Bonjour,
Jai bien aimé le jeu des répétitions dans la première strophe et la seconde.
Et j'ai été déçue de ne pas les retrouver dans la troisième.
Comme si vous aviez changé de style tout d'un coup.
J'ai été transportée puis désarçonnée.
Ces répétitions permettaient de passer sur le rythme très irrégulier de votre poème, de trouver une fluidité à la lecture.
Merci.

Bonjour,

Trois quatrains pour exprimer cette présence/absence présente ou absente.
La forme du poème est bien en phase avec le propos.
Il est souvent difficile d'employer le "Je" en poésie sans tomber dans un auto-apitoiement ou un narcissisme marqué.
Ici rien de tout ça, comme si le narrateur sortait de lui-même pour faire le constat de ce qu'il est.
Une expression simple, claire relevée par les enjambements et les fins de phrases en milieu de vers.
Une constante contradiction entre les notions
"en forme"->"en forme d'excuse"
"Je reste ici," -> "je suis déjà venu"

Et ce final :
"Je me suis inconnu." -> verbe suivre ou être ?

Habile poème, j'ai aimé.
Merci du partage,
Éclaircie

J'aime assez ce poème sur l'usure, le doute,…
Au delà du sentimentalisme assez mesuré qui a le bon goût d'être assez impalpable et abstrait, j'y vois presque un exercice de style. Intéressant qui jongle en se jouant du nombrilisme souffrant - menace permanente de ce type d'écrit :) -.
Le premier vers ( comme le dernier d'ailleurs, ) est vraiment très réussi, ensuite je trouve des choses un peu irrégulières, des choses pas assez poussées - dans le jeu des sonorités par exemple "corps nus" / cornues ? J'apprécie l'idée du "nerf" très bien vu, très évocateur, Les rimes coulent bien mais sans plus.
Je sirote le zeugme à virgule du vers six; surprenant ce "croisade".
Le "je me suis inconnu" est vraiment un condensé très fort.
Du style ! et puis, je trouve cela très finement observé.

Mystérieux mais très joli.
Je suis obligé d'essayer de deviner quel est ce malheur entre le nerf touché et la flamme qui grandit au point de ne plus se reconnaître. Mais percer le secret n'est sans doute pas important pour l'auteur. Lui, il sait de quoi il parle. Moi, je ressens un profond désarroi où l'amour risque sa vie et cela m'émeut.
"Je me suis inconnu" est une très belle expression.
J'ai été sensible à la musique des alexandrins.
Merci

Bonjour,
Je regrette également les répétitions dans le troisième quatrain, ce qui aurait bien équilibré la construction de votre poème.
Ceci dit il est agréable à lire.

Si j'avais su écrire ce joli texte, je l'aurais peut-être intitulé "lassitude". C'est le mot qui m'est venu à la première lecture. Et je ne me suis pas lassé de le lire encore.
A la vue, je me demandais ce que feraient ces répétitions mais à la lecture, elles ne sont que reprises, soulignements, pas désagréables du tout. Je retiens cette forme à utiliser. Quant à "je me suis inconnu", un régal.
Merci de ce partage.

Usure du temps, usure de l'amour ? Les répétitions ne me gênent pas, bien au contraire… elles renforcent ce sentiment de "lassitude".

Quant à "je me suis inconnu"... un vrai plaisir.

Je savoure votre poème sans modération.

Bravo et merci du partage

Juste ce qu'il faut de mystère pour rendre ce poème attrayant.
Chacune des répétitions est judicieusement exploitée.
"rien de neuf n'amuse
mon cœur, mon cœur ici, entre nos deux corps nus."

" Ça m'a frappé hier. Hier et en silence ".

Et, bien sûr, cette tournure vraiment bien trouvée : " Je me suis inconnu "

bonjour Oslow
je ne sais même plus qui je suis, << sentez-vous ma présence ? >> Je voudrais vous dire les mots que vous aimiez entendre, ceux que je vous susurrais avec plaisir ; mais un nerf s'est débranché, une élingue s'est rompue et les battements de mon coeur ne montent plus jusqu'à mon esprit, se sèment en chemin comme petits cailloux blancs ! Me voyez-vous ? sentez-vous ma présence ...
NB une bouteille à la mer avec un message SOS, mais le héros dut oublier de mettre un bouchon, et le flacon se noie, ses mots se perdent à l'encre effacée ...

Bonjour Oslow,

A la lecture de ce poème, je me suis dit qu'il résonnait comme un chant dont j'aime bien certaines répétitions qui ajoutent de la musicalité. Le rythme, également, conforte mon impression de lecture.

"Je me suis inconnu."

Quelle belle fin !

Bravo !

Donaldo

" Cette flamme en mon cœur, symbole de l' amour, consume à présent mes derniers élans. Je ne t'aime plus. Me détacher de toi me semblait impossible. Voila pourquoi "Je me suis inconnu". "

J' ai tendance à modifier le scénario, sans doute, mais il m'a plu de ressentir ce texte ainsi.
Bien écrit, avec simplicité pour évoquer la fin d'un élan, que le narrateur prévoit de taire, à n'en pas douter.

Un plaisir.

Bonjour Oslow,
Beaucoup de personnalité, je trouve dans ce poème. J’aime la singularité de l’expression qui lui donne une force particulière.
Merci !

Oh que j’ai aimé, à la première, la deuxième, la… lecture
Le mystère du texte que la flamme ne dissipe pas est somptueux.
J’ai juste été un peu gêné par « Un nerf est touché » qui me semble un peu en-dessous du reste du texte, en particulier « rien de neuf n’amuse mon cœur… entre nos deux corps nus », « Je me suis inconnu »…
Superbe !!