans l'interminable Nuit à ciel ouvert
sous les décombres des jours
je retiens mon souffle et tiens le compte
inlassablement

de tes morts


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   BlaseSaintLuc   
9/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
G ...comme globe , global, guerre, gabegie, que sais je encore.
Une pensée feconde mais pas très claire.
C'est brouillon,un constat,une inertie , une inutilité,une incapacité, l'inaction devant les faits ar les acteurs échappe à toutes réactions extérieures...
Ballon bleu terrestre ... D'une bande de terre qui ne Gaz...ouille pas.
Ottomane puis Palestine britannique, que suis je aujourd'hui ?
L'Amastine? La ruine ? Le décombres?oeil pour oeil et désossement?ce texte pourrait être le préambule d'une tribune, une poésie ?

   Donaldo75   
14/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
C’est dommage au vu du thème de le décliner de manière si discourue et finalement sans relief; je suppose que le sujet a dépassé l’intention poétique parce qu’il est pesant et encore trop d’actualité. A part la première et la dernière strophe, je n’ai pas réellement lu de la poésie, juste un point de vue émaillée d’images et de mots qui pourraient résonner de manière allégorique mais ne prennent pas dans ma lecture.

Une autre fois.

   Provencao   
20/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour Ornicar,

"Quand l'ami le frère le voisin
n'est plus le voisin le frère mais l'ennemi
comme un exil proche et lointain
un éternel reproche
quand une mer de larmes est le seul horizon possible
indépassable
quand les vivants sont déjà morts
les rêves des enfants peuplés de revenants
quand le ciel n'est plus qu'un long fracas
un déluge de plomb de feu de fer et de faim
quand les faucons excités par les hyènes
exigent leur ration quotidienne

que peut la frêle colombe ?"

Ce long fracas qui hante l'imagination de ce G est un noyau à mon sens essentiel de votre poésie. Il structure son espace et suscite sa complexité, son affluence-étonnante et déconcertante diversité des abîmes et de l'abîme.
Votre vision de l'abîme parait être une énergie d'agitation qui dilate à l'infini l'imagination, et dans le même sens, cette vision est une fixette négative de ces pensées, de ces mots et de ces idées éparses.

Je n'ai malheureusement pas adhérée et accrochée à votre poésie. J'en suis désolée.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Dameer   
20/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Hello Ornicar,

G c’est la guerre, c’est Gaza
Le ballon bleu criblé de rustines, c’est la Terre
Et cette bande de terre, c’est encore Gaza.
Une poésie très puissante, comme un cri lancé d’un souffle sans ponctuation pour alerter pour dénoncer pour remuer les consciences mais…
Que peut la frêle colombe quand les hyènes se déchaînent ?

Merci pour ce cri.
Emouvant et superbe !

   Boutet   
20/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Cette poésie aurait du à mon avis se terminer au vers : que peut la frêle colombe ? Ce qui aurait permis au lecteur de se faire sa propre opinion. C'était largement suffisant pour ne pas rajouter toute une séquence sur les propres opinions de l'auteur.
Donc ressenti mitigé sur cet ensemble, une belle première partie à mon avis gâchée par la seconde.

   Robot   
20/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Il y a de bon passage dans ce poème dont on devine immédiatement qu'il exprime la souffrance provoquée par les combats à Gaza. Les quatre vers de l'introduction recèle une vraie poésie.

Mais... ensuite
La répétition de quand est un peu trop prégnante ce qui pèse sur la poésie et rend le récit un peu trop didactique, un peu trop documentaire.

En deuxième lecture, j'ai supprimé les "quand" et j'ai trouvé que ça allégeait la prosodie.

Exemple:
"L'ami le frère le voisin
n'est plus le voisin le frère mais l'ennemi
comme un exil proche et lointain
un éternel reproche
Une mer de larmes est le seul horizon possible
indépassable
Les vivants sont déjà morts
les rêves des enfants peuplés de revenants
Le ciel n'est plus qu'un long fracas
un déluge de plomb de feu de fer et de faim
Les faucons excités par les hyènes
exigent leur ration quotidienne"

Un fond aux idées bien exprimées mais d'une écriture un peu pesante.

Mon ressenti se trouve entre j'aime un peu et j'aime bien

   chacalchabraque   
20/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
L'intention de dénoncer les atrocités envers les humains palestiniens ou/ et ukrainiens est louables mais le problème est les vers trop longs. Faudrait élaguer, être plus concis, en dire moins car fastidieux à lire. Bref travailler un peu plus la forme. Mais j'aime ton texte.

   papipoete   
21/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Ornicar
" sur mon ballon bleu criblé de rustines... " c'est à croire qu'il y ait plus de rustines que de zones intactes ; quand sur la Terre, cesse une guerre, ailleurs en naît une autre ou bien
continue, parce qu'elle n'avait jamais cessé !
l'encre ne coule plus sur tel conflit, ou ne fait pas chou gras de TV ou Radio, car il faut passer à autre chose.
Il faut avoir une opinion :
être Pour ou Contre
ou sans opinion
ça coûte cher souvent de l'exprimer, alors on prend des gants : des gants emplis d'épines parfois.
ici, ce G est facilement posable sur la planisphère, où ça tue adultes et enfants sous des bombes... pour exploser des chefs de guerre, et la plèbe meurt... dégats colatéraux.
NB se retourner sur toute guerre, où le voisin, l'ami, le frère devient l'immonde ennemi
- on a ordre de tuer ! on tue !
la victime qui venge les siens, devient l'ennemi, et vice et versa ; qui a tué tuera...
un scénario sans trêve ni armistice que regarde
" la frèle colombe "
et l'on ramasse dans des décombres, des adultes, des enfants... morts.
un sujet où l'on évoque Résistants des Terroristes, et le monde tourne inlassablement.
" quand le rictus de la vengeance triomphe sous les masques... " est la strophe qui me plaît davantage.


Oniris Copyright © 2007-2023