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BeL13ver
29/6/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Petits instants poétiques en miroir, résumés en deux quatrains. Si l'idée d'écrire sur le modèle d'Instagram, de manière courte, me paraît originale, la réalisation me paraît moins réussie.
Le premier quatrain use de rimes tantôt pauvres "Martin - gamin", tantôt paresseuses "épreuves - preuves". Il évoque pudiquement le petit enfant qui contemple des vaisseaux de papier, d'un air rêveur. Le deuxième quatrain a un style un peu pataud : "stoïque sur le banc,/ patiente ce vieil homme". Le "dont les tempes sont blanches" tente d'imager les cheveux blancs, pour la rime, probablement, mais ce n'est à mon goût une grande réussite. "J'étais lui, il sera le suivant..." - vieille branche... me semble maladroit. Les idées sont là, le talent aussi, reste simplement à retravailler le style. J'aime un peu ce poème pour son originalité, mais autant être franc, sans cette idée, je n'aimerais vraiment pas. |
Anonyme
8/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le ton de ce texte apporte l'émotion. Les images sont fortes.
C'est tracé avec élégance, au fil de l'eau, mouvement de vie qui file sans ménagement, qui emporte jeunesse, vieillesse. C'est court, cependant tout est très bien dit. Nul besoin d'en ajouter davantage, ces propos-là sont d'une grande justesse, sans arrogance, ni ambages. Ils parlent d'eux-même. Ici, des images en appellent d'autres, au bord de l'eau, où l'insouciance s'estompe bien vite ... J'ai franchement pris un très grand plaisir à m'attarder auprès de vos mots. Et ce final, " « J'étais lui, il sera le suivant... » – vieille branche... " J'aime bien comme vient happer ce "vieille branche". |
Brume
8/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour
Ha mais quelle frustration ! 2 magnifiques strophes et...Et c'est fini. Il y a vraiment comme un goût d'inachevé. Moi qui aime Paris je visualise bien la scène /Seine, et le décor du Canal Saint Martin. Merci d'avoir évité le côté visite touristique. Sur la forme je me pose la question sur ce passage vieille branche : ne devrait-il pas être encadré de guillemets ? Car j'ai comme l'impression que c'est une intervention du narrateur. Et je n'ai pas compris dans l'exergue le rapport entre instagram et votre poème. Peut-être faites-vous une opposition entre la vie extérieure et la vie virtuelle ? Mais elle n'est pas claire. Bon la prochaine fois ajoutez 2 strophes en plus, ça avait bien commencé. |
Marite
20/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Dommage en effet que ce soit si vite terminé mais peut-être n'est-ce que le début d'une série d'instantanés de vie croqués avec cette mise en mots poétique. Ce sont les numéros " I " et " II " introduisant chacune des strophes qui m'y ont fait penser. Le gamin et ses bateaux de papier ... le vieil homme sur le banc ... je suis curieuse de découvrir les autres car je serais surprise qu'il n'y en ait pas ...
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Pouet
20/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
Un poème qui, en peu de mots, dit bien ce qu'il cherche à dire. Le premier quatrain est mon préféré, rien à dire dessus, c'est très bon (à mon goût). Le deuxième me pose plus de problèmes au niveau de la fluidité, notamment le dernier vers qui ne passe pas trop à mon humble noneille et je n'aime pas trop non plus "dont les tempes sont blanches" qui "casse" un peu la musicalité aussi je trouve. Mais bon l'ensemble est plaisant et ce qui est dit précédemment n'engage que moi. Un bel "instantané" sur l'existence qui l'est certainement aussi. |
Anonyme
20/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Oslow... Un passage de témoin qui commence par un superbe premier quatrain mais je pense que le second gagnerait à être repris en ce qui concerne la forme, par exemple...
Songeant à sa jeunesse, stoïque sur son banc, un vieil homme patiente. Il a les tempes blanches etc. (Je vous laisse le soin d'imaginer la suite). D'autre part, pourquoi numéroter vos quatrains ? Un poème aussi court aurait pu se résumer en une strophe unique... à mon avis car c'est vous le patron et ces remarques n'engagent bien entendu que son auteur. Merci pour ce premier texte publié ici et bonne continuation sur Oniris... |
papipoete
20/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Oslow,
2 générations autour du canal Saint-Martin, l'une joue avec ses bateaux de papier, l'autre y joua il y a bien longtemps et ses regards se fixent à cet enfant ... NB choisir d'écrire si court est osé, car si ardu de faire tenir en 8 vers une scène visuelle, un monologue et un résumé philosophique ! La concision est gagnée dans ce poème ( votre premier publié ) et la toile peinte ici, saute aux yeux ! les 5e, 6e vers semblent mesurer 13 pieds ? |
Raoul
20/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ces clichés - au sens photographique du terme - sont à mon avis qui n'est que le mien, un peu trop agrandis par un style un rien ronflant et rimé. Ce ne sons là que deux croquis, mais pour moi, le trait est trop homogène et uniforme, tout y est trop dit.
Court, certes, mais cependant pas assez. Quand aux morales, "Cueillez des aujourd'hui les roses de la vie", je ne peux dire qu'elles me passionnent, me questionnent, me secouent. Je reste à quai. |
Anonyme
20/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié le premier quatrain, poétique, aux images éloquentes.
" traversent des épreuves " « Profites-en, petit, puis tu feras tes preuves... » Le deuxième m'a moins séduit. " ce vieil homme, dont les tempes sont blanches." cela me semble une évidence. Ce " vieille branche... " mérite, à mon avis, une explication de l'auteur. |
Recanatese
21/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Oslow,
j'ai bien aimé le concept de votre poème, un endroit, deux points de vue, le vieil expérimenté et l'enfant innocent, tout à sa. joie. Je trouve la première partie très réussie, poétique. La deuxième, en revanche, me semble quelque peu maladroite : "ce vieil homme dont les tempes sont blanches", on frise le pléonasme. Certes, ça ne concerne que la moitié d'un alexandrin, mais c'est déjà beaucoup pour un poème si court. Je n'ai pas bien compris à qui s'adresse ce "vieille branche"... À part ça, votre poème reste agréable et n'est pas sans rappeler "Marquise" de Brassens et ces jolis vers "on m'a vu ce que vous êtes/vous serez ce que je suis". À vous relire, je ne doute pas de votre potentiel. Recanatese |
Donaldo75
25/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Oslow,
J'ai tourné mes neurones dans tous les sens mais n'ai pas réussi à entrer dans l'ellipse de ce poème. Il reste, à mes yeux, comme un film de Jacques Tati, devant lequel des générations de cinéphiles ont du baver, lunaire mais incompréhensible. Coup de chance pour moi, j'aime bien la Lune. En plus, ce qui n'est pas du luxe sur ce site, je ne cherche pas des explications plantées dans un texte, à chaque ver, pour l'apprécier. Merci pour la lecture et la torsion de neurones, ça dégage les synapses. Donaldo |